Respirer

 

                      

Position optimale de la langue au repos      La langue reste en position basse
La langue s’élève et touche le palais                 =  position suboptimale                   

                              

Lorsque la langue se colle au palais au repos,  elle permet à des connexions cérébrales de se faire.

Si la langue est en position basse,la respiration se fait généralement par la bouche.

Pour une bonne santé générale, la respiration par le nez est préférable. Fermer la bouche de bébé lorsqu’elle est ouverte permet de lui faire respirer par le nez et de lui faire travailler la position de sa langue.

 

 

   Position optimale de la bouche au repos

 

Position optimale                                                Position suboptimale

mâchoire fermée                                                       mâchoire ouverte
respiration nasale                                                      respiration buccale
la langue peut s’élever                                           position basse de la langue

Lorsque bébé dort la bouche ouverte, lui fermer la bouche.

                

  Comment fermer la bouche et aider la langue à se coller au palais ?

 Appuyer doucement sous le plancher de la bouche pour faire monter la langue  au palais, et jusqu’à ce que les lèvres soient closes.
– Prendre en compte les éventuelles tensions physiques et voir un chiropracteur
– Prendre en compte un éventuel reflux, allergies alimentaires et respiratoires
– Supprimer tétine, pouce qui maintiennent la langue en position basse, la bouche ouverte.  –  Aérer la pièce où le bébé /l’enfant dort, enlever la poussière, moisissures, éviter le surplus d’objets, passage et présence d’animaux. Pas de lit parapluie, superposés, éviter de dormir à même le sol. Faire de même avec les pièces de vie.

 

       La respiration par le nez est essentielle pour :

  • Le développement des sinus
  • Humidifier, réchauffer, filtrer l’air
  • La stimulation du nerf olfactif
  • La gestion de la salive
  • La tonicité musculaire du visage
  • Le contrôle de la tête
  • Le contact de la langue avec le palais
  • La forme du palais
  • La régulation du système nerveux
  • La croissance craniofaciale et orofaciale

Lorsque la bouche de bébé est ouverte quand il dort, fermer celle-ci.

 

 Pourquoi une langue se place en bas au repos  au lieu de contre le palais

(liste non exhaustive, les facteurs peuvent se cumuler)

  • Une langue qui manque de tonus musculaire
  • Des tensions musculaires, crâniennes
  • Un frein de langue restrictif qui empêche la langue de s’élever
  • Un manque de place au palais pour que la langue puisse s’y poser (palais trop étroit)
  • Des ‘mauvaises’ habitudes : tétine, pouce
  • Du reflux causé par des aliments irritants, allergisants, infections
  • Des allergies respiratoires qui sur-stimulent les végétations, encombrent le nez, la bouche s’ouvre pour compenser,
  • Des allergies alimentaires qui causent du reflux, irritent
  • Manque d’aération du lieu pour dormir/pièces de vie, concentration d’allergènes, utilisation de produits ménagers irritants, peinture, poussière de travaux etc.
  • Une installation pour dormir qui limite la circulation de l’air et augmente la quantité d’allergènes: lit parapluie, lits superposés. Une installation au sol met aussi en contact avec davantage d’allergènes : poussière etc.
  • Un rhume / infection

Qu’est-ce qui peut causer/favoriser une respiration par la bouche ?
  (liste non exhaustive, les facteurs peuvent se cumuler)

  • Des allergies respiratoires qui sursollicitent les végétations, on ouvre la bouche pour compenser
  • Le reflux causé par des substances irritantes, allergies, infections
  • Des amygdales inflammées (à cause du reflux et allergies) qui prennent trop de place
  • Des fosses nasales restreintes par un palais creux
  • Une asymétrie de la mâchoire, des tensions crâniennes
  • Rhumes, infections
  • Un lieu de vie rempli d’allergènes (moisissures, poussière, acariens, animaux etc) et mal ventilée/ aérée.
  • utilisation de produits ménagers irritants, peinture, poussière de travaux etc.
  • Une installation pour dormir qui limite la circulation de l’air et augmente la quantité d’allergènes: lit parapluie, lits superposés. Une installation au sol met aussi en contact avec davantage d’allergènes : poussière etc.

 

Conséquences possibles de la respiration buccale

  • Une mâchoire sous développée, palais creux et étroit (de même qu’un palais creux et étroit cause une respiration buccale, malocclusion
  • modification de la posture : cou et tête penchés en avant (upper cross syndrome) afin d’obtenir davantage d’air.
  • plus d’infections de la sphère ORL : rhinites, pharyngites, angines etc
  • amygdales sursollicitées qui augmentent de volume, qui se mettent à obstruer les voies respiratoires, un cercle vicieux.
  • asthme : lorsque l’on respire par la bouche l’air n’est pas filtré par le nez, et l’air arrive donc dans les bronches avec des allergènes et corps étrangers, ni humidifié ni réchauffé, il peut donc être irritant et causer une inflammation chronique ou ponctuelle.
  • les caries de biberon / syndrome du biberon : baisse du ph de la salive, voire l’absence de salive, ce qui favorise la prolifération des mauvaises bactéries qui attaquent les dents, en particulier les dents avant (la salive protège les dents et permet de maintenir une bonne minéralisation).
  • Microbiote qui peine à se régénérer et faiblesse immunitaire.
  • Le manque d’oxygène car respirer par le nez libère de l’acide nitrique qui permet d’augmenter la libération d’oxygène dans le sang, contrairement à la respiration buccale. Cela cause du bruxisme/grincements des dents, un sommeil non réparateur, de la fatigue, de l’agitation pendant le sommeil, réveils fréquents, énurésie (problème de continence / pipi au lit), position en C / hyperextension pour dormir, irritabilité, apnée du sommeil etc.
  • Mauvaise oxygénation du cerveau : difficultés à se concentrer, manque d’attention, semblants d’hyperactivité, syndrome des jambes agitées, épilepsie, alzheimer, insuffisance cardiaque, dysfonctionnement des organes, accident vasculaire cérébral etc

 

Amydgales hypertrophiées

Le nez est fait pour respirer, la bouche pour manger, lorsque les fonctions sont altérées, le fonctionnement des organes aussi et potentiellement leur taille.

Cela n’a pas pour objet de promouvoir l’ablation des amydgales. Elles sont des organes essentiels au bon fonctionnement du corps, des gardiennes de la santé puisqu’elles défendent l’une des principales portes d’entrée dans le corps.

Cela a pour but de promouvoir une prise de conscience et la mise en place de mesures de prévention, c’est à dire tout faire pour ne pas arriver au moment où l’ablation devienne une possibilité.

Informer les parents que surveiller la taille des amydgales est important, que si elles sont hypertrophiées il y a des choses qui peuvent être faites pour qu’elles soient moins inflammées afin que leur taille diminue / cesse d’augmenter.

L’ablation des amydgales est parfois nécessaire lorsque l’on est arrivé à un point de non retour et où il y a un réel danger pour la santé à cause du manque d’oxygène. Il n’est plus possible d’attendre pour des améliorations.

Cependant l’ablation des amydgales est une opération non sans risque et il est préférable de pouvoir intervenir avant d’en arriver là.

Par ailleurs en les enlevant, on enlève le symptôme sans règler le problème de base, qui a déclenché la problématique respiratoire.

Causes possibles d’amydgales hypertrophiées

  • La respiration buccale : lorsque l’on respire par la bouche au lieu de respirer par le nez, l’air n’est pas filtré. Les amydgales dont se n’est pas le travail se voient assailies de microbes, polluants. Etant un organe de défense du corps, elles s’activent pour le protéger et gonflent. La respiration buccale causée par les modes de vie sédentaire où les personnes passent la majorité de leur temps à l’intérieur et non plus à l’extérieur, par l’exposition à des polluants autant dans les villes que dans les campagnes, l’utilisation de produits de ménage et d’entretien irritants, des tensions crâniennes, un manque de tonicité des muscles du visage (la bouche ne se ferme pas, le menton tombe), des freins restrictifs qui favorisent des troubles de la posture et le manque de tonicité, une bouche étroite (malocclusion dentaire, mâchoires sous développées). De même le reflux et allergies alimentaires et respiratoires peuvent causer une respiration buccale. En cas d’allergie respiratoire, les végétations peuvent devenir hypertrophiées et le bébé / la personne va naturellement ouvrir la bouche pour compenser.
  • Les infections à répétition causées par la respiration buccale telles que angines, pharyngites, rhinites font gonfler les amydgales.
  • Le reflux chronique causé par des aliments / substances / médicaments irritants, infections bactériennes (comme helicobacter pylori) ou des allergies alimentaires. Le reflux causant une irritation au niveau de l’oesophage, cela stimule également les amygdales.
  • Allergies alimentaires qui causent du reflux et viennent stimuler les amydgales
  • Les allergies respiratoires qui font augmenter la taille des végétations et le bébé / la personne compense en ouvrant la bouche
  • Certaines malformations, syndrome touchant les voies respiratoires, la forme du crâne

Conséquences possibles d’amydgales hypertrophiées

  • difficultés à respirer en journée et apnée  : les voies respiratoires sont obstruées
  • Sommeil non réparateur : Réveils toutes les heures, Insomnie, apnée
  • Bruxisme / dents qui grincent la nuit mais parfoos aussi la journée et des dents limées
  • Position en hyperextension (tête en arrière) pour dormir
  • Upper cross syndrome (tête inclinée en avant)
  • Syndrome des jambes agitées
  • troubles de l’attention, fatigue, sommeil non réparateur, épuisement général,
  • atteinte au cerveau (l’oxygène est son carburant numéro 1) qui peuvent aller jusqu’à des pathologies telles que l’épilepsie, alzheimer, AVC
  • Problèmes cardiaques : insuffisance cardiaque, crise cardiaque
  • Difficultés à s’alimenter
  • La croissance du visage, corps est impactée puisque tout fonctionne au ralenti.

Symptômes de manque d’oxygène:

  • hyperactivité
  • Difficultés de concentration
  • Réveils toutes les heures
  • Insomnie
  • Fatigue
  • Bruxisme / dents qui grincent / dents limées
  • Position en hyperextension (tête en arrière) pour dormir
  • Upper cross syndrome (tête inclinée en avant)
  • Syndrome des jambes agitées
  • Pathologies cardiovasculaires et cérébrales citées plus haut
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