Appel à contribution

Le site mamanlune.com existe maintenant depuis 7 ans.

Son objectif était/est de diffuser gratuitement, sans contrepartie et sans publicité de l’information aux parents, en particulier les mères sur le maternage et l’allaitement pour accompagner leurs questionnements face à la nouveauté qu’est la vie avec son bébé.

Aujourd’hui, je fais un appel à contribution pour maintenir le site à flot.

L’échéance concernant les frais d’hébergement pour l’année approche (le 24 janvier 2023) et celle-ci s’élève à 140 euros.

Voici une adresse paypal pour celles et ceux qui souhaitent / peuvent participer au financement de l’hébergement du site.

maman.lune.des.etoiles@gmail.com

Merci

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Composition du lait maternel

Hamlet : “human alpha-lactalbumin made lethal to tumour cells” (HAMLET) «l’alpha-lactalbumine humaine rendue létale pour les cellules tumorales» (HAMLET), un complexe protéine-lipide tumoricide formé à la suite de la protéine la plus courante dans le lait maternel, l’alpha-lactalbumine, subissant un changement de conformation et se liant à l’acide oléique.  Source : https://www.pharmaceutical-technology.com/comment/breast-milk-and-oncology-2019/

Cellules souches : Les cellules souches sont les cellules « mères » à partir desquelles toutes les autres cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) se développent. La moelle osseuse constitue l’usine qui produit les cellules souches. Source : https://www.hema-quebec.qc.ca/cellules-souches/savoir-plus/cellules-souches.fr.html;jsessionid=748201233AC7142B7C0DA6A9FF2CA692

Facteurs antiparasitaires, antiviraux et antibactériens – anticorps: IgA, IgM, IgD, IgG, bifidobactéries, lactoferrine, oligosaccharides, caséine, cellules vivantes (macrophages, lymphocytes T et qui protègent contre les infections bactériennes, virales et parasitaire
Source : https://devsante.org/articles/allaitement-maternel-caracteristiques-et-avantages

Oligosaccharides (HMO) : Les oligosaccharides du lait humain (HMO) comprennent un groupe de glycanes structurellement complexes et non conjugués qui sont très abondants dans le lait maternel. Les HMO sont peu digérés dans le tractus gastro-intestinal et atteignent intacts le côlon, où ils façonnent le microbiote. Une petite fraction des HMO est absorbée, atteint la circulation systémique et est excrétée dans l’urine. Les HMO peuvent se lier aux récepteurs de surface cellulaire exprimés sur les cellules épithéliales et les cellules du système immunitaire et ainsi moduler l’immunité néonatale dans l’intestin du nourrisson, et éventuellement également dans tout le corps. De plus, il a été démontré qu’ils agissent comme des récepteurs leurres solubles pour bloquer la fixation de divers agents pathogènes microbiens aux cellules. Cette revue résume les connaissances actuelles sur les effets que les HMO peuvent avoir sur les infections, les allergies, les maladies auto-immunes et l’inflammation, et se concentrera sur le rôle des HMO dans la modification des réponses immunitaires en se liant aux récepteurs liés au système immunitaire.
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fped.2018.00190/full

Nucleotides : les nucléotides ont un rôle important dans la régulation du sommeil de l’enfant. Ils agissent sur le système nerveux central en le stimulant ou en l’apaisant, conduisant ainsi au calme et au sommeil.
Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0271531721000737

Probiotiques : qui ne sont plus à présenter
Prébiotiques sous la forme d’oligosaccharides HMO qui nourrissent les bonnes bactéries entre autre.

Antiproteases : agit en inhibant la protéase du virus (enzyme qui participe à la reconstruction des protéines virales à l’intérieur de la cellule). Lorsque celle-ci est bloquée, les nouveaux virus produits sont défectueux et ne peuvent plus infecter de nouvelles cellules.

Hormones : thyroxine, insuline, corrisom, prostaglandine qui protègent possiblement contre l’hypothyroïdie congénitale, régulent la glycémie, régularisent le métabolisme et favorise la maturation du système immunitaire.

Enzymes :  Amylases, Lipases, Lysozymes qui facilitent la digestion des aliments

Facteurs de croissance : ils aident à la maturation de la paroi intestinale – Cytokines
Interleukine-1β (IL-1β) IL-2, IL-4, IL-6, IL-8, IL-10, Facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF), Facteur de stimulation des colonies de macrophages (M-CSF), Facteurs de croissance dérivés des plaquettes, (PDGF) Facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF), Facteur de croissance -α des hépatocytes (HGF-α) HGF-β, Facteur de nécrose tumorale -α, Interferon-γ, Facteur de croissance épithéliale (EGF), Facteur de croissance transformant -α (TGF-α), TGF β1, TGF-β2, Facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-I) (ou somatomédine), Facteur de croissance analogue à l’insuline type II, Facteur de croissance du tissu nerveux (NGF), Erythropoïétine, Peptides (combinaisons d’acides aminés), HMGF I (facteur de croissance humain), HMGF II, HMGF III, Cholécystokinine (CCK), β-endorphines, Hormone parathyroïdienne (PTH), Peptide apparenté à l’hormone parathyroïdienne (PTHrP), β-défensine-1, Calcitonine, Gastrine, Motiline, Bombésine(peptide facteur de libération gastrique ou neuromédine bêta), Neurotensine, Somatostatine
Source : https://www.gifa.org/wp-content/uploads/2021/11/Whats_in_Milk_Tableau_comparatif_francais_2021.pdf

Mi-ARN : Les mi-ARN jouent un rôle très important dans des fonctions de base de notre organisme, ils interviennent notamment comme régulateur de la croissance, dans la différenciation cellulaire et dans le fonctionnement du métabolisme. Le lait maternel contient des mi-ARN en grande quantité

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Pourquoi continuer d’allaiter au delà de 2 ans

 

Entre 1 et 2 ans, le lait maternel couvre
29 % des besoins en énergie
43% des besoins en protéines
36 % des besoins en calcium
75 % des besoins en vitamine A
76 % des besoins en folate
94% des besoins en vitamine b12
60% des besoins en vitamine C

Source : pour 448ml de lait maternel, Dewey KG (2001), Nutrition, Growth, Complementary Feeding of Breastfed Infant. Pediatr Clin North Am.

Mais à 2 ans les bienfaits du lait maternel ne sont pas terminés.

En plus des macro-nutriments (glucides, lipides, protéines) et micro-nutriments (vitamines et minéraux) que le lait apporte à l’enfant depuis sa naissance, il contient des choses introuvables ailleurs :

– des souches de bonnes bactéries spécialement adaptées au profil du bébé et déterminées par le corps de la mère (probiotiques),
– de quoi nourrir ces bonnes bactéries pour qu’elles se développent et peuplent le système digestif mais pas que celui-ci (des prébiotiques),
– des enzymes,
– des facteurs de croissance humains
– des hormones humaines
– des acides aminés
– des cellules vivantes : globules blancs, cellules souches…..

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Grève du sein

Il peut arriver qu’un bébé se mette à refuser le sein, du jour au lendemain, cela à n’importe quel moment de l’allaitement.

Que faire pour que le bébé reprenne le sein?

Voici quelques pistes possibles :
1. Faire une lune de miel avec son bébé :
chanter, bercer, faire du peau à peau, porter, prendre un bain ensemble, faire du cododo sécuritaire si ce n’est pas déjà le cas, se promener avec bébé contre soi en sling ou autre moyen de portage, proposer le sein allongée, en biological nurturing, laisser bébé le prendre, l’encourager
2. Proposer le sein la nuit ou pendant la sieste pour passer au delà des barrières conscientes.
3. Soulager les tensions :
à la maison avec bains, portage,  en évitant de consommer les allergènes s’il y a, et en consultant un chiropracteur orienté en pédiatrie.
4. Si baisse de la lactation, la relancer en tirant.
5. Si compléments privilégier un autre contenant que les biberons. (Tasse, dal etc)
6. Si tétine, la retirer. Offrir le sein à la place.
7. Consulter, le bébé peut être malade.

Il peut être pertinent de comprendre les causes du refus du sein pour y remédier et éviter que cela se reproduise à l’avenir.

Il est également plus prudent de consulter pour s’assurer que le bébé n’est pas malade, ne souffre pas pour une raison particulière et a besoin d’être soulagé.

Voici quelques causes possibles de refus

1. Grossesse et naissance
Un blocage physique, au niveau des cervicales (torticolis) ou de la mâchoire par exemple peuvent gêner bébé pour téter. Dans ce cas essayer diverses positions et voir un chiropracteur orienté en pédiatrie. Un bébé manipulé à la naissance fait souvent les frais de blocage, mais c’est parfois la position qu’il avait in utéro qui en est la source. Aussi une séparation à la naissance avec des réflexes qui n’ont pas pu se mettre en place, et la prise de biberons, la lactation qui ne peut pas se mettre en place, un bébé peut refuser le sein. Dans ce cas tirer son lait pour lancer la lactation, faire du peau à peau, porter, masser,   travailler les réflexes, voir un chiropracteur.

2. Odeurs et goût
-l’odeur du sein : il est déconseillé de se laver immédiatement après l’accouchement, l’odeur des seins permet à bébé de se diriger vers ceux-ci. tout au long de l’allaitement, l’application de produits parfumés (parfums, crème, gels lavants etc) peut jouer sur la prise du sein.
– un lait qui a changé de goût : à cause d’un engorgement, ou d’une mastite le lait peut devenir plus salé et le débit moins important. C’est aussi le cas lors de certains changements hormonaux comme pendant les règles ou lors d’une nouvelle grossesse. mais c’est aussi le cas à cause d’un aliment ou médicament ingéré.

3. Freins
un frein de langue, lèvre, buccal qui rend la tétée trop laborieuse pour le bébé comme une sorte de muselière

4. Allergies
Lorsque le bébé associe se nourrir avec ressentir de la douleur (reflux, oesophagite, douleurs digestives, douleurs lors des selles etc) il peut se mettre à espacer les tétées par crainte des sensations de brûlure et d’inconfort, voir refuser le sein. Les allergènes consommés par la mère passe dans le lait maternel et peuvent faire réagir le bébé. Tenir un journal alimentaire, voir un allergologue, tenter des évictions peut aider.

5. Usage de la force, cris
Un blocage psychologique peut causer un refus du sein, comme par exemple si quelqu’un a appuyé derrière la tête du bébé pour le forcer à téter à la maternité, ou quelqu’un de la famille. Ou encore une réaction trop violente de la part de la maman lors d’une tétée.

6. Évènement traumatisant
Un événement peut avoir perturbé le bébé: une visite, une séparation, un changement de rythme, moins d’attention. Dans ce cas l’encourager à reprendre le sein en le laissant lui-même gérer la situation en s’allongeant à côté de lui et en faisant du peau à peau, en lui parlant, en verbalisant.

7. Confusion
La prise de biberon avec un débit plus rapide et moins d’efforts à fournir par le bébé, l’usage d’une tétine, peuvent modifier la succion, faire baisser la lactation en supprimant des tétées et aller jusqu’’à une situation où le bébé va refuser catégoriquement le sein.

8. Baisse de la lactation
Une baisse de la lactation qui fait que le bébé refuse de téter (elle modifie aussi le goût du lait qui est de moins en moins sucré) Dans ce cas tirer avec un tire lait pour la relancer.

9. Mastite
Le goût du lait s’est modifié et peut décourager le bébé de téter. Tirer ou trouver un moyen de rétablir la circulation du lait dans le sein.

10. Dents
Le dédoublement des gencives et le perçage des dents qui modifient ses sensations au niveau de la bouche également.

11. Maladies
– Du muguet qui devient douloureux et douleurs à l’intérieur de la bouche,
– Une infection ou maladie (otite par exemple) qui perturbe le bébé,  cause des douleurs lors des tétées peut causer un refus du sein. Donc consulter et si possible lui proposer du lait tiré à la tasse.

12. Médicaments pris  ou soins reçus par la mère

Il peut arriver que la mère doive se traiter et que les médicaments fassent réagir le bébé également via le lait en modifiant le goût, la composition de celui-ci. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se soigner.
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L’utilité des tétées nocturnes

Contrairement aux idées reçues, téter la nuit est très important pour plusieurs raisons.

Croissance optimale

Cela permet au bébé qui a un besoin de calories très important et constant de maintenir une alimentation régulière parfaitement adaptée à ses besoins et de ne pas se mettre en mode économie d’énergie (de plus en plus de phases de sommeil, moins d’éveils, moins de tétées, moins d’énergie, donc périodes de sommeil encore plus longues et courbe qui chute). Pour rappel la croissance d’un bébé est exponentielle. En très peu de temps il va grandir et grossir de manière conséquente, de manière visible mais aussi d’une manière qui l’est moins (croissance cérébrale). Il a donc besoin d’apports consistants, considérables, fréquents. L’allaitement la nuit est une des clés d’un bébé qui grandit bien.

Tétées facilitées

Les tétées au calme la nuit, allongé contre la mère sont des tétées facilitées pour le bébé. Il n’y a pas de stimulation extérieure (bruit, lumière) et il peut se concentrer pleinement sur la tétée et être particulièrement efficace, et réaliser de réelles tétées nutritives. Cela peut lui permettre de rattraper des tétées moins efficaces et moins nombreuses la journée lorsqu’il y a eu beaucoup d’évènements, d’agitation. De plus, il n’a pas à porter le poids de son corps donc cela peut supposer moins d’efforts de sa part. Certains bébés avec des problématiques particulières n’acceptent de tétées qu’allongés.

Maintien de la lactation

Lorsque les tétées sont trop espacées, un signal est envoyé au cerveau pour réduire la production de lait.

Des tétées nocturnes permettent de maintenir le signal selon lequel il faut maintenir la lactation, et avoir une belle production. La présence de tétées nocturnes est déterminante dans le maintien d’une belle production de lait maternel au long terme.

Hormones et goût du lait

La composition du lait maternel ne cesse de changer au cours de la journée et de la nuit pour s’adapter aux besoins du bébé. La presence d’hormones évolue elle aussi notamment pour que le corps du bébé puisse intégrer le cycle circadien.

Le goût du lait maternel évolue aussi, et la nuit est le moment où le lait maternel va être le moins parfumé par les aliments consommés par la mère. Le bébé peut donc préférer celui-ci à ce moment là.

Réconfort et réduction du risque de mort subite du nourrisson

Le fait de téter la nuit permet aussi au bébé ou à l’enfant de se rassurer, de sentir qu’il y a une présence et qu’il n’est pas seul. Cela permet donc de calmer toute angoisse ou crainte et d’apaiser le cerveau archaïque qui n’est pas en mesure de se réguler seul. Les tétées nocturnes signifient également des ‘semi’ réveils ce qui signifie que au lieu de rester dans un sommeil trop profond le cerveau reste actif et par conséquent c’est un facteur de protection contre la mort subite du nourrisson.

Les hormones et la mère

La mère bénéficie aussi des tétées nocturnes, des hormones étant libérées dans son corps lors de celles-ci. Ce sont des apports non négligeables en ocytocine et endorphines, qui apportent une sensation de bien être et facilitent l’endormissement.

La nature est bien faite!

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Otites

Les otites restent un phénomène assez fréquent chez les jeunes enfants. Mais quelles en sont les causes?

Voici des extraits de deux livres qui permettent d’explorer des pistes.

 

 

 

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Endormir au sein

On reproche souvent aux mères d’endormir leur bébé, bambin ou enfant au sein, que celui-ci leur réclame le sein pour dormir, ou ne s’endort qu’au sein. On les pousse à croire que c’est mal et que cela doit être à tout prix changé pour de meilleures habitudes, plus saines et plus acceptables.

Est-ce que la mère choisit la facilité en endormant son enfant au sein?
Pour commencer, pourquoi priver une mère de quelque chose qui lui facilite la vie quand on connait la charge mentale et physique de ce rôle?
Ensuite ce n’est pas un choix mais une évidence, qui correspond à la réalité physiologique des enfants.

Il n’est pas nécessaire de casser ce besoin de lait, de réconfort, de sécurité.

Pourquoi endormir au sein n’est pas une mauvaise habitude?

Sécurité

Cela ne rend pas un enfant dépendant de sa mère, il l’est déjà. Le petit humain est un mammifère qui vient au monde non fini avec un cerveau en pleine construction. La proximité physique avec ses parents, en particulier avec le corps dans lequel il a vécu ses premiers mois est un besoin fondamental qui permet à son cerveau de se sentir en sécurité, et donc de pouvoir se développer à son plein potentiel. Les stimulations physiques, olfactives, sonores qu’engendrent ces contacts vont déclencher de la production d’ocytocine, qui est une hormone aidant le développement du cerveau. A l’inverse un bébé seul, stressé est plus probable de produire du cortisol, hormone du stress, qui inhibe le développement du cerveau. Le moment de l’endormissement est un moment de vulnérabilité particulière, qui crée une instabilité naturelle. La meilleure manière de permettre à un enfant de se construite et d’être capable de gérer ses émotions est de le sécuriser quand il en a besoin.

Le pouvoir de la tétée

Des tétées fréquentes, à volonté, au cours de la journée et de la nuit sont le secret d’une lactation adaptée à la croissance du bébé et d’une belle courbe. Les tétées nocturnes sont à préserver, car le bébé dans un environnement calme est moins distrait, tète plus efficacement, et le corps de la mère est aussi particulièrement réceptif à cette stimulation. Chaque suppression de tétées est une perte pour l’allaitement, et non un gain. Le lait maternel est fait pour être consommé de manière fréquente, autant de jour que de nuit, il se digère bien et très vite, et s’adapte aux besoins spécifiques de l’enfant.

Privation de paix et d’alimentation

Éloigner un enfant de sa source d’alimentation le laisse avoir faim à un moment où il est naturel pour lui de se nourrir. Où le lait va s’adapter précisément à ses besoins et contenir des hormones qui vont l’aider à s’endormir et à se repérer dans le cycle de la journée.

Éloigner un enfant de sa source de sécurité le rend inquiet. Au lieu de nager dans de l’ocytocine et que le cerveau se mette au repos en paix, l’angoisse, l’inquiétude peuvent l’assaillir.

Privation du lien et des besoins

Empêcher une mère de faire téter son enfant pour qu’il s’endorme est lui ajouter une tâche supplémentaire dans sa journée et la priver d’un moment de (re)connection et de repos bénéfique aux deux. Ce sont des retrouvailles pour que l’enfant se laisse aller au sommeil plus facilement.

Refuser des tétées d’endormissement c’est éloigner un enfant de lui même, de sa nature et de ses besoins les plus profonds. C’est perturber son allaitement, et lui refuser l’accès à du lait maternel, dont il a tant besoin.

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Sources scientifiques au sujet de la confusion

Souvent lorsqu’on parle de la confusion, des personnes interviennent pour la minimiser, dire qu’elle n’est pas si grave, rattrapable, que c’est peu courant, voire que ce risque n’existe pas et que ce sont des fabulations.

Le problème est que:

– il existe des sources  scientifiques qui valident  l’existence de risque de sevrage avec l’usage d’une tétine ou biberon. (Et bien plus qu’une)

– les discours banalisant la confusion se basent souvent sur des expériences personnelles. C’est normal d’avoir fait des choix pour sa propre famille, mais c’est problématique de faire de la désinformation auprès des autres.

– l’importance d’être allaité et de la poursuite de l’allaitement est rarement pris en compte par les professionnels de santé car ils n’ont pas été sensibilisés à la question.

– Il est courant aussi que les parents se retrouvent dans une position commerciale plutôt qu’aidante, à entendre un discours réconfortant pour qu’ils restent de ‘bons clients’.

L’OMS, Organisation mondiale  la Santé, fondée par les Nations Unies en 1948, rassemble 194 Etats et des experts de ses différente pays pour d’émettre des recommandations basées sur la science et les recherches  afin d’améliorer la santé de tous. Elle ne s’adresse pas aux pays du tiers monde mais à tous les humains.

Elle réunit les meilleures ressources possibles pour veiller à la santé de tous.

L’OMS dit que “L’allaitement au sein est un moyen sans égal de fournir une alimentation idéale permettant une croissance et un développement sains du nourrisson; il fait aussi partie intégrante du processus reproducteur, avec des répercussions importantes sur la santé de la mère. Les données dont on dispose ont montré que, pour l’ensemble d’une population, l’allaitement exclusif au sein pendant les 6 premiers mois est le mode d’alimentation optimal du nourrisson.”

Source : https://www.who.int/nutrition/topics/exclusive_breastfeeding/fr

Il existe aussi une méta-analyse au sujet des risques de la tétine pour l’allaitement exclusif rassemblant 46 études. Ces 46 études ont été sélectionnées sur la base de la rigueur d’analyse et de méthodologie, pour essayer d’exclure ce qui supposerait des biais. La conclusion de celle-ci est que l’usage de la tétine augmente de 250 % les risques de sevrage précoce de l’allaitement.

Pour toutes les personnes qui veulent la méta analyse en entier, envoyez-moi un mail à maman.lune.des.etoiles@gmail.com

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La remise en cause de la confusion

La confusion est l’une des premières raisons de sevrage. (sources scientifiques au sujet de la confusion ici)
Introduire la prise de biberon, même un seul, ou une tétine, ou des bouts de sein, causent un état de confusion chez le bébé.
Les réflexes archaïques sont la pour assurer sa survie, et une séquence précise de mouvements est inscrite dans son cerveau pour lui permettre de s’alimenter. Celle-ci est adaptée à une succion au sein et non à un autre objet.
Lorsqu’on introduit un biberon ou autre objet, la succion va se modifier pour s’adapter, et le bébé n’utilise plus la succion adéquate, énergétique, active qui est nécessaire au sein pour obtenir du lait. Il va téter moins efficacement, drainer moins bien le sein.
La production de lait risque aussi rapidement de baisser, avec un manque de stimulation, des tétées étant remplacées par des compléments au biberon ou bien la tétine.
Le bébé se retrouve dans une situation où on interfère avec ses réflexes, on fait baisser la production de lait, et où il y a une source de lait où il faut travailler et où le débit diminue, une où le flot vient seul et est constant.Pourquoi ne parle-t-on pas de préférence ?
Parler de préférence n’est pas correct.
Un bébé ne préfère pas ne pas être allaité, ne plus recevoir de lait maternel, et prendre un biberon.
Il ne fait pas une préférence car ce n’est pas un choix pour lui.
C’est le choix des parents d’introduire des biberons, une tétine.
Le bébé se retrouve dans une situation où pour obtenir un aliment qui assure sa survie, il devient plus ‘simple’ de le prendre autrement.
On interfère avec sa réflexes archaïques, son besoin de survivre, alors qu’il peut y avoir une baisse de la lactation.
Il est confus, il ne préfère pas. On lui force la main.

Pourquoi ne parle-t-on pas de difficultés / troubles de la succion mais bien de confusion ?

Parce que la confusion n’arrive pas qu’aux bébés qui ont des difficultés de succion, des freins restrictifs, des tensions. Ils sont particulièrement touchés du fait des facteurs supplémentaires qui s’ajoutent.
N’importe quel bébé peut faire une confusion, cela n’a pas besoin d’être un bébé particulier, ni un bébé ‘bête’. Tous les bébés sont intelligents et ont besoin de pouvoir ête allaités le plus longtemps possible. Si on sème la pagaille dans les réflexes archaïques et le besoin de survivre, c’est à une autre forme de mécanisme que l’on fait appel : l’instinct de préservation. Reporter la responsabilité sur eux, ce n’est ni juste, ni approprié.

La succion du pouce et de la tétine ne sont pas des aides, mais des symptômes que quelque chose ne va pas. Autant explorer et être attentif aux signaux de difficultés.

 Rattraper une confusion?

Il n’est de plus pas facile de rattraper une confusion, parce qu’une fois installée cela suppose un investissement considérable, en temps, confiance, énergie, parfois même financier. Il faut parfois relancer la lactation, louer un tire lait, faire évaluer les difficultés du bébé, avoir confiance en soi, ne pas avoir de plus grand à s’occuper, être retournée au travail, avoir à se battre contre son entourage, parfois même le père.

Pourquoi ne veut-on pas parler de confusion ?

Le business
Ce n’est pas vendeur dans une société où l’allaitement n’est pas la norme. Très peu de bébés sont allaités, beaucoup sont en allaitement mixte et de très nombreux ont des tétines malgré qu’ils soient allaités. Eviter d’utiliser ce terme permet d’arrondir les angles, de ne pas avoir à présenter une information qui pourrait passer ‘mal’. Ainsi polir son image, avoir une image ‘commerciale’, garder ses clients, et se faire recommander par ses clients à d’autres potentiels passent avant l’information, les faits, et la santé du bébé.
C’est pour cette raison qu’on ne peut pas parler de patients mais bien de clients.
Quand on la minimise et qu’on dit qu’elle est facilement récupérable, c’est encore un défaut d’information et une manière de se frotter les mains puisque les bébés qui font des confusions sont des futurs motifs de consultation.
Le terme préférence suit la même logique. Il tombe sous le sens qu’un bébé ne préfère pas le biberon. Son cerveau est à la fois encore trop immature pour mesurer les conséquences de son non allaitement et l’écourtement de son allaitement, et il est en parallèle écrit dans ses gênes que le bébé humain est fait pour être allaité. Aucun lait autre que le lait maternel est adapté à ses besoins.

Ce qui est aujourd’hui souvent présenté comme de l’aide à l’allaitement est devenu une opportunité de faire du business , il n’y a pas de réel intérêt pour l’allaitement et pour qu’il perdure dans de bonnes conditions. Ce qui est important est gagner de l’argent en offrant un accompagnement payant et de se créer une image de marque lisse. L’objectif n’est donc pas protéger l’allaitement ou que la personne soit informée.

Pratiques personnelles
Une autre raison de remettre en question l’existence de la confusion est de normaliser ses propres pratiques personnelles, se rassurer sur ses propres choix. Les termes que certaines personnes, professionnels choississent d’utiliser et tentent de normaliser ne sont pas basés sur des études ou un raisonnement scientifique. Ce choix dépend d’un prisme personnel, leur propre expérience. Ils/elles ont fait le choix d’utiliser un biberon, une tétine avec leurs enfants, et ils considèrent donc que cela va de soi et que cela n’est pas problématique pour l’allaitement. Ils occultent ainsi les conséquences de l’usage de ceux-ci.

 La reprise du travail
On fait croire aux mères, aux parents, que la reprise du travail et la séparation avec le bébé allaité signifie forcément un passage au biberon pour s’alimenter, l’introduction d’une tétine pour rassurer le bébé, donc parler de confusion serait problématique.
Pour le biberon, c’est inexact. Le lait maternel peut être donné dans de nombreux autres contenants : tasse, biberon cuillère, soft cup, même au dal au doigt (dispositif d’aide à la lactation)… si il est prétexté que ce n’est pas possible car cela prend trop de temps, c’est le moment de rappeler que les repas des bébés ne sont pas du gavage, que même au biberon il faut prendre le temps, faire des pauses, que c’est un moment d’échange, il ne s’agit pas de verser un liquide dans la bouche d’un enfant, mais de nourrir.
Pour ce qui est de la tétine, ce qui rassure un bébé c’est la communication, la proximité avec l’adulte, le portage. La tétine est un objet en plastique qui ne rassure pas mais puisque mis dans la bouche, il permet parfois d’entendre moins le bébé.
Si un bébé pleure, s’assurer qu’il n’a pas peur et le garder contre soi, s’assurer qu’il n’a pas faim et le nourrir, s’assurer qu’il n’a pas mal quelque part, s’assurer qu’il n’a pas de reflux… une tétine ne remplace pas une attention et des soins adéquats.

Cancel culture

Essayer de faire disparaître ce terme c’est induire en erreur d’autres parents, en valorisant le business, le profit, l’image de marque, la clientélisme en les faisant passer avec le respect et besoins des bébés, leur besoin d’être allaités le plus longtemps possibles, les implications que cela a pour leur santé de ne pas l’être.

Dans un monde où on prétend que la confusion n’existe pas, on peut donner des biberons, tétine, bouts de sein, et dire que tout ira bien, que l’allaitement n’est pas à risque.

Choisir entre préserver entre une image de marque et informer, le choix ne devrait pas être difficile. Cela ne devrait même pas en être un.

Les parents devraient pouvoir être informés.
Les bébés devraient pouvoir être allaités.
Sans que cela soit une question de profit, mais de santé.

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Pics de difficultés

Il arrive que dans leur parcours d’allaitement, le comportement de certains bébés signale des difficultés.

Certains comportements sont clairement identifiés comme relevant de situations anormales : des pleurs permanents, un reflux évident, une prise de poids insuffisante, un corps couvert d’eczéma

En revanche, d’autres situations sont banalisées, restent incomprises et/ou inexpliquées, autant par les professionnels, que la famille et la mère.

Pourquoi des pics ? les difficultés peuvent être chroniques mais il arrive qu’il y ait des pics, c’est à dire un moment où les difficultés soient plus intenses, plus visibles, cela parce que :
– Il a une accumulation de facteurs à ce moment là
– Il y a des périodes où le bébé compense plus efficacement pour ses difficultés et où elles peuvent se voir moins.
– Les symptômes ne disparaissent pas mais évoluent, on peut penser que la cause de base a disparu mais ce n’est pas le cas, le corps réagit différemment.

Plusieurs causes possibles à ces difficultés, présentes sous forme de pics ou chroniques

Des bébés qui tètent en permanence : pour compenser pour une succion inefficace, pour calmer les brûlures liées à un RGO souvent lié à une allergie, pour compenser pour une séparation, baisse de lactation…

des bébés qui acceptent de téter que dans certaines positions : cela peut indiquer des tensions considérables, torticolis, freins restrictifs

Des bébés qui n’acceptent que de téter la nuit : la journée la lumière et les stimulations extérieures surchargent le système sensoriel qui est débordé par d’autres problèmes (tensions, freins restrictifs, allergies qui peuvent causer des migraines). L’absence de lumière permet d’obtenir du repos et la stimulation moindre est ce qui permet au bébé de s’alimenter au sein, d’ouvrir la mâchoire. Cela peut aussi être causé par une confusion, les barrières conscientes s’effaçant la nuit, le bébé acceptera de s’alimenter.

Les grèves, diminution drastique des tétées qui peuvent se présenter par des refus du sein le jour ou la nuit, un espacement des tétées. Cela peut aussi être causée par une confusion, une baisse de la lactation, des freins restrictifs avec une tétée devenue trop difficile, des allergies alimentaires qui font que le bébé ne s’alimente pas de peur de la douleur, un incident traumatique.

L’absence de tétées nocturnes : le bébé est trop épuisé pour avoir la vitalité de téter la nuit, il a trop de tensions. Cela peut être causé par un bébé en économie d’énergie, des freins restrictifs, naissance compliquée, maladie etc.

Souvent ces difficultés sont mises de côté car les professionnels rencontrés n’explorent pas les causes potentielles, les tensions, les freins, les allergies car ce ne sont pas des domaines dans lesquels ils sont formés.

 

Il arrive aussi que les parents aient exploré les sujets des freins et des allergies et considèrent donc que la prise en charge a été suffisante, malgré que les pratiques soient très inégales.

Dans le cas des freins
– Ils arrive souvent qu’ils ne soient pas diagnostiqués / identifiés.
– Il arrive qu’on dise aux parents que les freins pourront être assouplis, alors qu’ils continuent de contribuer aux difficultés. Un article sur le fait qu’un frein restrictif ne s’assouplisse pas : ici.
– Il arrive que des frénotomies soient incomplètes et qu’il reste de la restriction. Un article sur les frénotomies complètes et incomplètes : ici.
– Il arrive que les soins et la rééducation soient incomplets et ne portent pas leur fruits, que la fonction de la langue ne soit pas récupérée.
– Il arrive que le frein se réattache et soit autant, parfois même plus restrictif qu’auparavant. Un article sur le réattachement : ici.
– il arrive que d’autres causes aient été occultées.

 

Dans le cas des allergies
– pas d’exploration :
elles peuvent être que partiellement explorées ou pas du tout explorées. aucun professionnel n’a été consulté. Il se peut aussi que tous les tests possibles n’aient pas été réalisés (prick, patch, prise en compte des symptômes, journal alimentaire). Il se peut qu’il n’y ait pas eu de recherches des allergies respiratoires qui touchent les enfants également.
un article sur les allergies chez l’enfant allaité : ici. Les tests allergiques : ici.

– Les allergies retardées et les faux négatifs : il arrive que les tests ne révélent rien et donc que la possibilité d’une allergie soit écartée, malgré le fait qu’il y ait des symptômes cliniques et des allergies bien réelles. Les tests ne sont pas infaillibles et des allergies retardées peuvent ne pas être détectées. un article sur la différence entre allergies immédiates et retardées : ici.

Évolution des symptômes allergiques et réintroduction : on pense que l’enfant est guéri et les allergènes soient réintroduit, alors qu’en réalité les symptômes ont évolué et non disparu.

éviction partielle / trop courte : l’éviction n’a pas été complète et n’a pas porté des fruits, donc l’allergie a été écartée. Ou bien l’allergène a été consommé par mégarde sous une forme non identifiée.

 

Enfin il se peut qu’il y ait d’autres sources de difficultés qui n’aient pas été diagnostiquées :
– absence de réflexes
– menton retrognathe
– diverses syndromes et pathologies
– maladies orphelines
– etc

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