Du lait maternel, toujours plus de lait maternel!

Comment faire pour produire du lait, suffisamment de lait pour nourrir son bébé ?

Déjà pour commencer il faut avoir accouché, et que le placenta soit éjecté du corps de la mère pour que le signal soit envoyé au cerveau de produire les hormones qui permettent la production de lait au niveau des glandes mammaires. Ensuite…

Groupe avec des ressources, informations soutien sur l’allaitement ‘Allaiter en maternant’ https://www.facebook.com/groups/122414898390553

lait

  1. Les tétées sans restriction

Sans stimulation, il ne peut pas y avoir de production. Dès ces premières minutes de vie, le bébé est mis au sein, et tète, envoyant le signale au cerveau de produire du lait. C’est l’hormone de la prolactine qui joue ce rôle et active le travail des glandes mammaires.

Un bébé a besoin de téter de manière frénétique, et très fréquente, jour et nuit. C’est un comportement instinctif, archaïque qui a permis la survie de l’espèce humaine. Cela lui permet d’obtenir la nourriture dont il a besoin pour se développer, et dans les quantités nécessaire. Si on restreint la durée des tétées, les espace, la production diminue. C’est la loi de l’offre et la demande. S’il y a demande, il y aura de l’offre. Sinon, non.

Il faut donc suivre le rythme du bébé. Du début à la fin de l’allaitement. Et s’assurer que les tétés sont efficaces.

Pour relancer la lactation, on pratique le maternage intensif, c’est à dire que l’on met bébé au sein le plus souvent possible, on le met en prise asymétrique et on peut faire de la compression du sein. Egalement, passer plusieus fois d’un sein à l’autre pendant la tétée.

 

 

 

  1. Le peau à peau et l’ocytocine

Le peau à peau favorise l’éjection du lait, car il stimule la production d’ocytocine qui fait réagir les cellules qui libèrent le lait. Il permet également de raviver la vitalité de bébé, et de l’encourager à s’éveiller/ se réveiller, et détend la maman qui se sent étrangement connectée à son bébé.

  1. Prendre soin de soi et avoir confiance en ses capacités

La santé physique et morale doivent être prise en considération. Mieux on se sent, plus le corps fonctionne bien.

Il est important de manger varié et équilibré pour refaire des réserves de nutriments rares après l’accouchement ainsi que de s’hydrater correctement. L’excès d’eau n’est pas nécessaire, boire à sa soif suffit.

Le stress ou un choc émotionnel peuvent bloquer le réflexe d’éjection. La fatigue n’empêche pas la maman de produire du lait sinon il y aurait beaucoup de bébés qui n’auraient pas survécu.

Entendre des commentaires négatifs en permanence sur notre capacité à produire du lait nous affecte et peut nous donner l’impression d’en manquer en particulier lors de moments ‘difficiles’ à passer dans l’allaitement, les pics de croissance/ périodes de pointe, les maux de ventre de bébé, les décharges émotionnelles. La perception qu l’on a de ses capacités est donc importante !

  1. Éliminer ce qui interfère avec le transfert de lait entre le bébé et la mère

– une mauvaise prise du sein : veiller à ce que la bouche soit grande ouverte et ne prenne pas que le téton mais une partie du mamelon. Laisser bébé avoir une prise asymétrique du sein.

– un blocage de la mâchoire : bébé n’ouvre pas assez la bouche (consulter un chiropracteur pédiatrique)

– des freins : il en existe plusieurs sortes. Ils peuvent empêcher le bébé d’ouvrir correctement la bouche, donc de stimuler suffisamment. Ou réduire la mobilité de la langue et donc impacter la quantité de lait obtenue qui est alors insuffisante. (consulter un orl ou stomatologue).

– la tétine qui modifie le réflexe de succion et supprime des tétées.

– la fatigue de bébé : qui ne tète pas assez régulièrement car il est épuisé et donc n’obtient pas assez de lait et ne stimule pas assez. Dans ce cas, il faut instaurer un rythme et lui proposer très régulièrement le sein, voire exprimer son lait et lui donner à la cuillère ou seringue pour lui permettre de reprendre des forces et d’être capable de réclamer et de faire l’effort de téter.

– les sources de frustration/ d’énervement : un réflexe d’éjection fort (lait qui sort en jet) qui épuise bébé qui finit par se décourager et ne plus téter. Plusieurs techniques permettent de l’atténuer et permettre à bébé de le gérer et de pouvoir accéder au lait gras de fin de tétée

  1. Éliminer ce qui interfère avec la production à la source

– la mauvaise prise du sein donc une stimulation peu efficace qui cause une diminution de la production

– la prise de biberons, qui supprime des moments de stimulation donc entraîne une baisse de la production.

– la tétine qui supprime des moments de stimulation, la rend moins efficace et fait sauter des tétées donc fait baisser la production.

– les bouts de sein :qui réduisent le débit de lait et la stimulation du sein donc à long terme peuvent faire baisser la stimulation

Un point sur les différentes causes possibles de manque de lait : ici.

pour éliminer ces possibilités, et en cas de doute, contacter une consultante en lactation avec le diplôme ibclc.

 

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