Comment poser le diagnostic d’une allergie ?
A ce jour le diagnostic d’une allergie est une tâche complexe, du fait des différents types d’allergies et que les tests ne permettent pas d’identifier toutes les différentes réactions immunitaires. Les allergies immédiates (IgE médiées) restent plus aisées à diagnostiquer par l’intermédiaire de prise de sang et prick tests, même si les tests ne sont pas infaillibles.
Concernant les allergies retardées, la situation est plus complexe, et même s’il est possible de s’appuyer sur des patch tests, ils ne sont pas infaillibles non plus.
Un allergologue à l’écoute utilisera plusieurs outils en sa possession pour établir un diagnostic :
- Un interrogatoire : Des informations très précises et détaillées sur le cadre de vie, type de lieu de vie, humidité, moisissures, animaux ; habitudes alimentaires, le lieu de travail/de scolarisation (aussi pour écarter d’éventuelles réactions toxiques, fausses allergies) et l’apparition des symptômes, mais aussi les antécédents familiaux.
- Un journal alimentaire afin d’établir des liens.
- Des tests (prises de sang, prick tests, patch tests avec aliments natifs) en gardant en tête qu’ils peuvent être négatifs malgré allergie réelle.
L’intérêt d’un diagnostic par un professionnel
II permet de
- Pouvoir être équipé pour une éventuelle réaction allergique avec une trousse si ingestion ou mise en contact accidentelles avec l’allergène. Certaines réactions allergiques peuvent entraîner la mort, mais il y a également un inconfort quotidien.
- Obtenir un PAI (plan d’accueil individualisé) pour l’école ou la crèche,
- Obtenir des informations éventuelles sur les situations à risque, conduites à tenir.
Les allergologues préconisent souvent la réintroduction de par leur formation, mais elle n’est pas obligatoire, ni garantit une amélioration de la qualité de vie, sachant que les symptômes allergiques peuvent évoluer tout au long de la vie et sembler disparaître, alors qu’ils sont présents sous une autre forme. Le principe de santé prime.