Relactation / tire-allaitement exclusif

Groupe avec des ressources, informations soutien sur l’allaitement ‘Allaiter en maternant’ https://www.facebook.com/groups/122414898390553

Il est possible de se retrouver dans une situation où l’on doit lancer la lactation pour le bébé après la naissance car :

  • La naissance a été prématurée, le bébé nécessite des soins.
  • On est séparée de bébé.
  • Le bébé ne tète pas du tout / pas de réflexe de succion.
  • La succion est inefficace et le bébé prend très peu de poids ou pas de poids au sein.

Il est possible de se retrouver dans une situation où on doit faire une relactation :

  • Un bébé qui ne prend pas assez de poids
  • Un bébé qui a une succion inefficace
  • Un bébé qui grève
  • Une confusion
  • Une baisse de la lactation suite à un incident
  • Un sevrage qu’on regrette.
  • Un bébé allergique qui ne supporte aucune préparation commerciale pour nourrisson.

Si l’on souhaite booster sa lactation, soutenir la production pour bébé : dans ce cas on ne parle pas de 10 tirages puisqu’on ne cherche pas à remplacer toutes les tétées. Bébé tète déjà et parvient à obtenir du lait, on tire après les tétées 20mn minimum. Tirer après la tétée pour éviter que bébé soit frustré au sein plusieurs fois par jour, on peut également ajouter un ou deux tirages la nuit surtout si bébé ne se réveille pas pour téter.

Il existe aussi les différentes techniques de booster la lactation : http://lesptitesmainsdabord.fr/2018/02/je-narrive-pas-a-tirer-mon-lait-booster-sa-lactation/
Pour ce qui est de tirer dans le cadre de reprise du travail : http://lesptitesmainsdabord.fr/2016/06/201606reprendre-le-travail-en-allaitant/
Tirer son lait toutes les bases : http://mamanlune.com/index.php/2019/07/17/tirer-son-lait-toutes-les-bases/

Si l’on a jamais allaité, ni accouché : on parle de lactation induite, ce sujet n’est pas traité dans cet article.

Si en revanche le bébé tète mais ne prend pas du tout de poids ou en perd, dans ce cas il s’agit bien d’une relactation. Un bébé peut téter sans obtenir du lait au sein. 

matériel pour le tire-allaitement : ici.
les téterelles : ici
astuces pour le tire-allaitement : ici.
douleurs en tirant son lait : ici.
le dispositif d’aide à la lactation : ici.
tirer son lait toutes les bases : ici

 

Pour entreprendre ce projet de relactation/ lancer la lactation pour bébé, il faut :

  • du temps, de la persévérance, de l’organisation, un investissement quotidien et régulier, être sérieuse dans son projet.
  • Avoir des objectifs réalistes. Si le bébé n’a jamais été allaité et que la relactation prend place un mois ou deux mois après sa naissance, il est peu probable que ses besoins en lait puissent être couverts entièrement par la relactation, mais uniquement un pourcentage. Si on a déjà allaité, qu’on est dans les semaines post naissance, cela peut fonctionner
  • Dans le cas d’une relactation où l’on souhaite remettre bébé au sein : un professionnel de confiance (pédiatre, médecin généraliste, …) qui accepte de suivre le bébé et de le peser toutes les semaines afin de savoir quand il est possible de supprimer les compléments et de les remplacer par les tétées. La prise de poids, le comportement du bébé, la fréquence de ses tétées, la qualité de sa succion sont des indicateurs importants à prendre en compte. Il faut aussi trouver un professionnel compétent (sage femme, consultante IBCLC, doula) pour s’assurer de de la bonne position au sein.
  •  Il faut minimum 2 semaines de tirage avec minimum 10 tirages par 24h (soit environ toutes les 2 h jour et nuit) pour commencer à obtenir des quantités conséquentes puis il faut continuer ensuite à tirer. Avec 10 tirages en 24h, et 120 ml obtenus à chaque tirage, les besoins du bébé seront couverts. Un bébé allaité reçoit en moyenne (donc données à adapter, cela être plus ou moins, mais il vaut toujours mieux avoir plus que moins) 750ml en 24h, soit entre 60 et 120ml par tétée, en 10 tétées minimum. Les tirages la nuit sont très importants pour permettre d’obtenir une quantité de lait suffisante.
  • Une taille de téterelles inadaptée et/ou un tire-lait inefficace peuvent causer la fin d’un allaitement ou d’une relactation.
  • Du matériel de qualité et adapté : un bon tire-lait électrique double pompage : spectra s1 ou symphony de medela. Il est possible de les acheter en ligne et de ne pas avoir recours à la location. Si location insister pour avoir ces modèles et aucun autre, qui pourraient être moins efficaces. Il faut savoir aussi que le moteur d’un tire-lait peut fatiguer, d’où l’intérêt de se procurer son propre modèle neuf. (Pour exemple un spectra s1 neuf revient à 200 euros environ, sans téterelles). Des téterelles adaptées à la taille de ses mamelons. Il peut être judicieux d’avoir plusieurs tailles en fonction de du moment de la journée, de l’allaitement. Savoir qu’il faut changer les valves et vérifier le système d’étanchéité régulièrement, c’est à dire tous les mois. Une brassière pour maintenir les seins. (article : ici )
  • Réussir à tirer : pour réussir à tirer il y a plusieurs facteurs en cause, la qualité du matériel, la fréquence et régularité du tirage, mais aussi le mental, les hormones, la santé, l’alimentation. Essayer de se motiver sans dramatiser la situation peut aider. Penser à son bébé, le regarder, avoir un objet qui l’évoque, une photo. S’approprier son matériel aussi peut être utile, en donnant un surnom à son tire lait, en le décorant. On peut aussi essayer d’éviter de se focaliser sur les quantités tirées en début de relactation car cela peut être décourageant. Il est normal de tirer peu. Donc mettre une chaussette sur les biberons, de ne pas les regarder, d’écouter de la musique etc. Masser les seins, mettre du chaud favorise la montée de lait. Des massages, prendre soin de sa santé, bien boire, manger varié, des produits frais peut permettre à la mère de produire plus de lait. Il est crucial de tirer la nuit même s’il peut être difficile de se motiver. Il y a une fenêtre hormonale qui joue un rôle important dans le maintien de la lactation car les bébés sont sensés téter la nuit. (astuces : ici)
  • Tirer en la présence de bébé : cela relève d’une organisation spécifique. Idéalement il faut pouvoir s’appuyer sur un-e (ou plusieurs) coéquipier-e de relactation au moins pour le démarrage. Un coéquipier est une personne qui va prendre en charge au moins l’essentiel de l’intendance (courses, repas, ménage) afin que la mère puisse s’occuper du bébé, des tirages et pouvoir manger et dormir correctement. Cela permet aussi des tirages pendant les moments où le coéquipier berce, lave, s’occupe du bébé. Sinon définir les priorités, laisser le non essentiel de côté, lors des moments de cuisine cuisiner pour plusieurs repas et congeler. Tirer pendant que bébé dort, les moments calmes (ou de jeu pour les bébés plus grands) tout en restant près de lui, en lui parlant, chantant.
  • Efficacité du tirage : cela dépend de causes mécaniques telles que l’état du moteur du tire lait, valves, et taille des téterelles, la fréquence des tirages, mais aussi de causes biologiques : état de santé de la mère, contraception hormonale, médicaments, alcool.
  • Rythme et temps de tirage : on peut décider en fonction de ce que l’on trouve pratique, de notre besoin de visualiser, d’élaborer un planning avec des horaires/moments de tirage.
  • Des douleurs pendant ou en dehors du tirage ne sont pas normales : elles signifient qu’il y a un problème : taille de téterelles inadaptées, candidose, canal bouché, mastite. Changer de taille de téterelles, soigner l’infection/la candidose, drainer le sein avec des massages, de la chaleur. (des détails dans cet article : douleurs de tirage)
  • Comment tirer, conserver, transporter le lait : http://lesptitesmainsdabord.fr/2016/03/201603201603tirer-son-lait/
  • Comment nettoyer le tire lait : Entre les tirages on peut placer les téterelles dans un saladier avec couvercle/tupperware propre et le mettre au frigo pour éviter de tout devoir nettoyer. Avec les petits bébés jusqu’à 6 mois il faut idéalement stériliser le matériel une fois par jour en laisser bouillir.
  • Si le lait lipase, c’est à dire change de goût et d’odeur, il est possible de le faire chauffer à 60 degrés juste après le tirage. Le retirer du feu dès que le lait se met à frémir. Tester la complémentation en vitamine d, pour voir s’il s’agit d’une oxydation trop rapide.
  • Donner le lait autrement qu’au biberon mais avec un contenant qui permet le développement du visage, de la bouche et limite le risque de confusion : dispositif d’aide à la lactation (au sein, au doigt), biberon cuillère, soft cup, tasse simple. (article sur le dal ici , contenants )

  • Dans le cas d’une remise au sein souhaitée mais aussi en général : prendre en charge ce qui pose des difficultés au bébé pour téter ou téter assez souvent : l’absence de cododo, l’absence de portage, une tétine qui a supprimé des tétées, un biberon (ou autre contenant qui a causé une confusion), des tensions physiques avec un chiropracteur, des réflexes archaïques peu exprimés, des freins restrictifs, des allergies alimentaires ou respiratoires (tenir un journal des allergies, trouver un bon allergologue), des séparations trop fréquentes, une diversification trop précoce et des quantités d’aliments solides trop importantes qui ont causé une confusion.
  • La lune de miel dans le cas d’une remise au sein souhaitée : se consacrer uniquement à lui en plus des tirages, le porter, faire du cododo, prendre des bains avec lui, supprimer la tétine, les contenants qui peuvent causer une confusion, essayer de proposer le sein la nuit dans le demi-sommeil, en portage, favoriser l’utilisation d’un dal au sein : pour plus d’information et choisir un modèle un lien.
  • Chercher la cause de manque d’augmentation de la production : après deux ou trois semaines de tirage réguliers, si les quantités n’augmentent pas, on peut chercher du côté de causes biologiques et mécaniques : contraception hormonale, médicaments, carences, revoir le matériel, téterelles. En dernier ressort, envisager une hypoplasie mammaire (manque de lait primaire). Il est bon de savoir que plus la relactation a lieu longtemps après la naissance, plus elle sera laborieuse, d’où l’importance d’être réaliste.
  • les ustensiles pratiques :  la brassière de tirage, elle peut s’acheter telle que se fabriquer avec un vieux soutien-gorge, des vêtements. Le sac pour le transport du tire lait : il existe des marques américaines qui fabriquent des sacs somptueux pour faciliter le transport.

Sevrage du tirage

  • Sevrage du tirage pour remise au sein exclusive :  se faire accompagner par un professionnel pour des prises de poids fréquente afin de vérifier que le bébé obtient assez de lait au sein et faire vérifier l’efficacité de sa succion. On ne supprime pas de compléments sans vision globale et vigilance face à la prise de poids/ comportement du bébé. Garder le tire lait à disposition en cas d’engorgement, ou relance future. Etre attentive aux signes de bien-être du bébé, un nombre de tétées efficaces supérieur à 10.
  •  Sevrage du tirage définitif sans remise au sein : supprimer un tirage par quinzaine éviter un engorgement, une mastite. Lorsque le nombre de tirages a bien diminué, tirer sur l’horaire d’entre deux tirages, puis plus tard encore tirer uniquement lorsqu’on commence à se sentir inconfortable, que les seins s’engorgent. A la fin utiliser un tire lait manuel et des massages pour exprimer le surplus de lait, des feuilles de choux.

matériel de tirage : article ici

téterelles : article ici

astuces et problèmes de tirage: article ici.

dispositif d’aide à la lactation : article ici

 

 

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Matériel pour la relactation et le tirage-allaitement exclusif

Pour lancer une relactation ou tire-allaiter exclusivement, ou bien tire-allaiter, il est nécessaire d’avoir un matériel performant pour rendre la tâche plus aisée.

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relactation / tire allaitement: article ici.
les téterelles : ici
astuces pour le tire-allaitement : ici.
douleurs en tirant son lait : ici.
le dispositif d’aide à la lactation : ici.
tirer son lait toutes les bases : ici

article sur les téterelles : ici

 

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Téterelles

Les téterelles ne sont pas un détail lorsque l’on tire pour une relactation ou que l’on fait du tire-allaitement. Avoir une taille adaptée est essentiel à la réussite de son projet.

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Pour commander les 13mm
http://www.maymom.com/eshop/index.php?main_page=product_info&products_id=130

Pour avoir les bases pour les 13mm compatibles avec les biberons spectra
http://www.maymom.com/eshop/index.php?main_page=product_info&cPath=1_6&products_id=128

pour avoir les bases pour les 13mm compatibles avec les biberons medela
http://www.maymom.com/eshop/index.php?main_page=product_info&cPath=1_6&products_id=129

relactation / tire allaitement: article ici.
les téterelles : ici
astuces pour le tire-allaitement : ici.
douleurs en tirant son lait : ici.
le dispositif d’aide à la lactation : ici.
tirer son lait toutes les bases : ici

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Douleurs au sein lors de la relactation, tire-allaitement exclusif

Avoir mal au sein lorsqu’on tire est le symptôme d’un problème, ce n’est pas normal. La ou les cause-s peuvent être :
une mauvaise taille de téterelle
– une intensité de tirage inadaptée
– une candidose
– une infection bactérienne
– un vasospasme
– un canal bouché
– une mastite
– un abcès

Il y a des remèdes à ces problèmes, et il faut prendre soin de soi et s’en occuper pour que le tirage redevienne confortable, possible et que la production de lait ne soit pas impactée.

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                                   Avoir une candidose en tire-allaitement exclusif

     Symptômes : mamelon rosé, irrité, qui brûle, pique. La peau qui pèle, une crevasse qui ne cicatrise pas. Cela peut se manifester par une sensation désagréable ou de la douleur, cela peut piquer comme des aiguilles, brûler, gratter, démanger, être comme un coup de poignard. Le frottement des vêtements peut être insupportable ainsi que le contact avec de l’eau. Certaines mères ont l’impression qu’on rappe leurs seins avec du papier à verre. La sensation de brûlure peut remonter les canaux lactifères lors que la candidose est à un stade avancé.  En général les deux seins sont atteints, mais il arrive que cela ne soit qu’un seul. La douleur peut avoir lieu pendant les tirages mais aussi en dehors, au contact des vêtements, de l’eau, en permanence.

 Causes :
blessure à cause de mauvais taille de téterelles,
– déséquilibre hormonal,
– fragilité immunitaire, grande fatigue
– prise d’antibiotiques

        Aide / remède :
–  trouver la bonne taille de téterelle
– stériliser le matériel une fois par jour
– laisser les seins le plus possible à l’air, éviter l’humidité,  les
crèmes grasses classiques
– appliquer après le tirage de l’argent colloidal/ l’huile de coco bio
– consulter pour avoir une prescription d’antifongique
– prendre soin de sa santé et son alimentation, manger équilibré,
varié, moins de sucres, plus de produits frais, dormir 

            Peut être confondu avec : eczéma, infection bactérienne, vasospasme. Il est aussi possible d’avoir un vasospasme et une candidose, ou de tout cumuler. La pommade du docteur newman contient antifongique,   antibiotique et cortisone.

Photos de candidose mammaire ici

   

                   Avoir une infection bactérienne en tire-allaitement exclusif

   Symptômes : douleurs au mamelon, crevasse qui ne guérit, cicatrise pas.              

  Causes/facteurs :  – blessure à cause de mauvais taille de téterelles et contamination,
– fragilité immunitaire, grande fatigue
– prise d’antibiotiques inadaptés

       Aide / remède :
– trouver la bonne taille de téterelle
– stériliser le matériel une fois par jour
– laisser les seins le plus possible à l’air, éviter l’humidité, les crèmes grasses classiques
– appliquer après le tirage de l’argent colloidal/ l’huile de coco bio
– consulter pour avoir une prescription d’antibiotiques
– prendre soin de sa santé et son alimentation, manger équilibré,
varié, plus de produits frais, dormir

            Peut être confondu avec : eczéma, candidose.

La pommade du docteur newman contient antifongique, antibiotique et cortisone.

     

                            Avoir un vasospasme en tire-allaitement exclusif   

Symptômes : pendant et/ou le tirageLe mamelon change de couleur, il devient blanc, bleu, violacée. La douleur est lancinante, brûlante, intense, ressembler à un coup de poignard dans le  sein, ou comme si le mamelon était pincé très fort. Il existe différents degrés pour la douleur et des vasospasmes non douloureux.      

  Causes/facteurs :
taille de téterelles non adaptée
– candidose mammaire
– anémie et autres carences
– syndrome de raynaud (dans ce cas il peut y avoir des médicaments)

       Aide / remède :
– trouver la bonne taille de tétérelle
– soigner la candidose si candidose il y a
– mettre du chaud sec sur le sein (paume de la main)
– se complémenter en fer, magnésium, autres minéraux.
– voir un chiropracteur
– prendre soin de sa santé et son alimentation, manger équilibré, varié, plus de produits frais, dormir.

Peut être confondu avec : candidose. Il est aussi possible d’avoir un vasospasme et une candidose.

photos de vasospasme : ici.

 

                              Avoir de l’eczéma sur les seins en tire-allaitement exclusif

 Symptômes : Plaque rouge ou rose, peau sèche, fendillée et qui pèle. Suintement, irritation, sécheresse, démangeaisons. Il y a parfois des plaques à d’autres endroits du corps.               

  Causes/facteurs :
eczéma de contact (matière, tissu, produit, crème)
– allergie alimentaire
– allergie à un médicament

       Aide / remède :
– trouver la cause et la retirer
– stériliser le matériel une fois par jour
– laisser les seins le plus possible à l’air, éviter l’humidité, les crèmes grasses classiques
– appliquer après le tirage de l’argent colloidal
– consulter

            Peut être confondu avec : candidose, infection bactérienne.
La pommade du docteur newman contient antifongique, antibiotique et cortisone.

 

         Comment soulager un canal bouché / mastite / ampoule de lait

Symptômes :
ampoule de lait : une ampoule au bout du mamelon, douloureuse ou non.
canal bouché : sein douloureux, comme si on avait reçu un coup, parfois une zone dure et rouge,  gonflée, une boule.
mastite : aux symptômes du canal bouché s’ajoute un ou plusieurs autres: état grippal, de la fièvre,  faiblesse généralisée, une migraine.

Causes :
– un tirage de supprimé ou écourté
– mauvais drainage du sein
– mauvaise taille de téterelles

Aide / remède : pour l’ampoule de lait : changer de taille de térelles, mettre du gras sur le mamelon pour ramollir la  boule, tirer plus souvent , masser le sein, s’assurer de ne pas avoir de canal bouché.

Pour le canal bouché, la mastite :
– changer de taille de téterelle
– Masser le sein avant, pendant, après le tirage.
– Tirer plus souvent et plus longtemps, drainer complètement
– Utiliser une compresse chaude sur le sein pendant le tirage.
– Utiliser la gravité et s’installer de manière à ce que la téterelle soit en dessus du sein pour aider le lait à couler.
– utiliser la vibration d’une brosse à dents électrique près de la zone dure.
–  Prendre de la lécithine de tournesol pour fluidifier le lait (le soja est un allergène majeur).
– Utiliser un tire lait manuel et faire des expressions longues.
– Ne pas porter de soutien-gorge, ne pas dormir sur le ventre.
– Demander à un adulte de drainer en aspirant le lait bloqué.
– Remplir un tire lait manuel en silicone d’eau chaude et de sel d’epsom et                            presser le tire-lait pour exprimer le lait.
– se reposer, dormir plus, laisser les tâches non essentielles.
– consulter si pas d’amélioration après 48h.

photos de mastite : ici, abcès : ici.

     Article sur les téterelles ici.

relactation / tire allaitement: article ici.
les téterelles : ici
astuces pour le tire-allaitement : ici.
douleurs en tirant son lait : ici.
le dispositif d’aide à la lactation : ici.
tirer son lait toutes les bases : ici

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Astuces et difficultés pour la relactation / le tirage exclusif

Quelques bases pour une relactation / tirage exclusif

  • Se procurer un très bon tire-lait en double pompage
  • Avoir plusieurs tailles de téterelles adaptées (chaque sein peut avoir une taille différente, la taille peut changer au cours du tirage, de la journée, de l’allaitement).
  • Avoir mal en tirant n’est pas normal.
  • Entretien : remplacer les valves toutes les 3-4 semaines est vital.
  • Tirer toutes les 2h pendant les 12 premières semaines minimum est crucial
  • Tirer jusqu’à ce que le lait arrête de couler plus 5 minutes après, soit 20mn environ.
  • Ne pas hésiter à tirer plus souvent quand c’est possible.
  • Si difficultés à couvrir les besoins, tirer plus souvent et plus longtemps pour booster la production, utiliser le power pumping.
  • Boire en quantité suffisante, manger correctement, trouver des moments pour dormir.
  • Donner le lait tiré au bébé plutôt que stocker au réfrigérateur.

relactation / tire allaitement: article ici.
les téterelles : ici
douleurs en tirant son lait : ici.
le dispositif d’aide à la lactation : ici.
tirer son lait toutes les bases : ici

 

Quantités insuffisantes :

comment booster la lactation avec le power pumping : ici.

un article sur l’importance de la taille des téterelles  : ici.

Douleurs :

photos de candidose : ici

photo de vasospasme ici.

photos de mastite : ici

un article sur les téterelles : ici

 

 

un point sur le matériel ici.

comment conserver et transporter le lait : ici.

comment le réchauffer : ici

 

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Le frein de lèvre restrictif

Le frein de lèvre restrictif

Un frein de lèvre peut causer des tensions au niveau des fascias de tout le visage, à cause du manque de mobilité.  Un frein de lèvre restrictif peut causer des difficultés pour téter ou s’alimenter autrement, car le bébé ne peut pas s’attacher au sein avec facilité, il peut glisser, ne pas avoir une prise étanche, être obligé d’utiliser la force pour maintenir le sein en bouche. Cela peut être épuisant, le faire restreindre les tétées, celles-ci sont moins fréquentes, moins longues, moins efficaces. Cela peut conduire à des grèves, contribuer à une baisse de la lactation car la stimulation est moins efficace.
La mère peut avoir des douleurs au sein pendant les tétées ou en dehors des tétées à cause des blessures.

Le même type de difficultés peut se retrouver avec d’autres types d’alimentation, les tensions étant toujours présentes.

Lors de la diversification, cela peut se traduire par des difficultés à aspirer le bolus alimentaire du fait du manque de mobilité, qui peut rendre l’alimentation frustrante, difficile. Le parent est obligé d’aider le bébé en avançant celui-ci plus loin dans la bouche.

Un frein de lèvre restrictif peut également causer un écartement entre les deux incisives, les dents du bonheur.

 

 

Il existe différentes configurations de frein de lèvre restrictif.

Une configuration possible de frein de lèvre restrictif

Lorsque retroussée, la lèvre ne touche pas le nez, il y a donc un manque de mobilité, qui peut gêner la prise du sein, causer des difficultés au bébé, des douleurs à la mère, et rendre la tétée fatigante. Il peut aussi gêner l’alimentation par un autre biais.

De plus le frein descend jusqu’au bord de la gencive. Son insertion est donc basse et peut jouer sur le placement des dents.

Une ampoule/cloque est présente au niveau de la lèvre supérieure mais aussi de la lèvre inférieure, ce qui indique que le bébé pince le sein pour le maintenir en bouche, utilise de la force pour y parvenir. Cela peut être le résultat de tensions, du frein de lèvre restrictif, d’un potentiel frein de langue restrictif, de la combinaison de tout.

 

Une configuration possible de frein de lèvre restrictif

La lèvre peut quasiment toucher le nez lorsqu’elle est retroussée, mais le fein cause des tensions manifestes. La gencive se met à blanchir du fait de la tension. Il y a donc un manque de mobilité, qui peut gêner la prise du sein, causer des difficultés au bébé, des douleurs à la mère, et rendre la tétée fatigante. Il peut aussi gêner l’alimentation par un autre biais.

L’insertion du frein est basse également, le frein épais et cela peut jouer sur le placement des dents.

 

 

Freins de lèvre restrictifs multiples

 

exemples de freins restrictifs : ici.

symptômes de freins restrictifs : ici

que faire si mon bébé a des freins restrictifs : ici.

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Que faire quand son bébé a une plagiocéphalie ou autre malformation crânienne

Il existe différents types de malformations du crâne d’un bébé, les causes de celles-ci étant multiples et il est intéressant d’identifier les causes, et de les adresser avec une prise en charge ‘plurielle’ afin de remédier au problème de manière efficace.

On entend souvent des mythes selon lesquels la tête plate, la plagiocéphalie ce n’est qu’une histoire d’esthétique ou encore que cela va se remettre tout seul. C’est faux. Ce sont les mots de personnes qui ne mesurent pas les implications, ne sont pas formés, ne veulent pas chercher comment aider le bébé.

Il est important de se préoccuper d’une malformation crânienne chez le bébé dès le plus jeune âge.

un point sur les causes et types de malformations ici.
un groupe de partage, de soutien et d’information : plagiocéphalie chez les bébés.

Voici ici des pistes

1. Ce qu’il faut éviter : l’immobilisme

– Éviter d’arrêter les activités physiques pendant la grossesse.
-Éviter de laisser bébé toute la journée sur le dos : cela ne favorise pas sa mobilité mais l’immobilisme.
– Éviter de mettre bébé dans des transats ou cosy, le bébé reste également immobile.
– Éviter l’usage de coussin anti tête plate ou accessoires du type, ils favorisent aussi l’immobilisme voire peuvent être dangereux (risque d’étouffement).
– éviter de forcer sur le corps du bébé
– Éviter de maintenir le bébé debout ou assis avec des accessoires tant qu’il n’est pas capable de le faire lui-même (chaise, trotteur etc). Respecter son rythme physiologique.

2. Ce qui aide : le mouvement

  • Le portage : garder bébé dans les bras, ou en portage physiologique (écharpe, porte bébé physiologique à partir de 6 mois) le plus possible. Ainsi le bébé va être en mouvement, et le balancement permet de rééquilibrer les tensions présentes dans le corps. pourquoi porter : ici, les risques du portage non physiologique : ici.
  • L’allaitement : être allaité favorise un développement physique optimale, et la manière de déglutir, comment la langue touche le palais.
  • Habituer le bébé à passer du temps sur le ventre  en s’installant avec lui sur le sol, et en maintenant le contact, en captivant son attention à l’aide de jeux et accessoires, cela muscle le dos et le cou, permet au bébé de trouver un équilibre physique et de corriger lui-même d’éventuelles asymétries. Proposer des activités, des choses à regarder, pour stimuler les capacités motrices de l’enfant. article sur le tummy time : http://mamanlune.com/index.php/2019/11/27/tummy-time-le-temps-sur-le-ventre/

  • travailler sur les tensions, le torticolis : des pistes de ce qu’on peut faire à la maison, massages, bains ici.

Rééquilibrer

  • Lorsque bébé est sur le dos, le faire dormir sur le côté non aplati.
  • Si bébé non allaité, changer de côté lors de la prise de biberon.
  • Faire un suivi très régulier chez un chiropracteur pour permettre de prendre en charge les dysfonctionnements physiques, tels que torticolis ou problème au niveau du bassin.

Le suivi en chiropraxie

Un suivi en chiropraxie permet de prendre en charge les tensions liées à la vie in utéro et à la naissance, les tensions générales du corps, de la colonne vertébrale, des cervicales afin de permettre au bébé de retrouver de la mobilité.

Dans le cadre de la plagiocéphalies et autres malformations crâniennes, le chiropracteur a un rôle crucial pour soulager des tensions au niveau des cervicales, du bassin, et pour réaliser un travail sur les sutures crâniennes et aider la remodelation du crâne.

Les chiropracteurs ont une formation rigoureuse qui consiste en un cursus de 5 ans dispensé par l’école de chiropraxie française qui a deux antennes en France. Ce cursus est encadré par la législation française et permet aux chiropracteurs de réaliser certains gestes. Cette formation est également reconnue au niveau internationale et permet de pratiquer en tant que chiropracteur dans tous les pays du monde, puisque uniformisée et suivant des codes stricts.

Pourquoi la chiropraxie http://mamanlune.com/index.php/2019/05/24/la-chiropraxie-pourquoi/

Lien entre crâne et bassin, techniques sacro-occipitales http://mamanlune.com/index.php/2019/11/30/sot-les-techniques-sacro-occipitale-et-le-dr-dejarnette/

Liste des chiropracteurs http://mamanlune.com/index.php/2019/02/04/liste-de-chiropracteurs/

Parfois, un suivi en sus de la chiropraxie avec un kinésithérapeuthe formé à la plagiocéphalie peut permettre aux familles de compléter la prise en charge en chiropraxie et de rapprocher les séances pour le bébé.

S’intéresser aux problèmes sous-jacents

Faire évaluer les freins de langue, lèvre, et joues qui peuvent contribuer au torticolis et déséquilibre physique. Symptômes de freins restrictifs : ici, groupe sur les freins : Frénotomie et Freins (La majorité des professionnels ne sont pas formés à la détection des freins)

 

 

– Se préoccuper de l’état du microbiote et des allergies qui jouent sur le bassin. (un article sur les allergies chez les bébés ici)


-apporter les vitamines nécessaires à l’ossification via une alimentation riche et variée (chez la mère si bébé allaité, puis lors de la diversification). Complémenter le bébé avec une vitamine d de bonnes qualité. un article ici.

– Écarter d’autres pathologies, problèmes fonctionnels du bassin, du reste du corps.

– Si un suivi rapproché en thérapie manuelle avec un chiropracteur ne porte pas ses fruits il y a souvent un souci avec les hanches (dysplasie ou autre problème qui peut ne pas avoir été diagnostiqué).

 

Casques / orthèses

Lorsque la plagiocéphalie ou déformation crânienne n’évolue pas favorablement malgré un suivi hebdomadaire avec un chiropracteur, il est envisageable de faire porter un casque correctif, cela demande de voir des spécialistes et les casques sont bien souvent non remboursés. Ce sont des dépenses financières conséquentes et il existe plusieurs centres pour les casques, plusieurs types de casques. Les plus connus en France sont le docband aux alentour de 4000-4500 euros (ils ont de bons retours), les laguarrigues et les proteors aux alentours de 1000-2000 euros.

Témoignages : ici.

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Dents fragiles, gluten et maladie coeliaque

Le dentiste Weston Price qui s’était penché sur la question de la multiplication et fréquence des caries suite à l’industrialisation avait noté comme facteur, entre autre, des modifications profondes dans la manière de s’alimenter. Les populations consommant beaucoup plus de céréales, en particulier le blé, et donc des sucres, présentaient des dents abimées, cariées, nettement plus fragiles.

Depuis quelques temps, les défauts de minéralisation, les émails dentaires fragiles, la prévalence de caries dentaires chez les très jeunes enfants comme chez les adultes sont étudiés et mis en lien avec l’intolérance au gluten, qui s’appelle aussi la maladie coeliaque.

Des soucis dentaires pourraient donc être l’unique symptôme de cette maladie.

Qu’on se le dise ! le blé ne fait pas du bien aux dents, puisqu’il abime le microbiote, fragilise les défenses immunitaires, et fait obstacle à l’assimilation des vitamines et nutriments nécessaires à la bonne minéralisation des dents.

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« chez certains enfants, des problèmes dentaires peuvent être l’unique symptôme d’une intolérance au gluten ou maladie coeliaque (une maladie auto immune). En plus de dégradation de l’émail, on peut noter des défauts d’émail dentaire : des tâches blanches, jaunes, ou marrons sur les dents, des dents translucides ou tachetées, des dents avec des trous ou fusionnées. Malheureusement la majorité des dentistes attribuent ces problèmes à des excès de fluor ou une maladie juvénile, manquant l’opportunité d’avertir les parents d’une intolérance au gluten possible.

Le gluten et les allergies alimentaires causent de l’inflammation qui peut conduire à des caries dentaires.

Ensemble ces maladies peuvent causer non seulement une dégradation de l’émail dentaire et une santé orale peu reluisante, mais aussi d’autres symptômes d’inflammation, comme l’eczéma, les allergies, des troubles du comportement. Pour reprendre le dessus sur l’inflammation et permettre au système digestif de se réparer, peut supposer de faire adopter à votre enfant un régime alimentaire qui élimine les aliments en cause en plus du gluten. »

Source : http://drflannery.com/gluten-could-be-causing-your-childs-cavities/

 

Littérature scientifique

«  les défauts d’émail sont courants parmi les patients avec la maladie coeliaque. Ils ont tendance à se retrouver des deux côtés, être symétriques et répartis de manière chronologique. Ces lésions affectent essentiellement les incisives et les molaires. Des patients avec de telles caractéristiques doivent être évalués pour une éventuelle maladie coeliaque. »

source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S107921049790367X

 

La maladie coeliaque et l’impact sur la santé de la bouche

Le tableau clinique des défauts de l’émail dentaire chez les malades coeliaque peut être varié et peut comprendre de l’hypoplasie (défaut quantitatif) ainsi que de l’hypominéralisation (défaut qualitatif)

Afin de pouvoir examiner ces changements, il existe une classification proposée par Aine et al généralement utilisée :

  1. Une seule tâche ou plusieurs plaques couleur crème, jaune, ou marrons avec des contours clairs ou brouillés, une partie de l’émail dentaire peut manquer de transparence.
  2. Des défauts légers d’émail, une surface rugueuse avec des rainures ou creux horizontaux modification de la couleur de l’émail ou transparence.

III. Des défauts évidents de l’émail dentaire, une partie de la surface rugueuse avec des rainures profondes de différentes profondeurs, avec des creux verticaux profonds, des tâches larges de différentes couleurs.

IV Défauts de structure sévères. La forme de la dent est différente. Les pointes des cupsides sont pointues ou les pointes s’amincissent de manière inégale et rugueuses. L’aminciment de l’émail est facilement détectable et la lésion peut être très décolorée. L’analyse morphologique au microscope electron réalisée par Bossu et al montre une différence significative entre la structure de l’émail chez les malades coeliaques et chez les patients non coeliaques (des prismes d’émail plus courts répartis de manière plus irrégulière, moins de substance interprismatiques). D’après les auteurs la différence entre les défauts quantitatifs de l’émail dentaire lié à la maladie coeliaque peut être utilisé comme un marqueur supplémentaire dans le diagnostic de cette maladie.

(…)

Des résultats intéressants qui peuvent au moins expliquer partiellement les modifications dans la maturation de l’émail ont été obtenus par des études in vitro de Munoz et al. Ils observent que les anticorps anti-gliadine présents chez les patients coeliaque pourraient réagir au contact des protéines de la matrix de l’émail (amelogenine et ameloblastine). La cause de cela est probablement la similarité entre

La composition en acides aminés de la gliadine et celle des protéines de l’émail qui ont une composition particulièrement élevée en proline qui, à son tour, associée avec la glutamine, serait responsable des propriétés immunologiques de la gliadine chez les personnes génétiquement prédisposées. Malgré le fait que les causes de ces défauts d’émail dentaire chez les patients coeliaques ne soient pas entièrement expliqués, il est indiscutable que ces défauts soient répandus chez ces malades. Par conséquent, la Société Nord Américaine de pédiatrie, gastro entérologie et hépatologie et de nutrition a reconnu que des défauts d’émail dentaires des dents définitives comme l’un des symptômes directs de la maladie coeliaque. Ces défauts peuvent être l’unique symptôme de la maladie coeliaque chez les enfants.

Source : http://www.advances.umed.wroc.pl/pdf/2014/23/5/675.pdf

 

Eviction du gluten : ici.

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Témoignage d’Elsa, intolérante au gluten (maladie coeliaque)

“Les symptômes ont commencé en 2015 : tout a commencé par une bactérie (selon moi)… j’ai été traitée par antibiotiques et probiotiques après des diarrhées et sang/glaires dans les selles. Quelques mois après que tout soit rentré dans l’ordre je me retrouve de nouveau avec de forts maux de ventre le matin au réveil suivis de diarrhées qui étaient, elles, présentes tout au long de la journée. [Ça a été une période extrêmement compliquée… je partais parfois du boulot en pleine journée en prétextant n’importe quoi pour rentrer chez moi (j’habitais à 10 min à pieds) et pouvoir me vider aux toilettes. c’était clairement impossible pour moi d’aller aux toilettes sur mon lieu de travail. Je rentrais tous les midis pour aller aux toilettes et en fin de journée je rentrais le plus tôt possible. j’avais peur de sortir de chez moi et de devoir aller aux toilettes d’un coup. je n’allais plus voir mes amis, je ne faisais plus rien. Dès que je sortais j’avais un tel stress d’être malade que ça m’en faisait mal au ventre et donc cercle vicieux j’étais jamais bien… (ça continue encore par période aujourd’hui et je ne fais d’ailleurs plus rien. Dès que je dois aller manger chez des gens j’ai mal au ventre, quand je dois aller faire des courses je m’assure d’être passée aux toilettes avant, et j’angoisse déjà à l’idée de reprendre le boulot -je suis en congé parental jusqu’en septembre- parce que j’ai changé de bâtiment et que les toilettes sont accolés à l’open space alors que dans le bâtiment précédent j’allais aux toilettes sans soucis même malade car ils étaient isolés au bout d’un couloir sans passage….) Je ne pense pas être la seule, j’ai déjà lu des témoignages de ce genre sur les groupes facebook. Je suis aujourd’hui à la recherche d’une idée de job en freelance/auto-entrepreneur pour pouvoir bosser de la maison et m’enlever ce stress. J’en viens à me dire qu’il faudrait que la MC soit reconnue comme pathologie handicapante.] Bref, donc on refait une analyse de selles mais rien de particulier. Je soumets l’idée d’une intolérance alimentaire à mon médecin traitant de l’époque qui m’engueule presque quand je lui parle du gluten, en me disant que ça n’existe pas, que c’est une mode. Bon je le crois qu’à moitié mais je ne suis pas médecin et je n’y connais rien en intolérance (je ne sais pas d’où m’est venu l’idée que ça puisse etre ça… sûrement une intuition) donc je me dis que ça va passer. Mais comme ça ne passe vraiment pas et que mon généraliste ne semble pas vouloir chercher le problème, je change de médecin. Et je trouve mon sauveur tout a fait par hasard ! Dès la première consultation et à l’évocation de mes symptômes il me fait faire des analyses : une coproculture + test sanguin pour recherche d’intolérance au gluten. Le résultat de la prise de sang tombe : mes IGA (marqueurs de la maladie cœliaque) sont à plus de 200 (la norme est à – de 10 pour un résultat négatif). Il me renvoie donc vers un gastro-entérologue qui va me faire une gastroscopie pour vérifier l’état de mon intestin grêle et du duodénum, et surtout confirmer ou non cette maladie. Le compte rendu de la gastroscopie confirme une maladie cœliaque. Donc mon gastro me donne plein de documents de l’afdiag (Association Française des Intolérants au Gluten) , des recommandations pour le régime d’exclusion du gluten et c’est parti pour une nouvelle vie. Je démarre donc le régime (mais mon gastro me dit que pour le moment je peux conserver les “traces” dans mon alimentation). Je fais le régime, je vois déjà la différence au bout d’une semaine. 1 an plus tard je refais prise de sang et  gastroscopie : très bons résultats puisque je suis passée a 15 (IGA) et que les villosités de mon intestin grêle ont repoussé. Je suis donc reconnue coeliaque depuis 2016, avec un régime d’exclusion (plus ou moins) strict (je ne fais toujours pas gaffe aux traces même si je devrais). En 2019 j’ai rencontré le Dr Bonaz, spécialiste de la maladie cœliaque au CHU de Grenoble qui va me suivre dorénavant. Il m’a prescrit une densimétrie osseuse (que je n’ai pas encore faite), une prise de sang (taux IGA a 5 en 2019) et m’a renvoyé vers une diététicienne de son service. C’est elle qui m’a dit que je devrais supprimer toute trace. Je n’y arrive pas encore… Concernant le régime, je l’ai plutôt mal vécu au début parce que je suis très très gourmande, grosse mangeuse, amoureuse de la bouffe…. Donc ça a été assez dur les premières semaines mais finalement je me suis surprise à très bien m’adapter à mon régime, à prendre du plaisir à cuisiner, à m’amuser à trouver des combinaisons de farines pour la pâtisserie… Bref ça a été plutôt naturel, et très vite les interdits ne me faisaient même plus envie. Au début la vue d’un croissant ou d’une baguette me faisait saliver et me mettait le moral dans les chaussettes. Aujourd’hui je n’y prête même plus attention, mon cerveau a fait le travail de deuil. C’est interdit donc ça ne me fait pas envie.

En ce qui concerne le démarrage, où trouver les infos etc. je suis sur plusieurs groupes fb, je me suis rapprochée de l’afdiag (j’ai été adhérente un moment puis j’ai arrêté), je suis le blog et la page fb because-gus, je suis abonnée à des pages Instagram sans gluten…. voilà, rien de particulier. Certaines personnes vont avoir besoin de se faire accompagner pour manger correctement, moi j’ai fait mon rééquilibrage seule sans diététicienne, tout va bien… Je fais régulièrement des bilans sanguins pour vérifier que je n’ai pas de carences et à part le fer qui est toujours un peu bas (anémie = un des signes de maladie cœliaque) je ne manque de rien.
Bon par contre pour les restos c’est pas toujours évident. Bien qu’ils sachent de mieux en mieux ce qu’est le gluten, il y en a souvent qui me regardent comme une extra terrestre et qui ne prennent pas la peine de se renseigner. De toute façon maintenant j’ai le régime PLV (protéines de lait de vache) qui s’est rajouté pour ma fille que j’allaite alors le resto j’ai laissé tomber.”

 

Eviction du gluten et explication sur la maladie coeliaque :  ici.

Eviction des protéines de lait de vache : ici.

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Structure du frein de langue et importance de la préparation à la frénotomie

 

 

 

Images extraites de la communication ‘What Is a Tongue Tie? Defining the Anatomy ofthe In-Situ Lingual Frenulum’ – NIKKI MILLS, SETH M. PRANSKY, DONNA T. GEDDES, AND SEYED ALI MIRJALILI disponible ici https://franklinsusanibar.com/wp-content/uploads/2019/10/2019-Mills-What-Is-a-Tongue-Tie-Defining-the-Anatomy-of.pdf

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