Le mythe des pics de croissance

Lorsque l’on se retrouve avec un bébé qu’on trouve soudainement très ‘demandeur’, qui refuse de lâcher le sein, apposer l’étiquette de pics de croissance empêche de s’intéresser à ce qu’il se passe et essayer de comprendre celui-ci.

– est-ce que jusque là il/elle tétait trop peu, n’a pas pu téter assez et que par conséquent la lactation n’est plus en adéquation avec ce dont il a besoin, donc il/elle est obligé.e de fournir des efforts importants pour la relancer et obtenir le lait dont il a besoin?

– Est ce qu’il y a eu une séparation ou un évènement qui ont causé une insécurité/baisse de la lactation et que le bébé essaie de se rattraper?

– Est-ce que des tensions ou freins restrictifs viennent causer des difficultés de succion? Un inconfort qui apparait seulement maintenant car avant le bébé arrivait à compenser ‘mieux’ ou de manière moins visible?

– Est-ce qu’il y a une baisse conséquente pour une raison ou une autre et que la fréquence de ses tétées permet de compenser? Et de relancer? (Succion peu efficace, séparation prolongée, pas de tirage…)

– Est-ce qu’il/elle est malade, et/ou cherche à se soulager en tétant souvent?

– Est-ce qu’il a du reflux? Des allergies? Qu’il soulagerait par de la déglutition?

– Etc.

Parler de pics de croissance dès qu’il y a un changement ou qu’il se passe quelque chose c’est simplifier et ne pas prendre le temps de s’intéresser à ce qu’il se passe. Les bébés le méritent pourtant, les mères aussi. Pour leur qualité de vie durant l’allaitement, mais aussi pour le préserver le plus longtemps possible.

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Groupe de Soutien ‘Laitoile Allaitement’

Si vous cherchez le groupe de soutien Allaiter en maternant sur facebook, il a été mis en pause depuis quelques mois. Il reprend depuis peu avec un nouveau nom

‘Laitoile Allaitement’

Nouveau nom, mais mêmes (et vieilles) idées !

 

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Comment remédier à une confusion ou une grève

Il peut arriver qu’un bébé se mette à refuser le sein, du jour au lendemain, cela à n’importe quel moment de l’allaitement.
Que faire pour que le bébé reprenne le sein?

Voici quelques pistes possibles :
1. Faire une lune de miel avec son bébé :
chanter, bercer, faire du peau à peau, porter, prendre un bain ensemble, faire du cododo sécuritaire si ce n’est pas déjà le cas, se promener avec bébé contre soi en sling ou autre moyen de portage, proposer le sein allongée, en biological nurturing, laisser bébé le prendre, l’encourager
2. Proposer le sein la nuit ou pendant la sieste pour passer au delà des barrières conscientes.
3. Soulager les tensions :
à la maison avec bains, portage,  en évitant de consommer les allergènes s’il y a, et en consultant un chiropracteur orienté en pédiatrie.
4. Si baisse de la lactation, la relancer en tirant.
5. Si compléments privilégier un autre contenant que les biberons. (Tasse, dal etc)
6. Si tétine, la retirer. Offrir le sein à la place.
7. Consulter, le bébé peut être malade.

Il peut être pertinent de comprendre les causes du refus du sein pour y remédier et éviter que cela se reproduise à l’avenir.
Il est également plus prudent de consulter pour s’assurer que le bébé n’est pas malade, ne souffre pas pour une raison particulière et a besoin d’être soulagé.

Voici quelques causes possibles de refus

1. Grossesse et naissance
Un blocage physique, au niveau des cervicales (torticolis) ou de la mâchoire par exemple peuvent gêner bébé pour téter. Dans ce cas essayer diverses positions et voir un chiropracteur orienté en pédiatrie. Un bébé manipulé à la naissance fait souvent les frais de blocage, mais c’est parfois la position qu’il avait in utéro qui en est la source. Aussi une séparation à la naissance avec des réflexes qui n’ont pas pu se mettre en place, et la prise de biberons, la lactation qui ne peut pas se mettre en place, un bébé peut refuser le sein. Dans ce cas tirer son lait pour lancer la lactation, faire du peau à peau, porter, masser,   travailler les réflexes, voir un chiropracteur.

2. Odeurs et goût
-l’odeur du sein : il est déconseillé de se laver immédiatement après l’accouchement, l’odeur des seins permet à bébé de se diriger vers ceux-ci. tout au long de l’allaitement, l’application de produits parfumés (parfums, crème, gels lavants etc) peut jouer sur la prise du sein.
– un lait qui a changé de goût : à cause d’un engorgement, ou d’une mastite le lait peut devenir plus salé et le débit moins important. C’est aussi le cas lors de certains changements hormonaux comme pendant les règles ou lors d’une nouvelle grossesse. mais c’est aussi le cas à cause d’un aliment ou médicament ingéré.

3. Freins
un frein de langue, lèvre, buccal qui rend la tétée trop laborieuse pour le bébé comme une sorte de muselière

4. Allergies
Lorsque le bébé associe se nourrir avec ressentir de la douleur (reflux, oesophagite, douleurs digestives, douleurs lors des selles etc) il peut se mettre à espacer les tétées par crainte des sensations de brûlure et d’inconfort, voir refuser le sein. Les allergènes consommés par la mère passe dans le lait maternel et peuvent faire réagir le bébé. Tenir un journal alimentaire, voir un allergologue, tenter des évictions peut aider.

5. Usage de la force, cris
Un blocage psychologique peut causer un refus du sein, comme par exemple si quelqu’un a appuyé derrière la tête du bébé pour le forcer à téter à la maternité, ou quelqu’un de la famille. Ou encore une réaction trop violente de la part de la maman lors d’une tétée.

6. Évènement traumatisant
Un événement peut avoir perturbé le bébé: une visite, une séparation, un changement de rythme, moins d’attention. Dans ce cas l’encourager à reprendre le sein en le laissant lui-même gérer la situation en s’allongeant à côté de lui et en faisant du peau à peau, en lui parlant, en verbalisant.

7. Confusion
La prise de biberon avec un débit plus rapide et moins d’efforts à fournir par le bébé, l’usage d’une tétine, peuvent modifier la succion, faire baisser la lactation en supprimant des tétées et aller jusqu’’à une situation où le bébé va refuser catégoriquement le sein.

8. Baisse de la lactation
Une baisse de la lactation qui fait que le bébé refuse de téter (elle modifie aussi le goût du lait qui est de moins en moins sucré) Dans ce cas tirer avec un tire lait pour la relancer.

9. Mastite
Le goût du lait s’est modifié et peut décourager le bébé de téter. Tirer ou trouver un moyen de rétablir la circulation du lait dans le sein.

10. Dents
Le dédoublement des gencives et le perçage des dents qui modifient ses sensations au niveau de la bouche également.

11. Maladies
– Du muguet qui devient douloureux et douleurs à l’intérieur de la bouche,
– Une infection ou maladie (otite par exemple) qui perturbe le bébé,  cause des douleurs lors des tétées peut causer un refus du sein. Donc consulter et si possible lui proposer du lait tiré à la tasse.

12. Médicaments pris  ou soins reçus par la mère

Il peut arriver que la mère doive se traiter et que les médicaments fassent réagir le bébé également via le lait en modifiant le goût, la composition de celui-ci. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se soigner.

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Composition du lait maternel

Hamlet : “human alpha-lactalbumin made lethal to tumour cells” (HAMLET) «l’alpha-lactalbumine humaine rendue létale pour les cellules tumorales» (HAMLET), un complexe protéine-lipide tumoricide formé à la suite de la protéine la plus courante dans le lait maternel, l’alpha-lactalbumine, subissant un changement de conformation et se liant à l’acide oléique.  Source : https://www.pharmaceutical-technology.com/comment/breast-milk-and-oncology-2019/

Cellules souches : Les cellules souches sont les cellules « mères » à partir desquelles toutes les autres cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) se développent. La moelle osseuse constitue l’usine qui produit les cellules souches. Source : https://www.hema-quebec.qc.ca/cellules-souches/savoir-plus/cellules-souches.fr.html;jsessionid=748201233AC7142B7C0DA6A9FF2CA692

Facteurs antiparasitaires, antiviraux et antibactériens – anticorps: IgA, IgM, IgD, IgG, bifidobactéries, lactoferrine, oligosaccharides, caséine, cellules vivantes (macrophages, lymphocytes T et qui protègent contre les infections bactériennes, virales et parasitaire
Source : https://devsante.org/articles/allaitement-maternel-caracteristiques-et-avantages

Oligosaccharides (HMO) : Les oligosaccharides du lait humain (HMO) comprennent un groupe de glycanes structurellement complexes et non conjugués qui sont très abondants dans le lait maternel. Les HMO sont peu digérés dans le tractus gastro-intestinal et atteignent intacts le côlon, où ils façonnent le microbiote. Une petite fraction des HMO est absorbée, atteint la circulation systémique et est excrétée dans l’urine. Les HMO peuvent se lier aux récepteurs de surface cellulaire exprimés sur les cellules épithéliales et les cellules du système immunitaire et ainsi moduler l’immunité néonatale dans l’intestin du nourrisson, et éventuellement également dans tout le corps. De plus, il a été démontré qu’ils agissent comme des récepteurs leurres solubles pour bloquer la fixation de divers agents pathogènes microbiens aux cellules. Cette revue résume les connaissances actuelles sur les effets que les HMO peuvent avoir sur les infections, les allergies, les maladies auto-immunes et l’inflammation, et se concentrera sur le rôle des HMO dans la modification des réponses immunitaires en se liant aux récepteurs liés au système immunitaire.
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fped.2018.00190/full

Nucleotides : les nucléotides ont un rôle important dans la régulation du sommeil de l’enfant. Ils agissent sur le système nerveux central en le stimulant ou en l’apaisant, conduisant ainsi au calme et au sommeil.
Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0271531721000737

Probiotiques : qui ne sont plus à présenter
Prébiotiques sous la forme d’oligosaccharides HMO qui nourrissent les bonnes bactéries entre autre.

Antiproteases : agit en inhibant la protéase du virus (enzyme qui participe à la reconstruction des protéines virales à l’intérieur de la cellule). Lorsque celle-ci est bloquée, les nouveaux virus produits sont défectueux et ne peuvent plus infecter de nouvelles cellules.

Hormones : thyroxine, insuline, corrisom, prostaglandine qui protègent possiblement contre l’hypothyroïdie congénitale, régulent la glycémie, régularisent le métabolisme et favorise la maturation du système immunitaire.

Enzymes :  Amylases, Lipases, Lysozymes qui facilitent la digestion des aliments

Facteurs de croissance : ils aident à la maturation de la paroi intestinale – Cytokines
Interleukine-1β (IL-1β) IL-2, IL-4, IL-6, IL-8, IL-10, Facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF), Facteur de stimulation des colonies de macrophages (M-CSF), Facteurs de croissance dérivés des plaquettes, (PDGF) Facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF), Facteur de croissance -α des hépatocytes (HGF-α) HGF-β, Facteur de nécrose tumorale -α, Interferon-γ, Facteur de croissance épithéliale (EGF), Facteur de croissance transformant -α (TGF-α), TGF β1, TGF-β2, Facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-I) (ou somatomédine), Facteur de croissance analogue à l’insuline type II, Facteur de croissance du tissu nerveux (NGF), Erythropoïétine, Peptides (combinaisons d’acides aminés), HMGF I (facteur de croissance humain), HMGF II, HMGF III, Cholécystokinine (CCK), β-endorphines, Hormone parathyroïdienne (PTH), Peptide apparenté à l’hormone parathyroïdienne (PTHrP), β-défensine-1, Calcitonine, Gastrine, Motiline, Bombésine(peptide facteur de libération gastrique ou neuromédine bêta), Neurotensine, Somatostatine
Source : https://www.gifa.org/wp-content/uploads/2021/11/Whats_in_Milk_Tableau_comparatif_francais_2021.pdf

Mi-ARN : Les mi-ARN jouent un rôle très important dans des fonctions de base de notre organisme, ils interviennent notamment comme régulateur de la croissance, dans la différenciation cellulaire et dans le fonctionnement du métabolisme. Le lait maternel contient des mi-ARN en grande quantité

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Pourquoi continuer d’allaiter au delà de 2 ans

 

Entre 1 et 2 ans, le lait maternel couvre
29 % des besoins en énergie
43% des besoins en protéines
36 % des besoins en calcium
75 % des besoins en vitamine A
76 % des besoins en folate
94% des besoins en vitamine b12
60% des besoins en vitamine C

Source : pour 448ml de lait maternel, Dewey KG (2001), Nutrition, Growth, Complementary Feeding of Breastfed Infant. Pediatr Clin North Am.

Mais à 2 ans les bienfaits du lait maternel ne sont pas terminés.

En plus des macro-nutriments (glucides, lipides, protéines) et micro-nutriments (vitamines et minéraux) que le lait apporte à l’enfant depuis sa naissance, il contient des choses introuvables ailleurs :

– des souches de bonnes bactéries spécialement adaptées au profil du bébé et déterminées par le corps de la mère (probiotiques),
– de quoi nourrir ces bonnes bactéries pour qu’elles se développent et peuplent le système digestif mais pas que celui-ci (des prébiotiques),
– des enzymes,
– des facteurs de croissance humains
– des hormones humaines
– des acides aminés
– des cellules vivantes : globules blancs, cellules souches…..

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Grève du sein

Il peut arriver qu’un bébé se mette à refuser le sein, du jour au lendemain, cela à n’importe quel moment de l’allaitement.

Que faire pour que le bébé reprenne le sein?

Voici quelques pistes possibles :
1. Faire une lune de miel avec son bébé :
chanter, bercer, faire du peau à peau, porter, prendre un bain ensemble, faire du cododo sécuritaire si ce n’est pas déjà le cas, se promener avec bébé contre soi en sling ou autre moyen de portage, proposer le sein allongée, en biological nurturing, laisser bébé le prendre, l’encourager
2. Proposer le sein la nuit ou pendant la sieste pour passer au delà des barrières conscientes.
3. Soulager les tensions :
à la maison avec bains, portage,  en évitant de consommer les allergènes s’il y a, et en consultant un chiropracteur orienté en pédiatrie.
4. Si baisse de la lactation, la relancer en tirant.
5. Si compléments privilégier un autre contenant que les biberons. (Tasse, dal etc)
6. Si tétine, la retirer. Offrir le sein à la place.
7. Consulter, le bébé peut être malade.

Il peut être pertinent de comprendre les causes du refus du sein pour y remédier et éviter que cela se reproduise à l’avenir.

Il est également plus prudent de consulter pour s’assurer que le bébé n’est pas malade, ne souffre pas pour une raison particulière et a besoin d’être soulagé.

Voici quelques causes possibles de refus

1. Grossesse et naissance
Un blocage physique, au niveau des cervicales (torticolis) ou de la mâchoire par exemple peuvent gêner bébé pour téter. Dans ce cas essayer diverses positions et voir un chiropracteur orienté en pédiatrie. Un bébé manipulé à la naissance fait souvent les frais de blocage, mais c’est parfois la position qu’il avait in utéro qui en est la source. Aussi une séparation à la naissance avec des réflexes qui n’ont pas pu se mettre en place, et la prise de biberons, la lactation qui ne peut pas se mettre en place, un bébé peut refuser le sein. Dans ce cas tirer son lait pour lancer la lactation, faire du peau à peau, porter, masser,   travailler les réflexes, voir un chiropracteur.

2. Odeurs et goût
-l’odeur du sein : il est déconseillé de se laver immédiatement après l’accouchement, l’odeur des seins permet à bébé de se diriger vers ceux-ci. tout au long de l’allaitement, l’application de produits parfumés (parfums, crème, gels lavants etc) peut jouer sur la prise du sein.
– un lait qui a changé de goût : à cause d’un engorgement, ou d’une mastite le lait peut devenir plus salé et le débit moins important. C’est aussi le cas lors de certains changements hormonaux comme pendant les règles ou lors d’une nouvelle grossesse. mais c’est aussi le cas à cause d’un aliment ou médicament ingéré.

3. Freins
un frein de langue, lèvre, buccal qui rend la tétée trop laborieuse pour le bébé comme une sorte de muselière

4. Allergies
Lorsque le bébé associe se nourrir avec ressentir de la douleur (reflux, oesophagite, douleurs digestives, douleurs lors des selles etc) il peut se mettre à espacer les tétées par crainte des sensations de brûlure et d’inconfort, voir refuser le sein. Les allergènes consommés par la mère passe dans le lait maternel et peuvent faire réagir le bébé. Tenir un journal alimentaire, voir un allergologue, tenter des évictions peut aider.

5. Usage de la force, cris
Un blocage psychologique peut causer un refus du sein, comme par exemple si quelqu’un a appuyé derrière la tête du bébé pour le forcer à téter à la maternité, ou quelqu’un de la famille. Ou encore une réaction trop violente de la part de la maman lors d’une tétée.

6. Évènement traumatisant
Un événement peut avoir perturbé le bébé: une visite, une séparation, un changement de rythme, moins d’attention. Dans ce cas l’encourager à reprendre le sein en le laissant lui-même gérer la situation en s’allongeant à côté de lui et en faisant du peau à peau, en lui parlant, en verbalisant.

7. Confusion
La prise de biberon avec un débit plus rapide et moins d’efforts à fournir par le bébé, l’usage d’une tétine, peuvent modifier la succion, faire baisser la lactation en supprimant des tétées et aller jusqu’’à une situation où le bébé va refuser catégoriquement le sein.

8. Baisse de la lactation
Une baisse de la lactation qui fait que le bébé refuse de téter (elle modifie aussi le goût du lait qui est de moins en moins sucré) Dans ce cas tirer avec un tire lait pour la relancer.

9. Mastite
Le goût du lait s’est modifié et peut décourager le bébé de téter. Tirer ou trouver un moyen de rétablir la circulation du lait dans le sein.

10. Dents
Le dédoublement des gencives et le perçage des dents qui modifient ses sensations au niveau de la bouche également.

11. Maladies
– Du muguet qui devient douloureux et douleurs à l’intérieur de la bouche,
– Une infection ou maladie (otite par exemple) qui perturbe le bébé,  cause des douleurs lors des tétées peut causer un refus du sein. Donc consulter et si possible lui proposer du lait tiré à la tasse.

12. Médicaments pris  ou soins reçus par la mère

Il peut arriver que la mère doive se traiter et que les médicaments fassent réagir le bébé également via le lait en modifiant le goût, la composition de celui-ci. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se soigner.
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L’utilité des tétées nocturnes

Contrairement aux idées reçues, téter la nuit est très important pour plusieurs raisons.

Croissance optimale

Cela permet au bébé qui a un besoin de calories très important et constant de maintenir une alimentation régulière parfaitement adaptée à ses besoins et de ne pas se mettre en mode économie d’énergie (de plus en plus de phases de sommeil, moins d’éveils, moins de tétées, moins d’énergie, donc périodes de sommeil encore plus longues et courbe qui chute). Pour rappel la croissance d’un bébé est exponentielle. En très peu de temps il va grandir et grossir de manière conséquente, de manière visible mais aussi d’une manière qui l’est moins (croissance cérébrale). Il a donc besoin d’apports consistants, considérables, fréquents. L’allaitement la nuit est une des clés d’un bébé qui grandit bien.

Tétées facilitées

Les tétées au calme la nuit, allongé contre la mère sont des tétées facilitées pour le bébé. Il n’y a pas de stimulation extérieure (bruit, lumière) et il peut se concentrer pleinement sur la tétée et être particulièrement efficace, et réaliser de réelles tétées nutritives. Cela peut lui permettre de rattraper des tétées moins efficaces et moins nombreuses la journée lorsqu’il y a eu beaucoup d’évènements, d’agitation. De plus, il n’a pas à porter le poids de son corps donc cela peut supposer moins d’efforts de sa part. Certains bébés avec des problématiques particulières n’acceptent de tétées qu’allongés.

Maintien de la lactation

Lorsque les tétées sont trop espacées, un signal est envoyé au cerveau pour réduire la production de lait.

Des tétées nocturnes permettent de maintenir le signal selon lequel il faut maintenir la lactation, et avoir une belle production. La présence de tétées nocturnes est déterminante dans le maintien d’une belle production de lait maternel au long terme.

Hormones et goût du lait

La composition du lait maternel ne cesse de changer au cours de la journée et de la nuit pour s’adapter aux besoins du bébé. La presence d’hormones évolue elle aussi notamment pour que le corps du bébé puisse intégrer le cycle circadien.

Le goût du lait maternel évolue aussi, et la nuit est le moment où le lait maternel va être le moins parfumé par les aliments consommés par la mère. Le bébé peut donc préférer celui-ci à ce moment là.

Réconfort et réduction du risque de mort subite du nourrisson

Le fait de téter la nuit permet aussi au bébé ou à l’enfant de se rassurer, de sentir qu’il y a une présence et qu’il n’est pas seul. Cela permet donc de calmer toute angoisse ou crainte et d’apaiser le cerveau archaïque qui n’est pas en mesure de se réguler seul. Les tétées nocturnes signifient également des ‘semi’ réveils ce qui signifie que au lieu de rester dans un sommeil trop profond le cerveau reste actif et par conséquent c’est un facteur de protection contre la mort subite du nourrisson.

Les hormones et la mère

La mère bénéficie aussi des tétées nocturnes, des hormones étant libérées dans son corps lors de celles-ci. Ce sont des apports non négligeables en ocytocine et endorphines, qui apportent une sensation de bien être et facilitent l’endormissement.

La nature est bien faite!

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Otites

Les otites restent un phénomène assez fréquent chez les jeunes enfants. Mais quelles en sont les causes?

Voici des extraits de deux livres qui permettent d’explorer des pistes.

 

 

 

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Endormir au sein

On reproche souvent aux mères d’endormir leur bébé, bambin ou enfant au sein, que celui-ci leur réclame le sein pour dormir, ou ne s’endort qu’au sein. On les pousse à croire que c’est mal et que cela doit être à tout prix changé pour de meilleures habitudes, plus saines et plus acceptables.

Est-ce que la mère choisit la facilité en endormant son enfant au sein?
Pour commencer, pourquoi priver une mère de quelque chose qui lui facilite la vie quand on connait la charge mentale et physique de ce rôle?
Ensuite ce n’est pas un choix mais une évidence, qui correspond à la réalité physiologique des enfants.

Il n’est pas nécessaire de casser ce besoin de lait, de réconfort, de sécurité.

Pourquoi endormir au sein n’est pas une mauvaise habitude?

Sécurité

Cela ne rend pas un enfant dépendant de sa mère, il l’est déjà. Le petit humain est un mammifère qui vient au monde non fini avec un cerveau en pleine construction. La proximité physique avec ses parents, en particulier avec le corps dans lequel il a vécu ses premiers mois est un besoin fondamental qui permet à son cerveau de se sentir en sécurité, et donc de pouvoir se développer à son plein potentiel. Les stimulations physiques, olfactives, sonores qu’engendrent ces contacts vont déclencher de la production d’ocytocine, qui est une hormone aidant le développement du cerveau. A l’inverse un bébé seul, stressé est plus probable de produire du cortisol, hormone du stress, qui inhibe le développement du cerveau. Le moment de l’endormissement est un moment de vulnérabilité particulière, qui crée une instabilité naturelle. La meilleure manière de permettre à un enfant de se construite et d’être capable de gérer ses émotions est de le sécuriser quand il en a besoin.

Le pouvoir de la tétée

Des tétées fréquentes, à volonté, au cours de la journée et de la nuit sont le secret d’une lactation adaptée à la croissance du bébé et d’une belle courbe. Les tétées nocturnes sont à préserver, car le bébé dans un environnement calme est moins distrait, tète plus efficacement, et le corps de la mère est aussi particulièrement réceptif à cette stimulation. Chaque suppression de tétées est une perte pour l’allaitement, et non un gain. Le lait maternel est fait pour être consommé de manière fréquente, autant de jour que de nuit, il se digère bien et très vite, et s’adapte aux besoins spécifiques de l’enfant.

Privation de paix et d’alimentation

Éloigner un enfant de sa source d’alimentation le laisse avoir faim à un moment où il est naturel pour lui de se nourrir. Où le lait va s’adapter précisément à ses besoins et contenir des hormones qui vont l’aider à s’endormir et à se repérer dans le cycle de la journée.

Éloigner un enfant de sa source de sécurité le rend inquiet. Au lieu de nager dans de l’ocytocine et que le cerveau se mette au repos en paix, l’angoisse, l’inquiétude peuvent l’assaillir.

Privation du lien et des besoins

Empêcher une mère de faire téter son enfant pour qu’il s’endorme est lui ajouter une tâche supplémentaire dans sa journée et la priver d’un moment de (re)connection et de repos bénéfique aux deux. Ce sont des retrouvailles pour que l’enfant se laisse aller au sommeil plus facilement.

Refuser des tétées d’endormissement c’est éloigner un enfant de lui même, de sa nature et de ses besoins les plus profonds. C’est perturber son allaitement, et lui refuser l’accès à du lait maternel, dont il a tant besoin.

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Sources scientifiques au sujet de la confusion

Souvent lorsqu’on parle de la confusion, des personnes interviennent pour la minimiser, dire qu’elle n’est pas si grave, rattrapable, que c’est peu courant, voire que ce risque n’existe pas et que ce sont des fabulations.

Le problème est que:

– il existe des sources  scientifiques qui valident  l’existence de risque de sevrage avec l’usage d’une tétine ou biberon. (Et bien plus qu’une)

– les discours banalisant la confusion se basent souvent sur des expériences personnelles. C’est normal d’avoir fait des choix pour sa propre famille, mais c’est problématique de faire de la désinformation auprès des autres.

– l’importance d’être allaité et de la poursuite de l’allaitement est rarement pris en compte par les professionnels de santé car ils n’ont pas été sensibilisés à la question.

– Il est courant aussi que les parents se retrouvent dans une position commerciale plutôt qu’aidante, à entendre un discours réconfortant pour qu’ils restent de ‘bons clients’.

L’OMS, Organisation mondiale  la Santé, fondée par les Nations Unies en 1948, rassemble 194 Etats et des experts de ses différente pays pour d’émettre des recommandations basées sur la science et les recherches  afin d’améliorer la santé de tous. Elle ne s’adresse pas aux pays du tiers monde mais à tous les humains.

Elle réunit les meilleures ressources possibles pour veiller à la santé de tous.

L’OMS dit que “L’allaitement au sein est un moyen sans égal de fournir une alimentation idéale permettant une croissance et un développement sains du nourrisson; il fait aussi partie intégrante du processus reproducteur, avec des répercussions importantes sur la santé de la mère. Les données dont on dispose ont montré que, pour l’ensemble d’une population, l’allaitement exclusif au sein pendant les 6 premiers mois est le mode d’alimentation optimal du nourrisson.”

Source : https://www.who.int/nutrition/topics/exclusive_breastfeeding/fr

Il existe aussi une méta-analyse au sujet des risques de la tétine pour l’allaitement exclusif rassemblant 46 études. Ces 46 études ont été sélectionnées sur la base de la rigueur d’analyse et de méthodologie, pour essayer d’exclure ce qui supposerait des biais. La conclusion de celle-ci est que l’usage de la tétine augmente de 250 % les risques de sevrage précoce de l’allaitement.

Pour toutes les personnes qui veulent la méta analyse en entier, envoyez-moi un mail à maman.lune.des.etoiles@gmail.com

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