Trousse d’urgence

En plus des mesures d’éviction de l’allergène, certaines personnes allergiques peuvent être amenées à avoir en leur possession de manière permanente des médicaments pour pouvoir calmer une crise allergique en cas d’ingestion/mise en contact accidentelle avec l’allergène.

Par exemple

  • Un antihistaminique.
  • Un corticoïde.
  • Un bronchiodilatateur du type ventoline pour l’asthme.
  • De l’adrénaline en stylo auto-injectable pour les réactions sévères : choc anaphylactique, détresse respiratoire. 

Seul un médecin est habilité à prescrire les médicaments, et indiquer les modalités de leur usage. La trousse s’accompagne de consignes.

En cas de doute pour une personne qui semble en détresse, appeler le 15, et interroger la personne sur ses allergies éventuelles en attendant les secours.

 

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Les dosages IGG

Les dosages d’IgG spécifiques aux aliments est de plus en plus courant et est présenté comme une manière de diagnostiquer une allergie/intolérance.

 

Le principe

Ils peuvent se faire avec ou sans ordonnance, en laboratoire (mais non remboursés) ou directement via un kit commandé sur internet. De 20 à 200 aliments peuvent être testés.  Il n’existe pas d’information précise sur la qualité des aliments testés, on ne sait pas quelle sous-classe d’IGG réagit, et selon la sous-classe, l’interprétation des résultats n’est pas la même.

Les résultats comprennent un chiffre de 0 à 4 en face de chaque aliment

Classe 0 : aucune sensibilité
Classe 1 et 2 : hypersensibilité modérée
Classe 3 et 4 : forte hypersensibilité, donc les aliments à éviter.

 

Un test inadapté pour les allergies

Le défaut de ces tests est de laisser sous-entendre que la présence d’IgG signifie allergie (appelée intolérance dans ces tests d’ailleurs). La sensibilisation et l’allergie sont deux choses différentes. Des antigènes IgA, IgM, IgG sont présents chez des personnes allergiques mais aussi chez des personnes non allergiques, et sont une réponse immunitaire normale. L’absence d’IgG ne signifie pas absence d’allergie. Ces tests sont utilisés dans le cadre de recherche mais ne permettent pas de diagnostiquer des allergies.

 

sources :

– Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017
– L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012

 

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Les tests allergiques

Il existe différentes manières de rechercher des allergies.
A ce jour, aucun test n’est complètement fiable et ne permet d’écarter une allergie.
Les faux négatifs sont possibles avec tous les tests allergiques.
De même il est important que les tests soient réalisés avec méthodologie sans quoi ils peuvent être faussés.
Les symptômes sont importants et doivent être pris en compte par le professionnel.

Liste des allergologues ici.

 

Les prises de sang

Elles permettent de diagnostique les réactions allergiques où interviennent les antigènes IgE donc de diagnostiquer les allergies immédiates. Elles sont utilisées pour les allergènes alimentaires (trophatop) et allergènes respiratoires (phadiatop).

Il existe un test globlal, trophatop pour les allergies alimentaires et phadiatop pour les allergies respiratoires qui évaluent le taux global de production d’IgE. Ils ne sont pas utile pour savoir quel allergène est en cause, il est préférable de demander des tests spécifiques, aliment, protéine particulière.

La prescription des dosages d’IgE spécifiques pour les allergènes normaux est reglementée. Ne sont remboursées que les demandes de 5 pneumoallergènes et 5 trophoallergènes à la fois, 5 hyménoptères et le latex. Au delà de ce nombre de tests simultanés, ce n’est pas remboursé.

Elles peuvent donner de faux négatifs malgré une allergie immédiate bien présente, et elles ne permettent pas de diagnostiquer les allergies retardées qui mettent en cause un autre mécanisme de réaction que les IgE.

Attention ! Les prises de sang pour détecter les IgG ne permettent pas de diagnostiquer des allergies.

 

Tests cutanés

Il est nécessaire avant de réaliser ces tests de cesser la prise d’anti histaminiques 8 jours à l’avance et 15 jours à l’avance pour le kétotifène au risque d’avoir de faux négatifs.

Attention ! Il y a des anti histmainiques dans les médicaments anti rhume en vente libre et les somnifères.

On évite aussi la prise de corticoïdes et crème avec corticoïdes.

 

1.Les prick tests

Photo 1 : piqure de la peau
Photo 2 : dépôt de la goutte
Photo 3 : résultat positif avec papule visible
images tirées de : Allergies, le nouveau fléau, Dr Pierrick Hordé

C’est un test par piqûre, rapide, et avec une lecture dans les 15-20 minutes suivantes.
On pique la peau sur l’avant bras, bras ou dos,  avec une pointe à usage unique (métal ou plastique et on dépose à l’endroit de la piqûre une goutte d’un extrait commercial d’aliment. En l’absence d’extrait commercial disponible, on peut mettre l’aliment vrai.
La lecture se fait après 15 à 20mn en mesurant le diamètre de la papule (petit gonflement de la peau à l’endroit de la piqure en la comparant au diamètre de la papule témoin postifi (de l’histamine). Le test est considéré comme positif si la papule est supérieure au moins à la moitié de la papule témoin et fait plus de 3mm de diamètre.
Cela signifie une réaction par IgE, donc une allergie immédiate.
Il est très rare qu’il y ait une réaction retardée, dans ce cas il s’agit d’une allergie retardée.

 

  1. Les patch tests / atopy patch tests

Ils servent à diagnostiquer les allergies retardées qui n’impliquent pas les IgE.
On applique sur la peau du dos pendant 48h un aliment natif ou un extrait alimentaire.
Ils permettent d’aider à diagnostiquer les allergies retardées des bébés qui souffrent de RGO, douleurs abdominales, diarrhées, constipation, eczéma.
L’aliment natif ou extrait commercial est déposé dans des cupules de diamètre de 12mm et doivent être posés sur une peau qui n’a pas reçue de dermoticoïdes depuis plus de 7 jours. Ils sont retirés 48h plus tard, et la lecture se fait au troisième jour après la pose, soit à 72h.
Le test est considéré comme positif s’il y a apparition d’une rougeur cutanée accompagnée de micro vésicules d’eczéma.
Ils sont fiables et entraînent peu de faux positifs. En revanche il peut y avoir de faux négatifs, d’où leur utilisation discutée.

 

  1. Patch tests pour allergies de contact

On dilue dans de la vaseline des substances chimiques qui sont déposées dans des cupules de 8mm et ensuite collées sur le dos pendant 48h.

 

Le test labial

On dépose l’aliment frais ou sous forme d’extrait sur la zone muqueuse de la lèvre inférieure pendant un temps n’excédant pas deux minutes. Un coton est posé entre la gencive et a lèvre. La réaction est interprétée après 15 minutes. On distingue cinq stades : déplissement de la lèvre, urticaire de la joue ou du menton, œdème local avec rhino-conjonctivite, réaction généralisée. Comme un prick test, il peut être positif alors que la consommation de l’aliment est toléré, il est donc peu performant.

 

Le test de provocation orale

Il est considéré comme la référence en matière de diagnostic d’allergie alimentaire.

Le principe est de faire consommer l’aliment pour provoquer les symptômes sous surveillance médicale/ dans un cadre hospitalier, afin de mesurer la gravité des symptômes et d’être capable d’intervenir en cas de réaction grave.

L’aliment peut être consommé en ouvert, simple aveugle (seul le médecin sait les quantités), double aveugle (ni le médecin ni le patient ne connaissent les quantités) et les quantités progressivement augmentées.

Il est préférable de réaliser ce test à jeun (et pour les bébés et enfants, un jeun de 2h précédant le TPO)

Il peut servir au cours de la réintroduction à évaluer le seuil de tolérance.

Il faut avoir fait au préalable une éviction d’un mois et ne pas avoir utilisé d’anti histaminiques pendant une semaine.

Les problèmes : il coûte cher, sa durée (1 jour), le risque de nocebo s’il n’est pas réaliser en aveugle, et il ne reproduit pas les conditions de la vie courante.

 

Les épreuves fonctionnelles respiratoires

Il permet de diagnostiquer et évaluer la gravité de l’évolution d’une maladie asthmatique.

Ce test demande la coopération active du patient. Il doit savoir inspirer et expirer à différentes intensités sur commande, ce qui exclut les enfants en très bas âge. L’utilisation d’un pince –nez permet d’avoir une expiration maximale sans fuite nasale.

 

 

Bibliographie
– Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017
– L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012
– Les allergies et intolérances alimentaires : Fiches pratiques sur 14 allergènes majeurs, Nathalie Cayot et Philippe Cayot
– L’Homme malade de son environnement, Dr Michel Aubier
– 1001 allergies et intolérances : comment les repérer et les soigner efficacement, Dr Catherine Quéquet
– Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon
– Les allergies : petit guide visuel, Pr Jocelyne Just
– Asthme et allergies : 100 questions / réponses de médecins, Antoine Magnan
– Mieux vivre avec l’asthme, Pr Pierre Duroux, Pr Michel de Bouchaud, Marie-Dominique Le Borgne
– Rhume des foins et allergies du nez, Dr Denis Vincent et Dr Lucile Bensignor-Clavel
–  Les allergies le nouveau fléau ?, Dr Pierrick Hordé
– Allergie alimentaire chez l’enfant, Dr Fabienne Rancé et Dr Etienne Bidat
– Maladies chroniques et allergies aux sulfites, Bertrand Waterman
–  Se libérer du gluten : le guide de la sensibilité au gluten et de la maladie coeliaque, Dr Alessio Fasano
– Ce lait qui menace les femmes, Dr Raphaël Nogier
– L’alimentation ou la troisième médecine, Dr Seignalet
– Intolérances alimentaires, sensibilités, allergies, Florence Arnaud et Véronique Chazot.

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Diagnostiquer une allergie

Comment poser le diagnostic d’une allergie ?

A ce jour le diagnostic d’une allergie est une tâche complexe, du fait des différents types d’allergies et que les tests ne permettent pas d’identifier toutes les différentes réactions immunitaires. Les allergies immédiates (IgE médiées) restent plus aisées à diagnostiquer par l’intermédiaire de prise de sang et prick tests, même si les tests ne sont pas infaillibles.

Concernant les allergies retardées, la situation est plus complexe, et même s’il est possible de s’appuyer sur des patch tests, ils ne sont pas infaillibles non plus.

 

Un allergologue à l’écoute utilisera plusieurs outils en sa possession pour établir un diagnostic :

  • Un interrogatoire : Des informations très précises et détaillées sur le cadre de vie, type de lieu de vie, humidité, moisissures, animaux ; habitudes alimentaires, le lieu de travail/de scolarisation (aussi pour écarter d’éventuelles réactions toxiques, fausses allergies) et l’apparition des symptômes, mais aussi les antécédents familiaux.
  • Un journal alimentaire afin d’établir des liens.
  • Des tests (prises de sang, prick tests, patch tests avec aliments natifs) en gardant en tête qu’ils peuvent être négatifs malgré allergie réelle.

 

L’intérêt d’un diagnostic par un professionnel

II permet de

  • Pouvoir être équipé pour une éventuelle réaction allergique avec une trousse si ingestion ou mise en contact accidentelles avec l’allergène. Certaines réactions allergiques peuvent entraîner la mort, mais il y a également un inconfort quotidien.
  • Obtenir un PAI (plan d’accueil individualisé) pour l’école ou la crèche,
  • Obtenir des informations éventuelles sur les situations à risque, conduites à tenir.

 

Les allergologues préconisent souvent la réintroduction de par leur formation, mais elle n’est pas obligatoire, ni garantit une amélioration de la qualité de vie, sachant que les symptômes allergiques peuvent évoluer tout au long de la vie et sembler disparaître, alors qu’ils sont présents sous une autre forme. Le principe de santé prime. 

 

 

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Les allergies croisées

Les allergies croisées sont dues à la présence de structures semblables ou très voisines dans des substances aussi différentes que des pollens, des aliments ou des poils d’animaux, etc. Lors de réaction allergique croisée, la personne allergique réagit non pas à l’allergène auquel il est sensible mais à un allergène qui lui ressemble dans sa structure.

Les allergies croisées les plus fréquentes surviennent entre des pollens, entre des aliments ou entre des pollens et des aliments.

Il est possible de noter des fluctuations saisonnières des allergies croisées avec une diminution ou tolérance à certains fruits en automne et en hiver, lorsque les pollens sont moins présents dans l’air.

Il n’est pas toujours judicieux d’exclure les croisés en cas d’éviction, si on n’a jamais réagi à l’aliment. En revanche en cas d’éviction stricte avec certains aliments et du fait de la ressemblance très marquée entre certains allergènes et du risque élevé de réaction croisée, il est préférable d’exclure les croisés aussi (exemple éviction du lait de vache et lait de brebis, chèvre).

 

Allergies croisées entre pollens

Pollen Réaction croisée possible à
bouleau Aulne, charme, noisetier, chêne, châtaigner, olivier, frêne, lilas, phléole, chiendent, ambroisie, armoise

 

Source du tableau : https://www.stallergenesgreer.fr/allergies-croisees

 

Allergies croisées entre pollens et aliments

Allergène respiratoire Réactions croisées fréquentes Réactions croisées rares
Pollen de bouleau Rosacées : Pommes, poire, pêche, prune, cerises, abricot, nectarine

Kiwi

Fruits à coque : noisette, amande, noix

Légumes : céleri, céleri rave, carottes, pommes de terre

Légumineuses : arachide, soja

Rosacées : fraise, nèfle

Autres fruits : banane, figue, raison, grenade, pastèque, kaki, fruit du jacquier

Légumes : fenouil, poivron, tomate, aubergine, endive, salade verte

Légumineuses : haricot vert

Epices : anis, coriandre,  persil, cumin, paprika

Pollen de cyprès Pêche Orange
Pollen de graminées Farine de blé, orange, tomate, poivron, kiwi, melon, arachide
Pollen d’ambroisie Melon, pastèque Concombre, banane
Latex d’hévéa (hévéine, chinitase) Avocat, banane, kiwi, melon, fruit de la passion, papaye, figue, châtaigne, sarrasin Rosacées : pomme, pêche, abricot, cerise, amande

Noix, noisette, sésame, céleri

Pollen d’armoise Epices : anis, aneth, céleri, cumin, fenouil, coriandre, persil

Légumes : carottes

Miel

Epices : poivre, carvi

camomille

Pollen de plantain Melon
Pariétaire pistache  
Ficus figue  
Acariens domestiques Crustacés, mollusques Coquillages, escargots terrestres
Poils et squames de chat Viande de porc et viandes rouges de mammifères
Plumes d’oiseaux Jaune d’œuf

Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017

Pour l’ajout du pariétaire et ficus,  source : Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon, 2011

 

 

Allergies croisées entre aliments

Allergie à Réaction croisée possible à
Œuf Volaille
Lait de vache Viande de bœuf, veau, lait de chèvre, lait de brebis, lait de jument, laits de mammifère
Arachide Soja, pois, lentilles, lupin, autre fruit à coque
Sésame, moutarde Noisette, kiwi, autres graines
Poissons Autres poissons
Noisette Noix du brésil, noix de cajou
Crevette Crabe, homard
Blé Orge, seigle
Pêche Pomme, prune, cerise, poire
Melon Melon d’eau, banane, avocat

Source du tableau : https://www.stallergenesgreer.fr/allergies-croisees

 

Allergies croisées entre animaux

Allergie à Réaction croisée possible à
Chats Chien, rongeurs, cheval, bovins, porc
acariens Crevette, crabe, langouste, escargots, blatte

 

Allergies croisées entre pneumallergènes non polliniques et aliments

Allergie à Réaction croisée possible à
Acariens Escargot, crevette
Latex Kiwi, banane, avocat, châtaigne, melon
Oiseaux Œuf de poule, œuf de caille, viande de poulet, viande de dinde, lait de vache
Chat Viande de porc
Lupin Arachide

Source du tableau : https://www.stallergenesgreer.fr/allergies-croisees

 

 

 

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Les intolérances

Une intolérance suppose un manque d’enzymes qui ne permet pas au corps de digérer de manière appropriée une molécule. Le système digestif ne parvient donc pas à la casser, et cela provoque des symptômes digestifs : diarrhées, vomissements, mais il n’y a pas de réaction du système immunitaire (donc pas d’eczéma ou autre symptômes allergiques). Elles peuvent cependant, en fonction de l’intolérance, avoir des conséquences graves pour la santé.
L’ intolérance au gluten / maladie coeliaque : ce n’est pas une intolérance mais une maladie auto-immune, en cas de consommation de gluten, le système immunitaire attaque l’intestin grêle et abime la paroi intestinale. Le diagnostic se pose à l’aide de prise de sang et biopsies de l’intestin grêle pour confirmer les atteintes. Le traitement passe par l’éviction du gluten à vie.  Symptômes : maux de tête, diarrhées, douleurs, ballonnements, perte de poids, nausées, vomissements, troubles de la croissance. Cela peut aller jusqu’à une tumeur digestive. Lien https://www.afdiag.fr/ – éviction du gluten ici.

 

  • Intolérance au lactose / le déficit en lactase : le lactase est une enzyme dont le rôle est de digérer le sucre du lait (donc le lactose) peut causer des douleurs digestives, diarrhées, gaz. A savoir que cette enzyme est censée disparaître et cesser de fonctionner chez l’adulte de manière génétique. En fonction de l’ethnie, elle cesse de fonctionner plus ou moins vite. Elle n’est pas à confondre avec l’allergie aux protéines de lait de vache, ni avec la galactosémie, bien plus grave qui engage le pronostic vital. Le diagnostic se pose avec un test à l’urée ou grâce aux symptômes cliniques. Le traitement repose sur l’éviction du lactose dans l’alimentation. Symptômes : nausées, vomissement, diarrhées, douleurs, crampes, gaz. Lien : ici
  • Galactosémie / Déficit en GALT ou GALE

La galactosémie est une maladie où un sucre naturel, le galactose, s’accumule dans l’organisme. La principale source alimentaire du galactose est le lactose, présent dans le lait des mammifères. Chaque molécule de lactose est composée d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose.
Après ingestion, le lactose est rapidement dégradé au niveau de l’intestin par une enzyme (la lactase), qui libère ainsi du glucose et du galactose. Le galactose va passer ensuite dans le sang et entrer dans les cellules du foie pour y être transformé en glucose et en UDP-galactose. Deux enzymes, lorsqu’elles sont déficientes, peuvent provoquer la maladie galactosémie : la galactosyl-1-phosphate-uridyl-transférase (GALT) et l’uridine-diphosphate-galactose-4-épimérase (GALE).
Ce dysfonctionnement enzymatique a deux conséquences :
– une accumulation de galactose au sein de l’organisme, à l’origine des symptômes des premiers jours de vie (dysfonctionnement sévère du foie) qui guérissent sous traitement. De plus, l’accumulation d’autres métabolites toxiques dérivant du galactose peut provoquer une cataracte.
– une carence en UDP-galactose, sucre qui entre dans la composition de molécules complexes indispensables au bon fonctionnement du cerveau. Cette carence en UDP-galactose persiste malgré le traitement et explique les difficultés intellectuelles de certains enfants galactosémiques ; leur apparition est indépendante de la précocité du diagnostic et du bon suivi du régime. Le diagnostic repose sur le tableau clinique. Il est confirmé par le dosage biochimique des métabolites concernés, le dosage enzymatique et l’analyse moléculaire du gène GALT.

Le traitement revient à supprimer le galactose et le lactose de l’alimentation, donc également le lait maternel, les préparations commerciales classiques et de nombreux aliments (œuf, certains fruits et légumes, légumineuses). Symptômes : mauvaise prise alimentaire, un retard de croissance et des signes d’atteinte hépatique (ictère, tendance hémorragique, hypoglycémie, cirrhose du foie). En l’absence de traitement approprié (exclusion du galactose), l’évolution peut se faire vers une septicémie (à E coli) et le décès en période néonatale.  Complications : malgré un traitement adapté, la maladie peut se compliquer à long terme de déficits cognitif et moteur, et chez la fille d’une insuffisance ovarienne avec diminution de la fertilité et de la densité osseuse.

Liens : http://www.tousalecole.fr/content/galactos%C3%A9mie / https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=79239

 

  • Intolérance à l’histamine / déficit en diamine oxydase: Un déficit en diamine oxydase, une enzyme qui permet de dégrader l’histamine. La consommation d’alcool, conservateurs, aliments et certains médicaments peuvent diminuer son action. Ce déficit peut apparaître n’importe quand au cours de la vie. Le traitement repose sur un régime alimentaire pauvre en histamine et éventuellement des anti-histaminiques. Symptômes : rougeur soudaine, démangeaisons, troubles digestifs (diarrhées, nausées, vomissements, douleurs intestinales), chute de tension, vertige, palpitation, migraine, nez qui coule, rhume chronique, yeux rouge, lèvres gonflées. Lien : https://www.aha.ch/centre-allergie-suisse/info-allergies/allergies-intolerances/intolerances-alimentaires/intolerance-a-l-histamine/?oid=1472&lang=fr

 

  • Intolérance à l’alcool / déficit en alcool déshydrogénase : un déficit en alcool déshydrogénase génétique souvent retrouvé parmi différentes ethnies originaires d’Asie qui ne permet pas de dégrader l’alcool. Mais il est aussi possible d’avoir une réaction allergique à l’un des composants de l’alcool, l’alcool contient de l’histamine donc peut déclencher une ‘fausse’ réaction allergique, l’alcool peut augmenter une réaction allergique à un aliment et enfin il existe une hypersensibilité à l’alcool. Le traitement consiste à ne pas consommer d’alcool. Symptômes : rougeurs au niveau du visage, maux de tête, nausées, vomissements. Lien : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/intolerance-ou-allergie-a-lalcool-comment-reconnaitre-les-symptomes-2089519

 

  • L’intolérance aux fodmaps (fermentable oligosaccharides, disaccharides, monosaccharids and polyols) : elle peut causer des troubles digestifs, ballonnements, flatulences, douleurs. Lorsque la flore digestive est sujette à une fermentation importante, la consommation de certains aliments peut causer de la fermentation au niveau du côlon. Le traitement consiste à exclure certains aliments pendant une période et les réintroduire par famille. Symptômes : crampes, diarrhées, ballonnements, gaz. Lien : https://www.cerin.org/wp-content/uploads/woocommerce_uploads/2017/11/129-Intolerance-aux-FODMAPS.pdf

 

Liste des aliments riches en fodmaps

Type de sucre Sucre Sources
Oligosaccharides FOS (fructo-olog-saccharides)

GOS (galacto-oligo-saccharides)

Blé, orge, seigle, oignon, poireau, ail, échalote, topinambour, artichaut, betterave, fenouil, salsifi, chicorée, petits pois, lentilles, pois chiche, pistache, noix de cajou.
Disaccharides Lactose Lait, fromages frais non affinés.
Monosaccharides Fructose (en excès par rapport au glucose) Pomme, poire, mangue, cerise, pastèque, raison datte, asperge, sucre de table, pois mange-tout, miel, sirop de glucose, fructose.
Polyols Sorbitol, mannitol, maltito, xylitol Pomme, poire, abricot, cerise, fraise, nectarine, pêche, prune, pastèque, champignon, chou-fleu, chewing-gum et confiseries.

Source du tableau ‘Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives’, Dr Habib Chabane, 2017

 

  • Intolérance aux sucres / Déficit congénital en saccharose isomaltase (DCSI) : dans le cas du déficit congénital en saccharose isolmatase, il manque des enzymes pour digérer les oligosaccharides et disaccharides. Le diagnostic se fait avec une biopsie. Le traitement est un régime alimentaire particulier sans sucres ou amidon. Symptômes : diarrhées, distension et inconfort abdominal, flatulences, vomissements, prise de poids/taille insuffisante, déshydratation, malnutrition. Lien : https://www.la-vie-sans-sucre.fr/association-francaise-dcsi/

 

  • Favisme / déficit en G6PD : déficit dans une enzyme, la glucose-6-phosphate déshydrogénase. C’est l’intolérance la plus répandue. Des crises d’hémolyse aïgue sont déclenchées par un stress oxydatif important causé par une infection, l’ingestion de certains aliments comme les fèves (surtout crues), les boissons contenant de la quinine comme le Gini ou le Schweppes, de fortes doses de vitamine C (boissons enrichies, compléments alimentaires), certains médicaments : les sulfamides, ou des médicaments que s’ils sont prescrits à des doses supérieures aux doses usuelles (par exemple l’aspirine). L’exposition à certaines substances ou produits, comme le naphtalène ou le henné peuvent aussi déclencher des crises. Cette enzyme sert à protéger les globules rouges de certaines agressions. Le diagnostic se fait avec une prise de sang. Le traitement consiste à éviter certains aliments, médicaments, substances. Symptômes : anémie, fatigue ou pâleur inhabituelle, fièvre, frissons, douleurs dans les articulations, malaise, état de choc, urines foncées, ictère, essoufflement, tachycardie, crise d’hémolyse (destruction de globules rouges). Liens : http://www.tousalecole.fr/content/g6pd-d%C3%A9ficit-en-ou-favisme

 

  • Phénylcétonurie / déficit en phénylalanine hydroxylase : cette enzyme permet de transformer la phénylalanine en excès en tyrosine (autre acide aminé). L’excès de phénylalanine dans le sang est toxique pour le système nerveux, et perturbe le développement du cerveau de l’enfant, entraînant un retard mental. L’abaissement des taux de tyrosine entraîne un abaissement de la production de mélanine, ce qui fait que les enfants atteints ont tendance à avoir des cheveux, un teint et des yeux pâles. L’excès de phénylalanine est converti en phénylcétones qui seront excrétés dans l’urine, d’où le nom de la maladie. La sueur et l’urine de l’enfant atteint ont une odeur typique due à la présence de cétones. Le diagnostic : les enfants sont systématiquement dépistés lors du test de Guthrie (test consistant à prélever une goutte de sang au talon du nouveau née). L’enfant atteint peut vivre avec un développement cérébral normal, en suivant un régime pauvre en phénylalanine. Le traitement consiste donc en un régime pauvre en phénylalanine. On restreint la consommation d’aliment pouvant contenir la protéine produisant la phénylalanine, et la consommation d’aspartame. Cependant, il faut ajouter à ce traitement des comprimés d’acides aminés essentiels contenus dans ce type de nourriture, pour éviter un manque de ces acides. Symptômes : cheveux, teint, yeux pâles, retard mental, odeur de la sueur et des urines. Lien : http://www.tousalecole.fr/content/ph%C3%A9nylc%C3%A9tonurie

 

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Aliments riches en histamine ou tyramine, et histamo-libérateurs

L’histamine est une molécule normale de l’organisme qui dérive d’un acide aminé : l’histidine et qui joue en particulier un rôle de dilatation des petits vaisseaux et de resserrement des petites bronches. C’est donc la substance motrice de la réaction

La tyramine  est un acide aminé capable de stimuler la libération de médiateurs comme l’histamine.

 

 

Aliments Riches en histamine Libérateurs d’histamine Riches en tyramine
Boissons Boissons fermentées ou distillées : vins et vinaigre, bière Vins et alcool Vins blancs, champagne, vins d’Alsace
Viandes saucisses, jambon, toute charcuterie emballée, saucissons, foie de porc Viande de porc Saucisses fermentées, salami etc.

Gibier faisandé.

Poissons et crustacés Conserves de poisson : anchois, harengs, sardines, thon, maquereaux, saumon Crabe, crevette Conserves de poisson : anchois, hareng, thon
Fruits et légumes, jus de fruits et légumes Choux, épinards, tomates, agrumes, bananes, fraises Fraise, ananas, papaye, poivron, tomate, aubergines Raisin, figue, avocat, fèves, tomate , choux, épinards
Fruits sec Noix, noisettes, cacahuètes dans les pralinés, glace, biscuits, confiseries
Fromages Fromages fermentées : brie, camembert, gruyère, emmental,  gouda, parmesan, roquefort Fromages fermentées : brie, camembert au lait cru, gruyère, emmental, roquefort, parmesan, marolles etc
Autres Choucroute Chocolat, moutard, épices, blanc d’oeuf Chocolat, levure de bière

 

 

 

 

Aliments riches en histamine

 

Types d’aliments exemples
Boissons alcoolisées fermentées ou distillées

 

Charcuterie

 

 

Divers

 

Fromages fermentés

 

 

Fruits frais, jus

 

Fruits secs

 

Légumes

 

Œufs

 

Poissons, coquillages, crustacés

Bière, vin, vin de noix, liqueur de noisette

 

 

Saucisson sec, jambon sec et toute charcuterie emballée

 

Chocolat et cacao

 

Camembert, cheddar, emmental, gouda, parmesan, roquefort

 

Agrumes, bananes, fraises

 

Noix, noisettes, cacahuètes contenues dans les pralinés, glace, biscuits, confiserie, céréales

 

Blanc d’œuf

 

Thon, sardines, saumon, anchois, maquereaux, crustacés

Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon, 2011

 

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Les fausses allergies

Parfois, certains symptômes peuvent faire penser à des allergies mais n’en sont pas et dépendent d’autres mécanismes:

  • La consommation d’aliments riches en tyramine et histamine : comme la fraise, le chocolat, le vin qui peuvent déclencher des réactions du type allergique : urticaire, rougeurs etc.
  • L’intoxication alimentaire : les aliments consommés sont sales ou ont été mal conservés, ce qui a permis une prolifération bactérienne qui résulte en des difficultés digestives, diarrhées, vomissements, déshydratation.
  • L’intoxication à l’histamine : la consommation de poisson mal conservé (rupture de la de froid) est une cause de fausse réaction allergique. Les bactéries transforment l’histidine en histamine en des quantités que le corps ne peut tolérer. Cela peut causer des rougeurs, des maux de tête, des vomissements…
  • Le syndrome d’activation mastocytaire : les mastocytoses sont des maladies rares qui consistent en la prolifération anormale de mastocytaires qui reproduisent des réactions allergiques.
  • Un urticaire lié à une infection virale, parasitaire ou bactérienne.
  • Une diarrhée liée à une infection virale (gastro-entérite liée à un rotavirus, norovirus, adénovirus…)
  • Une colonisation bactérienne de l’intestin grêle ou système digestif, SIBO/ helicobacter pylori ou autre qui peut causer des diarrhées chroniques, de l’anémie, ballonnements, gaz. Une antibiothérapie peut être envisagée. Celles -i peuvent entraîner des allergies.
  • Une réaction à un produit irritant (tabac, produit ménager etc) : la substance est définie comme étant toxique, le corps ne sur réagit pas, il ne fait que réagir.
  • Les MICI et le syndrome du côlon irritable : maladie de crohn et rectocolite hémorragique, ou bien sont-elles des conséquences d’allergies ?

 

Les intolérances

Les symptômes d’intolérances peuvent ressembler à des allergies, mais dépendent d’un mécanisme différent, la carence enzymatique.

  • L’intolérance à l’histamine / déficit en diamine oxydase : c’est une enzyme qui permet de dégrader l’histamine. La consommation d’alcool, conservateurs, aliments et certains médicaments peuvent diminuer son action. Ce déficit peut apparaître n’importe quand au cours de la vie.
  • L’intolérance à l’alcool / déficit en alcool déshydrogénase : c’est un déficit enzymatique génétique souvent retrouvé parmi différentes ethnies originaires d’asie qui ne permet pas de dégrader l’alcool.
  • L’intolérance au lactose / déficit en lactase : le déficit en lactase, une enzyme dont le rôle est de digérer le sucre du lait (donc le lactose) peut causer des douleurs digestives, diarrhées, gaz. A savoir que cette enzyme est censée disparaître et cesser de fonctionner chez l’adulte de manière génétique. En fonction de l’ethnie, elle cesse de fonctionner plus ou moins vite.
  • La galactosémie / Déficit en GALT ou GALE : cette intolérance a des conséquences sévères pour la santé, dès les premiers jours de vie le galactose qui n’est donc pas assimilé, s’accumule et fait dysfonctionner le foie. Elle entraine aussi une des troubles de la croissance et peut mettre en jeu le pronostic vital. Tous types de lait doivent être évités (et cela comprend le lait maternel).
  • L’intolérance aux sucres / le déficit congénital en saccharase isolmatase (DCSI) : il manque des enzymes pour digérer les sucres et cela se manifeste par une malabsorption des oligosaccharides et des disaccharides. Cela suppose la mise en place très stricte d’un régime alimentaire sans sucres.
  • L’intolérance aux fodmaps (fermentable oligosaccharids, disaccharids, monosaccharids and polyols) : elle peut causer des troubles digestifs, ballonnements, flatulences, douleurs. Lorsque la flore digestive est sujette à une fermentation importante, la consommation de certains aliments peut causer de la fermentation au niveau du côlon.
  • Intolérance aux fèves ou favisme / déficit en G6PD : c’est une enzyme qui protège les globules rouges en cas d’agression. Lors de la consommation de fèves, aliments riches en quinine, quantité importante de vitamine C, certains médicaments cela déclenche une crise : malaise, changement du rythme cardiaque, ictère, douleurs…
  • Intolérance au gluten / maladie coeliaque : cette intolérance porte ‘mal’ son nom, car c’est une maladie auto-immune. Lorsque la personne coeliaque consomme du gluten, son propre système immunitaire attaque la paroi digestive et l’abîme. Elle entraîne des carences, troubles de la croissance, difficultés digestives et retentit de manière conséquente sur la santé générale, pouvant aller jusqu’au développement d’une tumeur.

Les intolérances plus en détail : ici.

 

L’hypersensibilité chimique multiple

« L’hypersensibilité chimique multiple (MCS) fut décrite dès les années cinquante par l’allergologue américain Theron G. Randolph, père de la médecine environnementale.

En 1987, le Dr Mark Cullen attribua au syndrome le nom de MCS (Multiple Chimical Sensitivity) et le définit comme “une affection acquise caractérisée par la répétition de symptômes touchant de multiples organes qui surviennent lors de l’exposition à diverses substances chimiques à des concentrations étant bien inférieures à celles connues pour entraîner des effets dans la population.”
Aujourd’hui, la maladie est classée à l’OMS dans le classement international des maladies.
Dans ses formes les plus sévères, le MCS peut mettre en danger la vie des patients. Il affecte leur qualité de vie, les contraignant à l’isolement social ou à l’éviction de certains lieux, en raison de trop fortes agressions chimiques (grandes surfaces, magasins, banques, mairies, etc…). »

Source : https://www.sosmcs.org/quest-que-le-mcs/

Les réactions aux médicaments sont très courantes chez les patients hypersensibles aux produits chimiques. Surveiller l’apparition de symptômes tels que spasmes musculaires, paresthésie, hyperesthésie ou hypoesthésie et agitation. Surveiller également l’apparition de gonflement local, urticaire, syncope, hyperventilation, convulsions, asthme, anaphylaxie sévère, inflammation du site de l’intervention, fatigue intense, aggravation de l’hypersensibilité.

Recommandations en cas de soins pour les personnes atteintes de MCS https://www.sosmcs.org/wp-content/uploads/2017/01/hospitalisation-et-medicaments.pdf?fbclid=IwAR2k_lzS4vBWnQeqhksQLqomKtYj25aLTrWv3bkX0iCVLrUpXbZIRFAj9Uo

 

Bibliographie

– Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017
– L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012
– Les allergies et intolérances alimentaires : Fiches pratiques sur 14 allergènes majeurs, Nathalie Cayot et Philippe Cayot
– L’Homme malade de son environnement, Dr Michel Aubier
– 1001 allergies et intolérances : comment les repérer et les soigner efficacement, Dr Catherine Quéquet
– Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon
– Les allergies : petit guide visuel, Pr Jocelyne Just
– Asthme et allergies : 100 questions / réponses de médecins, Antoine Magnan
– Mieux vivre avec l’asthme, Pr Pierre Duroux, Pr Michel de Bouchaud, Marie-Dominique Le Borgne
– Rhume des foins et allergies du nez, Dr Denis Vincent et Dr Lucile Bensignor-Clavel
–  Les allergies le nouveau fléau ?, Dr Pierrick Hordé
– Allergie alimentaire chez l’enfant, Dr Fabienne Rancé et Dr Etienne Bidat
– Maladies chroniques et allergies aux sulfites, Bertrand Waterman
–  Se libérer du gluten : le guide de la sensibilité au gluten et de la maladie coeliaque, Dr Alessio Fasano
– Ce lait qui menace les femmes, Dr Raphaël Nogier
– L’alimentation ou la troisième médecine, Dr Seignalet
– Intolérances alimentaires, sensibilités, allergies, Florence Arnaud et Véronique Chazot.

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Les différentes sensibilités aux aliments

 

maladie coeliaque : ici
allergies immédiates et retardées :
fausses allergies : ici
intolérances : par
tous les allergènes possibles : ici.

 

 

 

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Allergies immédiates et allergies retardées

Il existe différents types d’allergies, les mieux connues, reconnues et plus ‘facilement’ diagnostiquées sont les allergies immédiates, on parle aussi d’allergie IgE médiées.

Mais il existe aussi des allergies retardées, Elles sont bien plus ardues à diagnostiquer étant donné que ce ne sont pas les antigènes IgE qui réagissent. Le diagnostic peut être tenté à l’aide de patch testsèuèki(r avec aliments natifs, un journal alimentaire, une observation fine des symptômes.

  1. Allergies immédiates / allergies IgE médiées

Dans le cas des allergies immédiates se sont les antigènes IgE qui sont responsables de la réaction immunitaire. Elles présentent des symptômes qui sont souvent ‘spectaculaires’ et qui apparaissent très peu de temps après l’ingestion ou le contact avec l’aliment, généralement dans les minutes ou heures qui suivent.

Les symptômes sont urticaire, œdème, crise d’asthme, chute de la tension ou augmentation, anaphylaxie. Le pronostic vital peut être engagé, et il faut prévenir les urgences. Une personne allergique doit être équipé en conséquence pour contrer une réaction en cas d’accident (seringue d’adrénaline).

Les allergies immédiates se diagnostiquent avec des prises de sang et des prick tests.

Il est possible de développer une allergie immédiate n’importe quand dans sa vie. D’après le Dr Raphaël Nogier, les allergies immédiates sont des conséquences d’allergies retardées non prises en compte à d’autres aliments.

Il existe des allergies immédiates alimentaires, respiratoires, médicamenteuses, aux vénins d’hyménoptères, de contact.

 

  1. Les allergies retardées / allergies non IgE médiées

Les antigènes en cause n’ont pas encore été tous identifiés, on parle parfois d’une réaction immunitaire mettant en cause lymphocytes T, ou encore d’IgA.  (attention les prises de sang pour détecter les IGG ne peuvent être utilisées pour diagnostiquer des allergies retardées ni pour des allergies immédiates).

Ces allergies-là sont moins reconnues et difficiles à diagnostiquer car les prises de sang et prick tests sont négatifs. Des patch tests avec fioles ou aliments natifs (collés dans le dos pendant 48h) peuvent permettre de les diagnostiquer. Mais le diagnostic n’est pas infaillible et il peut y avoir de faux négatif, donc des allergies malgré des patchs négatifs.

Les symptômes apparaissent après un délai de quelques heures voire quelques jours et peuvent être très variés.

Un journal alimentaire, ou d’allergies, une éviction peuvent permettre d’identifier les substances en cause.  Les symptômes sont très variés.

Un point sur comment diagnostiquer une allergie ici, et les tests ici.

Attention ! le dosage des IGG ne permet pas encore de diagnostiquer les allergies retardées, car le corps produit naturellement des IGG lors de l’ingestion de tel ou tel aliment. L’étude de l’utilisation des IGG est encore au stade de la recherche. Il est important de ne pas se baser sur des prises de sang IGG pour réaliser une éviction.

 

Allergies alimentaires et allergies respiratoires

On peut supposer que l’allergie alimentaire causant du reflux et une irritation des muqueuses finit par entraîner des allergies respiratoires.

Il y a aussi des liens étroits entre les allergies alimentaires et respiratoires du fait des allergies croisées. Une personne ayant des allergies respiratoires peut développer des réactions allergiques à certains fruits ou légumes par exemple.

 

La marche allergique

Les premières allergies qui apparaissent chez le nourrisson sont les allergies alimentaires. Elles se manifestent par des réactions cutanées : plaques rouges, gonflement, eczéma, troubles digestifs : reflux, douleurs, diarrhées, constipation).

En grandissant les symptômes semblent s’atténuer mais l’enfant développe une allergie respiratoire (acariens, chat puis plus tard pollens sauf en région de fort taux de pression pollinique) qui se manifeste par des rhumes allergiques, de l’asthme, toux sèches à répétition, bronchites sifflantes, nez bouché.

 

Ce qui peut augmenter une réaction allergique :

  • L’effort : l’oxygène va être récupéré par les muscles et le système digestif sera donc privé de précieuses ressources, cela augmentant la perméabilité digestive. On parle aussi d’allergies révélées par l’effort.
  • La consommation d’alcool, de médicaments ou drogues qui rendent la paroi digestive plus perméable : anti-inflammatoires par exemple.
  • Les cycles menstruels
  • Une infection
  • Le stress, la contrariété, la fatigue

 

Bibliographie
– Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017
– L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012
– Les allergies et intolérances alimentaires : Fiches pratiques sur 14 allergènes majeurs, Nathalie Cayot et Philippe Cayot
– L’Homme malade de son environnement, Dr Michel Aubier
– 1001 allergies et intolérances : comment les repérer et les soigner efficacement, Dr Catherine Quéquet
– Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon
– Les allergies : petit guide visuel, Pr Jocelyne Just
– Asthme et allergies : 100 questions / réponses de médecins, Antoine Magnan
– Mieux vivre avec l’asthme, Pr Pierre Duroux, Pr Michel de Bouchaud, Marie-Dominique Le Borgne
– Rhume des foins et allergies du nez, Dr Denis Vincent et Dr Lucile Bensignor-Clavel
–  Les allergies le nouveau fléau ?, Dr Pierrick Hordé
– Allergie alimentaire chez l’enfant, Dr Fabienne Rancé et Dr Etienne Bidat
– Maladies chroniques et allergies aux sulfites, Bertrand Waterman
–  Se libérer du gluten : le guide de la sensibilité au gluten et de la maladie coeliaque, Dr Alessio Fasano
– Ce lait qui menace les femmes, Dr Raphaël Nogier
– L’alimentation ou la troisième médecine, Dr Seignalet
– Intolérances alimentaires, sensibilités, allergies, Florence Arnaud et Véronique Chazot.

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