la succion du pouce (ou autre objet) comme un symptôme de tensions

La succion du pouce (ou de la tétine) peut être le symptôme de tensions au niveau du crâne et de la colonne vertébrale. Le bébé essaie de se soulager par ce réflexe.

Ce n’est en aucun cas un encouragement à restreindre les tétées au sein, qui sont nécessaires et profitables, mais un encouragement à chercher les causes profondes d’un éventuel mal être afin de s’en occuper.

Sucer son pouce ou un objet provoquent un série de problèmes au niveau de la formation de la mâchoire et de la tonicité de la langue. Il est préférable de s’occuper de la source du problème pour ne pas en causer de supplémentaires.(se sevrer du pouce ici )

A savoir que la succion peut aussi calmer les brûlures d’un reflux, le plus souvent allergique (reflux ici)

L’extrait traduit explique pourquoi une femme qui souhaite tomber enceinte doit prendre soin de sa santé et de son corps, afin de préserver au mieux l’équilibre physiologique de son bébé. Voir un chiropracteur peut permettre de retrouver un équilibre et ‘réparer’ des blessures physiques anciennes et rééquilibrer le bassin au mieux.

Il explique pourquoi une femme enceinte doit prendre soin de sa santé et de son corps dans la même optique. Le port d’objets lourds, l’immobilité, la pratique de sports extrêmes etc peuvent porter préjudice au bébé parce que cela restreint son espace vital. Consulter en cours de grossesse un chiropracteur permet d’obtenir des conditions optimales pour le bien être du bébé.

Enfin, après la naissance, il est souhaitable d’emmener bébé en consultation pour faire un bilan et prendre en charge d’éventuelles tensions.

 

Extrait traduit du livre de  Christine Stevens Mills,’ Two Thumbs Up Understanding and Treatment of Thumb Sucking’ (deux pouces en l’air : comprendre et traiter la prise du pouce).

Questions au Dr Philips, chiropracteur

Question : quelle complication ou trauma pourrait causer une compensation de la part du corps sous la forme de succion du pouce ?

Pour répondre correctement, nous devons considérer l’expérience in utéro. Si le corps d’une mère est déséquilibré à cause de sa propre naissance ou blessures qu’elle a eu avant ou pendant sa grossesse, son utérus sera lui aussi déséquilibré.

S’il y a un déséquilibre dans les muscles attachés au pelvis de la mère (ex. jambes, pelvis, colonne vertébrale, muscles abdominaux), l’utérus qui est attaché de manière sûre au pelvis grâce à des ligaments solides sera déformé. Cela va causer une torsion des muscles utérins. Pour s’adapter à la forme de l’utérus déformé de la mère, le bébé va se contorsionner. Cette adaptation pour compenser va altérer la capacité du bébé à se déplacer de manière idéale et aisée pour naître. Une adaptation de la part du bébé va également affecter de manière négative le processus de formation du crâne.

Lors du processus de naissance, le moulage du crâne permet va permettre aux plaques crâniennes de se superposer et de réduire la circonférence du crâne permettant ainsi une transition sans encombre à l’intérieur du vagin. Le moulage des plaques crâniennes va aussi réduire le volume de la circulation du sang et des fluides dans la boîte crânienne en la poussant vers le bas dans le canal spinal. Si le bébé est dans la bonne position à la naissance, les contractions utérines vont doucement et avec précision mettre la tête et le cou en flexion, empiler les vertèbres et cervicales, ouvrir le foramen et éviter une pression sur les nerfs crâniens. Toute autre posture que celle-ci avec cette flexion normale (la tête légèrement inclinée sur la poitrine et les extrémités repliées en leur cœur) aura comme conséquence en un moulage anormal et une restriction dans la circulation des fluides vasculaires et liquide cérébrospinal.

 

Question : comment le fait de sucer son pouce aiderait l’équilibre du système cranio-sacré ?

Après la naissance, le bébé va prendre sa prendre sa première respiration et commencer à déplier les plaques crâniennes, qui flottent sur la dure-mère. Ce processus de dépliage va rétablir l’équilibre dans la circulation des fluides crâniaux à l’intérieur du crâne et de la colonne vertébrale. Si la distorsion est causée par une restriction interne au système musculo-squelettique du bébé, le flux de sang et des fluides crâniaux va diminuer. Téter aide immédiatement à rétablir l’équilibre au sein les membranes de la dure-mère. Si les plaques crâniennes sont superposées et bloquées dans une position aberrante, le bébé va chercher à téter de manière constante (…) s’il y a une distorsion extrême du nerf hypoglosse, un bébé pourra ne pas être en mesure de garder une tétine en bouche. Le bébé peut finir par prendre son pouce ou ses doigts pour mettre la base crânienne en mouvement.

Sucer le pouce soulève la maxillaire et l’os vomer au sommet de la bouche. Le vomer va alors faire pression sur l’os sphénoïde et mettre le sphénoïde et l’occiput en mouvement.  Ce mouvement de la base crânienne va baigner le cerveau et la colonne vertébrale avec du liquide cérébrospinal (nutriments) et rétablir une réabsorption adaptée des déchets dans le système vasculaire. Si le sphénoïde et l’occiput ne bougent pas librement, aucun des os crâniaux, de la colonne vertébrale, ou du pelvis ne peut non plus. Sucer son pouce est une technique de survie et va perdurer à l’âge adulte si les restrictions musculo-squelettiques ne sont pas réduites ou éliminées. Un besoin de téter incessant (sein, tétine, pouce) peut être un indicateur de restrictions vertébrales et crâniennes qui réduisent la circulation de liquide cérébrospinal et de sang autour du cerveau et dans la colonne vertébrale.

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Respirer

 

                      

Position optimale de la langue au repos      La langue reste en position basse
La langue s’élève et touche le palais                 =  position suboptimale                   

                              

Lorsque la langue se colle au palais au repos,  elle permet à des connexions cérébrales de se faire.

Si la langue est en position basse,la respiration se fait généralement par la bouche.

Pour une bonne santé générale, la respiration par le nez est préférable. Fermer la bouche de bébé lorsqu’elle est ouverte permet de lui faire respirer par le nez et de lui faire travailler la position de sa langue.

 

 

   Position optimale de la bouche au repos

 

Position optimale                                                Position suboptimale

mâchoire fermée                                                       mâchoire ouverte
respiration nasale                                                      respiration buccale
la langue peut s’élever                                           position basse de la langue

Lorsque bébé dort la bouche ouverte, lui fermer la bouche.

                

  Comment fermer la bouche et aider la langue à se coller au palais ?

 Appuyer doucement sous le plancher de la bouche pour faire monter la langue  au palais, et jusqu’à ce que les lèvres soient closes.
– Prendre en compte les éventuelles tensions physiques et voir un chiropracteur
– Prendre en compte un éventuel reflux, allergies alimentaires et respiratoires
– Supprimer tétine, pouce qui maintiennent la langue en position basse, la bouche ouverte.  –  Aérer la pièce où le bébé /l’enfant dort, enlever la poussière, moisissures, éviter le surplus d’objets, passage et présence d’animaux. Pas de lit parapluie, superposés, éviter de dormir à même le sol. Faire de même avec les pièces de vie.

 

       La respiration par le nez est essentielle pour :

  • Le développement des sinus
  • Humidifier, réchauffer, filtrer l’air
  • La stimulation du nerf olfactif
  • La gestion de la salive
  • La tonicité musculaire du visage
  • Le contrôle de la tête
  • Le contact de la langue avec le palais
  • La forme du palais
  • La régulation du système nerveux
  • La croissance craniofaciale et orofaciale

Lorsque la bouche de bébé est ouverte quand il dort, fermer celle-ci.

 

 Pourquoi une langue se place en bas au repos  au lieu de contre le palais

(liste non exhaustive, les facteurs peuvent se cumuler)

  • Une langue qui manque de tonus musculaire
  • Des tensions musculaires, crâniennes
  • Un frein de langue restrictif qui empêche la langue de s’élever
  • Un manque de place au palais pour que la langue puisse s’y poser (palais trop étroit)
  • Des ‘mauvaises’ habitudes : tétine, pouce
  • Du reflux causé par des aliments irritants, allergisants, infections
  • Des allergies respiratoires qui sur-stimulent les végétations, encombrent le nez, la bouche s’ouvre pour compenser,
  • Des allergies alimentaires qui causent du reflux, irritent
  • Manque d’aération du lieu pour dormir/pièces de vie, concentration d’allergènes, utilisation de produits ménagers irritants, peinture, poussière de travaux etc.
  • Une installation pour dormir qui limite la circulation de l’air et augmente la quantité d’allergènes: lit parapluie, lits superposés. Une installation au sol met aussi en contact avec davantage d’allergènes : poussière etc.
  • Un rhume / infection

Qu’est-ce qui peut causer/favoriser une respiration par la bouche ?
  (liste non exhaustive, les facteurs peuvent se cumuler)

  • Des allergies respiratoires qui sursollicitent les végétations, on ouvre la bouche pour compenser
  • Le reflux causé par des substances irritantes, allergies, infections
  • Des amygdales inflammées (à cause du reflux et allergies) qui prennent trop de place
  • Des fosses nasales restreintes par un palais creux
  • Une asymétrie de la mâchoire, des tensions crâniennes
  • Rhumes, infections
  • Un lieu de vie rempli d’allergènes (moisissures, poussière, acariens, animaux etc) et mal ventilée/ aérée.
  • utilisation de produits ménagers irritants, peinture, poussière de travaux etc.
  • Une installation pour dormir qui limite la circulation de l’air et augmente la quantité d’allergènes: lit parapluie, lits superposés. Une installation au sol met aussi en contact avec davantage d’allergènes : poussière etc.

 

Conséquences possibles de la respiration buccale

  • Une mâchoire sous développée, palais creux et étroit (de même qu’un palais creux et étroit cause une respiration buccale, malocclusion
  • modification de la posture : cou et tête penchés en avant (upper cross syndrome) afin d’obtenir davantage d’air.
  • plus d’infections de la sphère ORL : rhinites, pharyngites, angines etc
  • amygdales sursollicitées qui augmentent de volume, qui se mettent à obstruer les voies respiratoires, un cercle vicieux.
  • asthme : lorsque l’on respire par la bouche l’air n’est pas filtré par le nez, et l’air arrive donc dans les bronches avec des allergènes et corps étrangers, ni humidifié ni réchauffé, il peut donc être irritant et causer une inflammation chronique ou ponctuelle.
  • les caries de biberon / syndrome du biberon : baisse du ph de la salive, voire l’absence de salive, ce qui favorise la prolifération des mauvaises bactéries qui attaquent les dents, en particulier les dents avant (la salive protège les dents et permet de maintenir une bonne minéralisation).
  • Microbiote qui peine à se régénérer et faiblesse immunitaire.
  • Le manque d’oxygène car respirer par le nez libère de l’acide nitrique qui permet d’augmenter la libération d’oxygène dans le sang, contrairement à la respiration buccale. Cela cause du bruxisme/grincements des dents, un sommeil non réparateur, de la fatigue, de l’agitation pendant le sommeil, réveils fréquents, énurésie (problème de continence / pipi au lit), position en C / hyperextension pour dormir, irritabilité, apnée du sommeil etc.
  • Mauvaise oxygénation du cerveau : difficultés à se concentrer, manque d’attention, semblants d’hyperactivité, syndrome des jambes agitées, épilepsie, alzheimer, insuffisance cardiaque, dysfonctionnement des organes, accident vasculaire cérébral etc

 

Amydgales hypertrophiées

Le nez est fait pour respirer, la bouche pour manger, lorsque les fonctions sont altérées, le fonctionnement des organes aussi et potentiellement leur taille.

Cela n’a pas pour objet de promouvoir l’ablation des amydgales. Elles sont des organes essentiels au bon fonctionnement du corps, des gardiennes de la santé puisqu’elles défendent l’une des principales portes d’entrée dans le corps.

Cela a pour but de promouvoir une prise de conscience et la mise en place de mesures de prévention, c’est à dire tout faire pour ne pas arriver au moment où l’ablation devienne une possibilité.

Informer les parents que surveiller la taille des amydgales est important, que si elles sont hypertrophiées il y a des choses qui peuvent être faites pour qu’elles soient moins inflammées afin que leur taille diminue / cesse d’augmenter.

L’ablation des amydgales est parfois nécessaire lorsque l’on est arrivé à un point de non retour et où il y a un réel danger pour la santé à cause du manque d’oxygène. Il n’est plus possible d’attendre pour des améliorations.

Cependant l’ablation des amydgales est une opération non sans risque et il est préférable de pouvoir intervenir avant d’en arriver là.

Par ailleurs en les enlevant, on enlève le symptôme sans règler le problème de base, qui a déclenché la problématique respiratoire.

Causes possibles d’amydgales hypertrophiées

  • La respiration buccale : lorsque l’on respire par la bouche au lieu de respirer par le nez, l’air n’est pas filtré. Les amydgales dont se n’est pas le travail se voient assailies de microbes, polluants. Etant un organe de défense du corps, elles s’activent pour le protéger et gonflent. La respiration buccale causée par les modes de vie sédentaire où les personnes passent la majorité de leur temps à l’intérieur et non plus à l’extérieur, par l’exposition à des polluants autant dans les villes que dans les campagnes, l’utilisation de produits de ménage et d’entretien irritants, des tensions crâniennes, un manque de tonicité des muscles du visage (la bouche ne se ferme pas, le menton tombe), des freins restrictifs qui favorisent des troubles de la posture et le manque de tonicité, une bouche étroite (malocclusion dentaire, mâchoires sous développées). De même le reflux et allergies alimentaires et respiratoires peuvent causer une respiration buccale. En cas d’allergie respiratoire, les végétations peuvent devenir hypertrophiées et le bébé / la personne va naturellement ouvrir la bouche pour compenser.
  • Les infections à répétition causées par la respiration buccale telles que angines, pharyngites, rhinites font gonfler les amydgales.
  • Le reflux chronique causé par des aliments / substances / médicaments irritants, infections bactériennes (comme helicobacter pylori) ou des allergies alimentaires. Le reflux causant une irritation au niveau de l’oesophage, cela stimule également les amygdales.
  • Allergies alimentaires qui causent du reflux et viennent stimuler les amydgales
  • Les allergies respiratoires qui font augmenter la taille des végétations et le bébé / la personne compense en ouvrant la bouche
  • Certaines malformations, syndrome touchant les voies respiratoires, la forme du crâne

Conséquences possibles d’amydgales hypertrophiées

  • difficultés à respirer en journée et apnée  : les voies respiratoires sont obstruées
  • Sommeil non réparateur : Réveils toutes les heures, Insomnie, apnée
  • Bruxisme / dents qui grincent la nuit mais parfoos aussi la journée et des dents limées
  • Position en hyperextension (tête en arrière) pour dormir
  • Upper cross syndrome (tête inclinée en avant)
  • Syndrome des jambes agitées
  • troubles de l’attention, fatigue, sommeil non réparateur, épuisement général,
  • atteinte au cerveau (l’oxygène est son carburant numéro 1) qui peuvent aller jusqu’à des pathologies telles que l’épilepsie, alzheimer, AVC
  • Problèmes cardiaques : insuffisance cardiaque, crise cardiaque
  • Difficultés à s’alimenter
  • La croissance du visage, corps est impactée puisque tout fonctionne au ralenti.

Symptômes de manque d’oxygène:

  • hyperactivité
  • Difficultés de concentration
  • Réveils toutes les heures
  • Insomnie
  • Fatigue
  • Bruxisme / dents qui grincent / dents limées
  • Position en hyperextension (tête en arrière) pour dormir
  • Upper cross syndrome (tête inclinée en avant)
  • Syndrome des jambes agitées
  • Pathologies cardiovasculaires et cérébrales citées plus haut
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L’anémie chez les bébés (allaités)

Le nombre croissant de bébés allaités ou non auxquels on diagnostique une anémie / carence en fer peut interroger.

Lorsque le bébé est allaité, on reproche à la mère son allaitement, et suppose directement ou indirectement qu’elle cause des carences par le ‘choix’ d’allaiter.

Ce discours culpabilisant n’a pas lieu d’être. Il témoigne du manque de connaissances et d’intérêt pour l’allaitement, mais également le manque de formations des personnels médicaux dans la recherche des causes.

 

Les causes d’anémie sont variées et nombreuses. L’allaitement n’en est pas une.

 

Quelques causes possibles (liste non exhaustive) :

  • L’allergie aux protéines de lait de vache, l’intolérance au gluten, les allergies alimentaires peuvent causer des carences en fer.
  • Les vers intestinaux ainsi que les infections bactériennes intestinales (telles que la helicobacter pylori par exemple) peuvent causer une anémie.
  • Des pathologies du système digestif de même.
  • un clampage précoce du cordon.

 

Assimilation

Quand un bébé, enfant, adulte est en carence, il ne suffit pas de se demander s’il reçoit assez de fer. Il faut s’interroger s’il est en mesure de l’assimiler et de le fixer, si la difficulté ne vient pas d’une paroi digestive abimée, de saignements internes.

Cela semble d’autant plus pertinent lorsque l’on remarque que certains bébés complémentés en fer ainsi que des adultes continuent d’être carencés malgré la complémentation.

Perspective

Oui il faut s’occuper de la carence en fer car elle est problématique pour la santé.

Mais chercher à comprendre ce qui la cause permet de trouver des solutions durables.

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Langue géographique

 

Témoignages

“Je pense que ça a commencé quand j’étais petite et que je mangeais des tomates. Je ne voulais pas en manger car ça me faisait mal à la langue mais mes parents ne m’ont jamais pris au sérieux. Je ne sais plus si ça se voyait ou non mais je me souviens que ma langue me brûlait. Je devais avoir 7 ou 8 ans.

En grandissant, j’ai juste fait avec et on n’a jamais pensé a en parler au médecin. C’est seulement vers 29 ans qu’une amie dentiste m’a dit “Ha mais c’est une langue géographique ! C’est pas grave mais évite de manger trop sucré ou acide”. Je n’ai pas l’impression que le sucré accentue mais tout ce qui est acide me fait super mal et me brûle (comme les tomates qui ne sont pas mûres quand elles sont cueillies). Le dentifrice aussi déclenche ces brûlures. Ma langue ne redevient plus normale, elle est toujours “cabossée” sur la gauche, avec une partie des papilles rouge, comme à vif, d’autres papilles plus grande que la normale, des sortes de fissures et l’arrière blanche comme “chargée”.

J’ai lu que c’était souvent en lien avec un maladie auto-immune. Et c’est vrai que j’ai dû psoriasis depuis quelques années.” Emilie

 

 

“J’ai en effet une langue géographique depuis très longtemps car je me souviens qu’ado j’avais peur de tirer la langue parce que je trouvais qu’elle était très moche. Je me suis toujours demandé ce que c’était jusqu’à aujourd’hui. Je n’ai jamais eu de sensations particulières. J’ai juste constaté qu’il y avait des moments où c’était moins marqué (peut-être est-ce hormonal?). On ne m’a jamais fait de réflexions sur son apparence car je l’ai toujours cachée. Peut-être une fois quand j’étais chez le stomato, j’ai entendu l’assistante dire que j’avais une langue géographique mais j’avais mal compris à l’époque et je n’avais pas demandé ce qu’elle voulait dire par là (j’étais plus concentrée sur le retrait de mes dents de sagesse).” Amélie

 

 

“J’ai vu que la langue de mon fils avait des grosses plaques rouges quand il avait environ 9/10mois. Comme il venait d’avoir une bronchiolite avec traitement ventoline, j’ai pensé que cela venait de là. En revoyant un pédiatre (que je n’ai jamais revu pour d’autres raisons), je lui ai parlé de ces plaques rouges. Elle m’a dit “ce n’est rien, c’est ce que l’on appelle une langue géographique et cela partira tout seul”. Voilà tout ni plus ni moins. Effectivement au bout de quelques jours cela est parti sauf que régulièrement cela revient de façon plus ou moins prononcé parfois juste une plaque de la taille du bout du petit doigt et parfois presque la moitié de la langue en 1ou plusieurs plaques.
J’avoue ne pas avoir remarqué de raison particulière de l’apparition de ses plaques. Je précise que mon fils a maintenant bientôt 3 ans et est toujours allaité. En terme de périodicité je ne saurais dire mais ces plaques sont plus souvent présentes qu’absentes.
Après il est sensible au chaud lors des repas, il faut vraiment que ce soit limite tiède mais je ne saurais dire si cela vient de là.” Ophélie

 

 

“J’ai eu 26ans en juin dernier. J’ai une langue géographique depuis la naissance. Par moment cela s’atténue mais ne disparaît jamais vraiment. J’ai par moment des remontées acide mais jamais de démangeaisons au niveau de ma langue. J’ai aussi appris il y a 3ans que j’étais atteinte d’une rectocolite hémorragique ce qui révélerai un problème du microbiote. Jusqu’ici on a jamais donné quoi que ce soit pour ma langue je ne sais même pas si sa se guérit tous ce que j’ai c’est du gaviscon lorsque j’ai vraiment trop de remontée. Ceci dit je vis avec des anti inflammatoires pour la maladie (fivasa) qui permet que je ne sois pas en crise de celle-ci. J’ai 3enfants deux magnifiques garçons ainsi qu’une merveilleuse petite fille. Ils n’ont pas cette langue comme moi. Ils ont 8 ans 6 ans et bientôt 8mois.” Fiorella

 

“Dès bébé ma mère s’est aperçue que j’avais la langue géographique à chaque fois avant d’avoir de la fièvre. Le MT lui avait dit que ce n’était pas grave que c’était comme un thermomètre intégré. Une fois réglée, j’avais la langue géographique avant chaque cycle. Cela dure entre 1 et 2 semaines. Très douloureux. Langue super gonflée avec la marque des dents sur les côtés. Et je l’ai également en mangeant certains aliments comme le fromage blanc, le gruyère, le comte, kiwi, ananas, mangue, fraise, pomme, orange, citron, pamplemousse, tomate, carotte etc. Pour me soulager lors des poussées, je dilue 1/2 cuillère à café de bicarbonate alimentaire dans un verre d’eau et je gargarise avec après chaque repas. Cela atténue l’acidité de la bouche…c’est pas miraculeux…mais ça soulage un peu… Je vais demander à être tester pour les allergies alimentaires également, j’ai de l’asthme et des allergies respiratoires.  Je n’ai jamais eu de muguet ni mycose buccale, et me rince toujours la bouche après chaque bouffée d’inhalateur et aérosol.” Marion

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Les selles du bébé allaité

avertissement : Je ne suis ni docteur, ni pédiatre, ni sage-femme, ni consultante en lactation, ni professionnelle de santé,  je suis une maman. ce site ne rapporte pas d’argent et l’information y est proposée à titre gratuit.

Les selles d’un bébé exclusivement allaité sont un élément intéressant et pertinent pour évaluer l’état du système digestif d’un bébé, et si ses apports en lait maternel sont suffisants.

 

Apparence des selles

  • Le méconium ou premières selles sont noires goudron/ vert foncé. En l’espace de quelque jour elles doivent changer et prendre une autre couleur, si ce n’est pas le cas cela indique que bébé n’élimine pas correctement.
  • Les selles normales de bébés exclusivement allaité sont faites de grains, jaunes et molles. Elles ne sont ni dures, ni complètement liquides.
  • Les selles vertes peuvent indiquer des difficultés de succion, un bébé qui ne draine pas bien le sein et avale de l’air, des allergies / intolérances alimentaires.
  • Des selles noires, pâles, décolorées, avec du sang doivent amener à consulter. Elles indiquent un souci, lorsque décolorées/pâles cela peut être lié au fonctionnement du foie.
  • La complémentation en fer peut donner des selles noires.
  • La couleur noire en dehors du fer peut indiquer la présence de sang digéré.
  • La présence de sang rouge peut indiquer une fissure anale, des difficultés digestives. .
  • Des glaires peuvent apparaitre lorsqu’un bébé est enrhumé, malade, ou a des allergies alimentaires.
  • Les antibiotiques pris par la mère ou le bébé perturbent la flore digestive et peuvent modifier l’apparence des selles, de même que les vaccins.
  • Une infection virale ou bactérienne peut modifier l’apparence des selles.
  • Les probiotiques du commerce sont des produits fabriqués industriellement. Ils peuvent irriter encore davantage un bébé. La grande majorité comporte des allergènes majeurs, excipients, additifs, conservateurs. Les probiotiques nécessaires et profitables au bébé se trouvent dans le lait maternel.  (article ici)

deux exemples de selles jaunes granuleuses ‘idéales’

 

Le cas des selles vertes

Pour ce qui est des selles vertes, elles sont souvent accompagnées de gaz. On dit aux mamans que le bébé n’a pas accès au lait gras et de le laisser plus longtemps sur un sein et de ne pas donner les deux. Parfois même de tirer avant la tétée.
Le lait de début de tétée lorsque celles-ci sont (très) espacées peut comporter plus de lactose (sucre du lait). De même lorsqu’il fait chaud, ou en fonction du moment de la journée, de la chaleur, la composition du lait peut se modifier et comporter du lactose afin de répondre aux besoins nutritifs du bébé.
Ce lactose n’est pas mauvais pour le bébé, il est tout aussi important que le gras.
Ce sont des mythes de penser qu’une partie du lait produit par la mère n’est pas adapté au bébé et doit être enlevé. Le bébé a besoin de recevoir tout le lait produit.
Il y a du gras dans le lait dès le début de la tétée.  Les techniques proposées aux mamans privent le bébé de lait, font diminuer la stimulation du sein (technique de donner un sein), ne sont pas pratiques et rendent l’allaitement inutilement compliqué (tirer le lait).

 

Les suppositions que l’on peut faire au sujet des selles vertes / mousseuses sont donc les suivantes :

  • Elles sont souvent accompagnées de gaz et de signes de digestion difficile.
  • Elles peuvent résulter d’une digestion rapide/ tumultueuse du fait de l’ingestion d’air (aérophagie) lors de la tétée à cause de freins restrictifs qui causent une prise non étanche du sein, l’utilisation de bouts de sein peut avoir le même effet, ou de difficultés de succion liées à des tensions par exemple. Donc en plus d’avaler de l’air, cela peut être un bébé qui ne parvient pas à drainer le sein correctement et qui obtient trop peu de lait mais avale beaucoup d’air.
  • Elles peuvent résulter d’une irritation causée par un facteur extérieur : coup de froid, virus ou bactéries, certaines vitamine d, probiotiques, antibiotiques etc
  • Elles peuvent être la conséquence d’allergies alimentaires / intolérances. Celles-ci modifient l’apparence des selles car elles causent une irritation/ inflammation de la paroi digestive. Les selles peuvent être très liquides, mousseuses, dures, comporter des glaires, du sang. Après une éviction de l’aliment en cause, elles redeviennent normales.

 

Que peut-on faire en cas de selles vertes ?

  • en parler avec son médecin.
  • s’assurer que la succion est efficace : s’occuper des tensions du bébé avec la position guppy et le temps sur le ventre (tummy time) que l’on peut faire à la maison, en massant bébé, voir un chiropracteur, faire vérifier les freins, observer bébé pendant la tétée et chercher les signes de compensation potentiels (joue qui se creuse, signes de tensions sur le visage etc)
  • Aider bébé à avoir une prise du sein plus étanche avec la prise asymétrique et en collant son bébé contre soi (ventre contre ventre, tête du bébé dans l’axe de la colonne vertébrale)
  • Faire téter bébé plus souvent, cela aide à ce que le réflexe d’éjection soit moins fort. Aussi lorsque les tétées sont plus rapprochées la composition du lait a tendance à changer, et cela devient plus facile pour le bébé de téter efficacement. Il est moins fatigué, il a moins faim, il obtient plein de lait.
  • Bien donner les deux seins à chaque tétée en aidant bébé à drainer, en faisant de la compression lorsque le réflexe d’éjection diminue et que l’on voit la déglutition de bébé ralentir.
  • Penser à la méthode ABBA. Commencer la tétée par le dernier sein qui a été tété précédemment puis passer à l’autre.
  • S’assurer que bébé n’est pas malade.
  • S’assurer que le système digestif du bébé n’est pas irrité par quelque chose donné en plus du lait maternel : certaines vitamines d sont irritantes mais il est important d’en donner une avec une composition adaptée, les probiotiques peuvent être irritants, les traitements médicamenteux, les anti reflux sont aussi potentiellement irritants, les tisanes qui sont inutiles et néfastes pour l’allaitement.
  • Penser à vérifier ce que la mère prend en plus de son alimentation : médicaments, compléments etc.
  • Chercher si une allergie est en cause avec un journal alimentaire, un bon allergologue (les protéines de lait de vache sont souvent en cause dans les allergies chez les nourrissons / bébés).

 

 

Que peut-on faire en cas de selles qui n’ont pas une consistance et apparence idéale (glaires,  sang etc) :

  • Consulter et prendre un avis médical pour s’assurer que bébé n’est pas malade.
  • En cas de selles dures et non molles, envisager le manque de lait et revoir la conduite de l’allaitement en proposant davantage le sein, les deux à chaque tétée, retirant la tétine, et les pistes proposées pour les selles vertes.
  • S’assurer que le système digestif du bébé n’est pas irrité par quelque chose donné en plus du lait maternel : certaines vitamines d sont irritantes (mais il est important d’en donner une clean), probiotiques, traitements médicamenteux (qui doit être poursuivi) etc
  • Penser à vérifier ce que la mère prend en plus de son alimentation : médicaments, compléments etc.
  • Chercher si une allergie/des allergies est/sont en cause avec un journal alimentaire, un allergologue qui considère les allergies retardées (les protéines de lait de vache sont souvent en cause dans les allergies chez les nourrissons / bébés) : article allaiter un bébé allergique
  • Écarter une pathologie digestive (mici : maladies inflammatoires de l’intestin comme par exemple la maladie de crohn, rectocolite hémmorragique, déficit enzymatique etc)

 

Odeurs et gaz

Des selles qui ont une odeur très forte lors de l’allaitement exclusif peuvent être le symptôme d’une difficulté digestive causée par une allergie ou intolérance, infection virale ou bactérienne, traitements, pathologies.

Des gaz douloureux et très fréquents indiquent que le bébé avale beaucoup d’air au cours de la tétée. Faire évaluer sa succion, les freins, et soulager ses tensions peuvent aider, ainsi que des massages, portage physiologique en écharpe et du temps passer sur le ventre (tummy time).

 

Fréquence des selles

Ci-dessous un tableau issu du ‘Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans’ édité par le gouvernement du Québec disponible ici : http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2017/17-815-09WF.pdf

De sa naissance à ses deux jours, il est attendu 1 à 2 selles noires ou vert foncé par jour. Jusqu’à j4, 3 selles par jour moins foncées, puis ensuite 3 ou plus grosses selles jaunes  molles et granuleuses par jour.

Fréquence trop importante

Des selles qui augmentent en fréquence et deviennent très liquides peuvent indiquer une diarrhée, dont la cause (virale, bactérienne, allergique) doit être recherchée avec le médecin.

article sur la diarrhée comme symptôme allergique : ici.

Fréquence trop faible

Un espacement des selles, l’absence de selles quotidiennes, de la constipation peut évoquer un manque de lait et/ou celui d’une allergie/de difficultés digestives. article sur la constipation comme symptôme allergique : ici

Dans le cas d’un manque de lait, celui-ci peut être causée par une conduite d’allaitement non adaptée : tétées trop espacées, un seul sein, utilisation d’une tétine, pas de tétée la nuit etc et les pistes proposées pour les selles vertes peuvent être mises en application. augmenter le transfert de lait : ici, augmenter la production de lait ici.

Cela peut également correspondre à la présence de freins restrictifs ou tensions puisque le mouvement péristaltique du système digestif correspond à un mouvement initié par la langue. Un frein restrictif peut donc contribuer à une digestion moins rapide et optimale, ainsi qu’à un manque de lait à cause d’une succion inefficace. Il peut être pertinent de consulter un chiropracteur pour éliminer les tensions, et de faire évaluer les freins par un professionnel compétent. comment faciliter la tétée : ici.

Concernant les allergies, un journal alimentaire, ainsi que la consultation avec un allergologue peut permettre d’apporter des pistes. Un article sur le sujet : ici et le groupe : ‘allergies : bébés, enfants, adultes’

 

Diversification

L’apparence des selles du bébé allaité se modifie lors de la diversification, elles peuvent devenir davantage consistantes, moulées. Les aliments non digérés peuvent apparaître dans les selles.

Elles perdront leur apparence jaune et les couleurs se mettent alors à varier en fonction des aliments consommés.

Cependant, des glaires, des selles très liquides, la constipation (qui peut signifier que le système digestif n’est pas prêt à la diversification), la présence de sang, la coloration noire, ou pâle doivent amener à consulter.

 

Exemples de selles de bébé exclusivement allaité

selles jaunes granuleuses ‘idéales’

 

selles vertes

selles vertes contenant des glaires

 

 

selles glaireuses

 

selles pâteuses

 

 

 

selles avec du sang (et des glaires)

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Alimentation, vitamines et caries

Alimentation


Le dentiste canadien Weston Price (1870-1948) s’intéressait à la santé dentaire et fut frappé par la disparité existant entre les peuples occidentaux et les peuples non encore touchés par la mondialisation. Les premiers avaient des mâchoires sous développées et des caries, et les seconds des dents ‘parfaites’, en bonne santé et des mâchoires bien développées.

En effet, les peuples encore non accoutumés à l’alimentation occidentale consommaient beaucoup d’aliments contenant des quantités de vitamines bien plus importantes, mais également plus de vitamines liposolubles présentes dans les graisses animales décriées dans les cultures occidentales à cause du cholestérol considéré comme mauvais pour la santé : beurre, œufs de poisson, fruits de mer, abats, œufs, bouillons, os…
dans ces cultures, les futurs parents, femmes enceintes et mères allaitantes avaient un régime encore plus riche adapté également aux besoins du futur bébé, ou bébé allaité.

L’alimentation occidentale était, elle, composée essentiellement de sucre, farines blanches, huiles hydrogénées et raffinées, huiles et graisses polyinsaturées, aliments dénaturés, transformés, pauvres en vitamines, minéraux, et ne demandant pas ou peu de mastication.

Au lieu de considérer ces changements comme génétique, Price supposait donc que les problèmes dentaires et de mâchoire modernes étaient donc liés à la qualité de l’alimentation. Des dents abimées signifiaient donc qu’il y a un déséquilibre dans la flore buccale et un problème de santé plus général qui ne s’arrête pas aux caries. En effet la bouche donne des informations sur le bon fonctionnement ou non des voies respiratoires, l’état du système digestif.

 

Quelle est la relation entre l’alimentation, les caries et les maladies parodontales ?

La plaque dentaire est fabriquée par les bactéries qui relâchent des acides après qu’on ait mangé du sucre, et elle maintient les acides en contact avec la dent. Avec le temps les acides peuvent briser l’émail et causer des caries.

L’émail ne contient pas de cellules vivantes, mais à sa surface il y a des milliers de microbes qui se déplacent. Ces bactéries fabriquent du biofilm et comme les odontoblastes, elles protègent et maintiennent l’émail.

L’émail est dans un état constant d’échange, échange de minéraux et nutriments avec la salives.

Lorsque l’on mâche des aliments, les glandes salivaires ajoutent des enzymes à la salive pour initier la digestion. Et cela fait baisser le ph de la bouche. Ce changement d’acidité peut faire sortir du calcium et phosphore hors de l’émail et dans la salive. Quand la bouche est saine, les bactéries aident à cet échange. Elles partagent le calcium avec les dents.

Il y a deux types de bactéries dans la bouche :

  • les mangeuses lentes qui se nourrissent de sucres complexes et fibres et sont les bonnes bactéries
  • Les mangeuses rapides : elles se nourrissent de carbohydrates simples comme le sucre raffiné et les aliments à base de farine blanche. En métabolisant le sucre elles relâchent de l’acide. Cet acide peut extraire du calcium de la dent. Mais le corps le sait  et les bonnes bactéries relâchent du calcium dans la salive. Mais elles peuvent venir à court de réserves. Trop de sucre trop souvent, trop de calcium qui part trop souvent.

‘Les caries ne sont pas le résultat d’une infection bactérienne, c’est une maladie qui fait mourir de faim nos bonnes bactéries qui présentes dans la bouche qui cause les caries’. 

Le sucre raffiné, les farines blanches, produits industriels sont des carburants pour certaines mauvais bactéries (s.mutans et lactobacillus acidophilus). C’est comment ils réduisent le nombre de bonnes bactéries en nourrissant les mauvaises qui causent des caries.

Les enfants avec un émail mal formés est souvent liés avec la maladie coeliaque.

 

La vitamine D 

La vitamine D est le CEO de nos os, dents et cellules immunitaires.
Les cellules qui fabriquent et maintiennent la dentine (là où se situe la lutte entre la dent et les mauvaises bactéries) s’appellent des odontoblastes. Ces cellules produisent et libèrent les cellules qui combattent les mauvaises bactéries et protègent la pulpe.

Les odontoblastes ont besoin de vitamine D. Un taux faible de vitamine D a montré pouvoir causer des caries chez les enfants et de maladies parodontales chez les adultes.

Cette vitamine est essentielle pour le système immunitaire de la dent. Elle donne le ciment aux os, dents, muscles dont ils ont besoin pour se construire : le calcium. La vitamine D aide le système digestif à absorber le calcium à partir de ce que nous mangeons. Avec un manque de vitamine D on pourrait consommer beaucoup de calcium et n’en absorber que 10-15%.

S’il y a une carence en vitamine d, donc calcium, le corps libère l’hormone parathyroïde qui force les os et les dents à libérer du calcium pour que celui-ci puisse être utilisé pour contracter les muscles.

Les bienfaits de la vitamine D sont impressionnants. Elle contrôle les hormones, croissance cellulaire, régule la digestion et les bactéries intestinales, aide avec l’équilibre, influence le métabolisme, aide le corps contre de nombreuses maladies dont le cancer, aide les fonctions neurologiques.

La vitamine D emmène le calcium là où il a besoin d’être mais seule elle ne suffit pas.

 

La vitamine K

Elle participe à la construction des os et à leur renforcement en activant l’ostéocalcine qui aide à amener le calcium dans les os.

Elle active la protéine Matrix GLA pour aider à enlever le calcium des artères pour empêcher le durcissement des artères. Elle est nécessaire pour que le calcium aille là où il faut.

Elle aide aussi à éviter les calculs rénaux en évitant les dépôts de calcium.

Donc les dépôts que l’on voit sur les dents sont comme les dépôts dans les artères.

Deux bonnes sources de K2:

  • Source animale : abats, oeufs bio, beurres de vaches nourries à l’herbe, fruits de mer, huile d’émeu
  • Fermentation : la graine de soja fermentée natto (japon), choucroute, fromages (gouda, brie)

 

La vitamine A

Les cellules ostéoclastes ont le rôle est de casser l’os pour que les ostéoblastes puissent refabriquer du tissu. Il semble que la vitamine A active les ostéoclastes.
L’huile de foie de morue en est une bonne source.

Pour résumer

La vitamine A et la vitamine D disent à nos cellules de produire certaines protéines – l’ostéocalcine et MGP – qui aident à reconstruire et réparer les dents et les os en emmenant le calcium là où il doit aller, mais pour que le corps puisse utiliser ces protéines, il a besoin de la vitamine K2 pour les activer.

La vitamine D est le camion qui livre le ciment : le calcium.
La vitamine A est l’échafaudage et la main d’œuvre
L’ostéocalcine et la protéine MGP sont les agents qui contrôlent la qualité du processus, que le ciment aille au bon endroit.
La vitamine K2 met en marche la bétonnière et verse le béton.
Sans vitamine K2 les ouvriers se trompent et le ciment tombe là où il ne faudrait pas et cela provoque des blocages un peu partout. 

Il est donc conseillé pour une bonne santé dentaire selon ces principes de consommer de la vitamine D, A et K2 dans son alimentation.  Et d’éviter ce qui nourrit les bactéries néfastes.

 

A éviter autant que possible ou supprimer

  • Boissons sucrées : les jus de fruits (plein de sucres et qui n’apportent aucune fibre), les sodas.
  • Les produits transformés et industriels. Conserves, barres chocolatées et muesli, céréales mélangés, yaourts industriels, margarines, sauces sucrées etc
  • les céréales, et faire tremper les graines, riz, oléagineux avant la cuisson pour neutraliser certains enzymes.
  • Les sucres : tous les sucres raffinés sans exception, une grande partie des fruits sont en revanche bénéfiques et consommables, si pas d’excès. Ils apportent des fibres et minéraux.
  • Les farines blanches (lors d’utilisation de farines, préférer les produits complets)
  • Le maïs sous toutes ses formes : à cause de la manière dont il est produit (OGM) et transformé, il ne présente plus aucun intérêt nutritionnel.
  • Le sirop de maïs.
  • Les huiles végétales : tournesol, soja. Elles sont hydrogénées donc instables dans notre système digestif et inflammatoires.
  • les alcools

 

Consommer

  • Des aliments frais et de saison.
  • Des graisses animales et des viandes de bonne qualité: beurre, des oeufs bio, lait non pasteurisé de vache nourrie à l’herbe, abats, fromages, yaourts au lait entier, bouillons de viandes avec des os.
  • Des poissons, fruits de mer, de l’huile de foie de morue.
  • Des aliments riches en vitamines et en fibres : légumes, fruits de saison  achetés à un producteur local. Avocats, céleri, carottes, brocoli, asperges, choux, concombre, bananes etc.
  • Des produits fermentés : kéfir, choucroute.
  • Des graines : chia, tournesol etc.
  • De l’huile d’olive vierge extra extraite à froid, de l’huile de coco vierge crues
  • Des sources de prébiotiques (fibres fermentables) : ail, oignon, poireau, chou, chicorée, asperges, topinambours, bananes
  • Des sources de probiotiques : on les trouve dans les aliments fermentés, éviter ceux du commerce qui sont des produits industriels. Légumes fermentés, kombucha, kimchi, fromage, beurre, kéfir, miso, cidres et vinaigres

Il est important de ne pas oublier de prendre en compte les allergies et d’éviter de consommer ce qui nous fait réagir. L’effet serait contre productif. Le lait cru contient des bactéries qui peuvent être nocives. Aussi un suivi peut être pertinent.

 

Les régimes contenants beaucoup de sucres et peu de gras causent des maladies de la gencive / maladies parodontales et le diabète de type 2. Lorsque les niveaux de glucose grimpent, le pancréas libère de l’insuline, qui l’aide à stocker le glucose comme une graisse.

 

Autre conseils pour maintenir le microbiote en bon état

– respirer par le nez : l’oxygène est l’aliment principal du corps
– jeun intermittent pour le renouvellement des bactéries
– éviter le stress
– dormir assez, le sommeil continue à un état correct du microbiote
– exercice physique
– exposition à la terre : bactéries

sources :

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Bruxisme : pourquoi grince-ton des dents?

Grincer des dents signifie qu’on manque d’air.
C’est à dire que le corps ne reçoit pas assez d’oxygène et que le cerveau met en place un système de survie.
On peut manquer d’air car on a une petite mâchoire, une langue qui se place au mauvais endroit, en bas plutot que contre le palais et qui vient bloquer le passage de l’air en se mettant vers l’arrière, un frein de langue restrictif peut y contribuer, les allergies car les allergies alimentaires causent du reflux qui inflamme les voies et les allergies respiratoires (acariens, animaux, pollens etc) qui font la même chose donc cela restreint l’espace pour respirer et favorise des mauvaises habitudes respiratoires (langue en bas, respiration buccale).

‘Le syndrome de la résistance aérienne supérieure’ (en anglais ‘upper airway resistance syndrome ‘ UARS)
Il a été découvert en 1993, c’est la petite soeur de l’apnée du sommeil.
Extrait traduit du livre ‘the Dental Diet’ du Dr Steven Lin.
Il est causé par des petites bouches et des petites mâchoires. La personne est toujours dans un état de sommeil interrompu pendant lequel le cerveau est informé qu’il doit maintenir les voies respiratoires ouvertes. Cela active le cerveau parasympathique – le mode survie du corps- ce qui libère de l’adrénaline et met le corps dans un état de stress constant. Cela fait avancer la mâchoire du bas et cause un grincement de dents.
Le cerveau parasympathique met en pause le système digestif pour envoyer un afflux de sang dans le reste du corps ce qui explique les soucis digestifs des personnes qui grincent des dents.’

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Exemples de freins restrictifs chez des bébés, enfants, adultes

identifier un frein restrictif : ici
prendre en photo un frein restrictif : ici
symptômes de freins restrictifs chez le bébé : ici
symptômes de freins restrictifs chez l’adulte : ici
freins restrictifs et allaitement : ici
et si mon bébé a des symptômes de freins restrictifs? ici
frénotomie : ici

 

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Le réflexe d’éjection fort ou ref

Groupe avec des ressources, informations soutien sur l’allaitement ‘Allaiter en maternant’ https://www.facebook.com/groups/122414898390553

Qu’est-ce que c’est ?

Toutes les mères ont un réflexe d’éjection, c’est le mécanisme qui permet au lait de sortir du mamelon.

Le réflexe d’éjection fort c’est lorsque l’éjection du lait ressemble à une fontaine, un jet. Les pompes à alvéoles et la glande pituitaire fonctionnent à plein régime. Il y a des intensités de ref différentes, il n’est pas forcément problématique, et il ne correspond pas systématiquement à une hyper lactation. Le ref est la manière dont le lait sort, pas un indicateur de la quantité produite. Par ailleurs avoir un ref à un allaitement ne signifie pas qu’on en aura un au suivant, ni qu’il sera plus fort. Cela dépend de la santé de la mère et de plusieurs facteurs.

Symptômes
Jet de lait en début de tétées quand le bébé s’écarte du sein ou lorsqu’on tire avec un tire-lait qui va au moins jusqu’à 20cm du sein.

Comment aider ?

Dans tous les scénarios envisagés, voir un chiropracteur aide toujours. Cela permet de travailler sur la prise du sein, relâchement la mâchoire, tensions du palais.

scénario 1 : on pense avoir un ref mais on n’en a pas un.

avoir un bébé qui s’énerve au sein s’étouffe, refuse le sein, pleure au sein ne signifie pas que l’on a un ref. Le bébé peut avoir ce comportement sans lait qui sort en jet.

Et pour que le jet puisse être considéré comme un ref, il faut qu’il dépasse les 20 cm. S’il est gênant pour le bébé c’est souvent qu’il y a d’autres facteurs.

Ces comportements évoquent différentes pistes possibles : des difficultés de succion, causées par des tensions, des freins. Cela peut aussi indiquer une baisse de la lactation et/ou une confusion. Dans ce cas on cherche à comprendre ce qu’il se passe et on tire pour relancer sa lactation.  Mais aussi du reflux et des allergies alimentaires.

Si on met en application les techniques ‘bateau’ qui sont censées aider pour un ref, la production baisse et les problèmes empirent.

Il est préférable d’explorer la piste de tensions physiques en voyant un chiropracteur à la fois pour soi et pour bébé, de faire vérifier les freins par quelqu’un de compétent,  et d’éliminer la possibilité que le bébé ait du reflux et d’allergies qui feraient que bébé s’énerve au sein.

 

Scénario 2 : on a bien un ref, plus ou moins puissant mais pas d’hyperlactation.

Ce qui peut gêner le bébé avec un ref c’est que le jet va chatouiller le palais dur et cela provoque un réflexe nauséeux. Donc quand il a ce réflexe lui frotter (pas caresser) le palais avec son doigt juste derrière les gencives, pour l’atténuer.

Si le jet arrive sur le palais dur c’est que la prise du sein n’est pas assez profonde. Le bébé prend souvent le sein du bout des lèvres car il a des tensions, des freins restrictifs. Il existe des théories selon laquelle le corps de la mère mettrait en place un ref pour compenser pour les difficultés de succion de son bébé. Il pourrait ainsi ‘boire’ le lait qui gicle au lieu de téter. Attention cependant, toutes les mères qui ont des bébés avec des difficultés de succion n’ont pas de ref. On peut supposer que cela tiendrait à leur santé, taux hormonaux ou d’autres facteurs encore.

Si on tire avant les tétées et que l’on enlève ce lait facile à boire, le bébé va recevoir moins de lait.

Si on décide de n’offrir qu’un sein par tétée (voire qu’un seul sein sur plusieurs heures. il va recevoir moins de lait et la production va baisser. Il peut être calme et s’endormir au sein, mais il n’aura plus dé débit, et pas forcément la capacité de téter et de travailler pour obtenir du lait. Pour rappel, avoir une hyperlactation est rare, et on ne peut savoir qu’on en a une qu’après une longue période d’allaitement, parfois pas même avant le sevrage, car on peut passer d’une hyperlactation à une baisse de la lactation n’importe quand dans l’allaitement.

On peut essayer les pistes suivantes qui ne présentent pas de risque pour la lactation et permettent au bébé de continuer de recevoir du lait:  

  • allaiter plus souvent aide à diminuer l’intensité du ref car les seins sont moins engorgés et le débit moins fort.
  • Ne pas attendre que bébé ait trop faim pour proposer le sein pour qu’il ait plus de patience.
  • Supprimer la tétine : elle cause des seins engorgés et supprime des tétées
  • Une position (biological nurturing) peut aider à atténuer le ref grâce à la gravité.
  • travailler sur la position, c’est à dire faire ouvrir grand la mâchoire avec une prise asymétrique du sein, le menton enfoncé et le nez dégagé
  • faire roter en milieu de tétée, faire des pauses pendant la tétée.

En parallèle, on écarte la piste de tensions physiques en voyant un chiropracteur à la fois pour soi et pour bébé, de freins restrictifs en les faisant évaluer par quelqu’un de compétent, de reflux et d’allergies qui feraient que bébé s’énerve au sein.

 

En parallèle, on écarte la piste de tensions physiques en voyant un chiropracteur à la fois pour soi et pour bébé, de freins restrictifs en les faisant évaluer par quelqu’un de compétent, de reflux et d’allergies qui feraient que bébé s’énerve au sein.

 

Scénario 3 : on a un ref et une hyperlactation

Comme précisé au-dessus, avoir un ref ne va pas forcément de pair avec une hyperlactation, et une hyperlactation n’est pas forcément éternelle. Il faut des années et du recul pour savoir qu’on en a une. Avoir les seins engorgés ne signifie pas avoir une hyperlactation, cela signifie que bébé ne tète pas assez souvent et/ou qu’il ne parvient pas à drainer le sein correctement à cause de difficultés de succion.

Dans ce cas, certaines femmes décident donner un seul sein par tétée ou de pratiquer le ‘block feeding’, qui consiste à donner le même sein sur plusieurs tétées. Elles doivent être averties du risque qu’elles prennent pour leur lactation, que le bébé risque de prendre moins de lait.

Il arrive qu’il leur soit conseillé de drainer le sein complétement avant la tétée ou partiellement. Dans cette situation, il semble évident que la montée de lait suivante sera moins importante et/ou que le bébé recevra moins de lait et moins facilement. Il ne sera pas forcément en mesure de faire l’effort nécessaire. De plus cela crée une hyperlactation ou la maintient, et oblige la mère à tirer tout au long de son allaitement, donc dépendre de son tire-lait.

Parfois, on leur recommande de boire des tisanes pour faire baisser la lactation : l’efficacité de celles-ci reste encore à prouver, et dans le cas où cela fonctionnerait, le bébé recevrait moins de lait, moins facilement.

Il est préférable d’explorer d’autres pistes avant de se résoudre à cela :
tensions physiques en voyant un chiropracteur à la fois pour soi et pour bébé,
– des freins restrictifs en les faisant évaluer par quelqu’un de compétent,
– du reflux et des allergies qui feraient que bébé s’énerve au sein.

 

Sources :

Le Petit Nourri Source 6e édition
Le Mieux Vivre avec son enfant de la grossesse à deux ans version 2018
Breastfeeding Made Easy de Carlos Gonzalez

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La tétée ou comment offrir le sein

On parle de prise du sein et non de mise au sein, car c’est le bébé qui prend le sein.
Mise au sein suppose un bébé passif et une relation déséquilibrée.

La mère propose et le bébé dispose.

Rappel : un bébé peut ne pas assez téter et se laisser mourir de faim. Il est préférable d’être vigilante aux 10/12 tétées par 24h minimum.

Groupe avec des ressources, informations soutien sur l’allaitement ‘Allaiter en maternant’ https://www.facebook.com/groups/122414898390553

Allaiter est l’histoire d’une dyade et d’une relation entre deux personnes, la mère et le bébé. Pour que cela fonctionne il est nécessaire de prendre en compte les deux éléments de l’équation.

Une mise au sein forcée peut causer une aversion, donc des grèves et refus du sein. On appuie jamais sur la tête d’un bébé, on ne le force pas à téter, c’est à dire qu’on ne lui met pas le mamelon dans la bouche de force.

On le laisse s’en saisir. Le bébé est une personne qui puise dans ses souvenirs, ses réflexes et ses forces.

 

Le confort de la mère : comment fait-on pour être à l’aise ?

Le confort de la mère est crucial. Si la mère est tendue, stressée, inconfortable, qu’elle a mal au dos, cela va jouer sur sa posture, sa manière de s’installer et sur la manière dont elle va proposer le sein. Il faut donc prendre soin de soi, penser à s’installer confortablement, se trouver un endroit spécial, une chaise, des coussins, etc et une position dans laquelle on se sent à l’aise. Il n’y a pas de mal à ne pas allaiter assise. Allaiter allongée est aussi une position bien plus physiologique que la position dactylo. Ici un article sur la biological nurturing et là une vidéo qui montre comment faire et laisser le bébé faire appel à ses réflexes.

Un point sur les positions ‘naturelles’ et les positions enseignées https://www.youtube.com/watch?v=tvYwOxIoQYA&t=2s

Egalement voir un chiropracteur peut se révéler utile en cas de tensions/douleurs/difficultés à se sentir bien et pour récupérer de l’accouchement. La rééducation du périnée qui est un muscle fort important qui joue sur l’équilibre du bassin peut de même être profitable pour le bien-être physique de la mère.

 

Comment aide-t-on bébé à prendre le sein ?

Pour qu’un bébé prenne le sein, il est nécessaire de veiller à plusieurs choses :

  • Les contacts permanents : le bébé a un seul repère physique : Le corps de sa mère C’est son ancre dans ce monde tout nouveau, rempli de nouvelles sensations. Le contact physique avec sa mère, le portage va permettre au bébé de se sentir à la maison, en sécurité, protégé. C’est un lieu familier, des bruits et des odeurs qu’il reconnaît. Cela stimule ses réflexes. De même les glandes de montgomery secrètent un liquide qui a la même odeur que le liquide amniotique et pousse ainsi le bébé à téter. Les contacts permettent à la mère de sécréter de l’ocytocine, hormone du bien-être et de l’amour et de s’attacher à son bébé, de prendre confiance en ses capacités. Le peau à peau est l’arme fatale pour faire téter un bébé. Ainsi que le bain à deux dès que permis.

  • L’absence de séparation : par conséquent on comprend donc que la séparation va perturber le bébé, inhiber ses réflexes, le pousser à se mettre en veille. Il est important de garder le bébé près de soi autant que possible, y compris la nuit en s’installant en cododo sécuritaire.
  • La relation : en maintenant les contacts et en évitant les séparations, la dyade crée un lien d’attachement réciproque, une confiance. Le bébé construit de nouveaux repères et peut ainsi devenir compétent dans son propre allaitement. On parle parfois de faire une lune de miel et de se retrouver dans sa bulle.
  • Ne pas faire attendre : un bébé qui pleure a déjà trop faim, il ne sera pas patient, peu enclin à téter. Il faudra déjà réussir à l’apaiser. L’une des clés de la prise du sein réussie est de proposer le sein au bébé lorsqu’il va bien et est calme. La mère peut proposer le sein très souvent, le laisser à disposition, apprendre à guetter les signes qui indiquent que le bébé souhaite téter (petits bruits, grimaces, mouvements des membres), de la tête, regard. Rapprocher les tétées permet au bébé de ne pas se fatiguer et d’obtenir du lait facilement, et cela réduit les risques d’engorgement. Quand le sein est trop plein, engorgé, le bébé n’arrive pas à s’accrocher.
  • Encourager son bébé et le soutenir : en parlant et en lui exprimant son amour, en le offrant la possibilité de prendre le sein sans bloquer ses mouvements. Lui chanter.
  • Aider la montée de lait, faciliter le transfert : en massant le sein pour faire venir le lait, en installant le bébé au sein, en faisant de la compression.
  • Maintenir une bonne production lactée : plus la production est conséquente, plus le bébé sera motivé pour téter, plus elle baisse et plus il lui faut travailler, plus il risque de refuser le sein.
  • Dormir avec son bébé de manière sécuritaire : cela le stimule, le rassure, il sent l’odeur de sa mère. Cela synchronise la dyade. Un bébé peut téter en dormant : on appelle cela le dreamfeeding.
  • Les massages et le tummy time : cela permet au bébé de se détendre et de prendre conscience de son corps.
  • Stimulation du réflexe de succion: pour stimuler le réflexe de succion on peut également passer son doigt de la joue à la commissure de la bouche du côté droit du visage puis faire la même chose à gauche, puis appuyer sur la lèvre supérieure, puis appuyer sur le menton. Cela incite le bébé à ouvrir la bouche.
  • Stimulation du palais : avec son index on peut masser juste derrière la gencive de gauche à droite ou droite à gauche, pas en caressant car cela va déclencher un réflexe nauséeux, ni en appuyant trop fort. Cela déclenche des réflexes et permet au bébé de prendre conscience de sa bouche.
  • Masser les gencives : cela permet au bébé de prendre conscience de sa bouche et le motive à déplacer sa langue. On peut également consulter un orthophoniste formé.
  • S’occuper des (grosses) tensions : bébé immobilisé in utéro, accouchement très long ou rapide, utilisation d’instruments tels que forceps, ventouse, certaines manipulations pour sortir le bébé, césarienne qui occasionnent des traumatismes physiques. Cela perturbe le bébé au niveau de ses réflexes, de la représentation de son corps, de la représentation de l’extérieur, de ses sensations et bien sûr la douleur est un obstacle à la prise du sein. Lorsque l’on soupçonne des tensions et que le bébé semble en difficulté, consulter un chiropracteur permet de le soulager.
  • S’assurer que le bébé n’a pas mal à la gorge, ou est malade s’il refuse le sein.
  • des allergies alimentaires et du reflux peuvent causer des grèves, ainsi que des tensions physiques et freins restrictifs.

 

Les positions

              la madone classique avec un petit bébé

                             la biological nurturing

        

                           à califourchon

 

         allongée                                                                        en ballon de rugby

debout

 

Les différentes techniques de prise du sein

  • prise asymétrique : un article complet ici.

  • Prise en tacos : elle permet de faciliter la prise du sein pour un bébé qui glisse, a du mal à s’accrocher.

  • Prise dancer : particulièrement adaptée aux bébés qui ont d’importantes difficultés, par exemple dans le cadre d’une fente labiale.

(image extraite du livre de Nancy Mohrbacher, Breastfeeding Made Simple)

Idéalement, le bébé doit avoir le ventre collé à celui de sa maman si madone, ou allongée, cela lui permet d’avoir le menton enfoncé dans le sein, le nez décollé, ce qu’on appelle la prise asymétrique.

Il est important de garder sa tête dans l’axe de sa colonne vertébrale et pas la tête tournée sur le côté par exemple.

Il devrait aussi avoir les lèvres retroussées et la mâchoire grande ouverte.

 

Comment fait-on dans des contextes particuliers ?

  • Freins / tensions physiques : un article ici qui reprend les compensations. En plus des techniques vues précedement, voir un chiropracteur. Il faut parfois envisager une frénotomie pour que la langue gagne en mobilité.
  • Mamelons plats / invaginés / ombiliqués : la prise du sein peut demander un peu plus de patience, mais avec la technique du tacos et les principes au-dessus, un bébé parvient à prendre le sein et téter. Il est parfois conseiller aux mère d’utiliser une niplette, seringue inversée ou un tire-lait pour faire ressortir les seins avant la tétée, parfois même de s’entraîner avant l’accouchement. Il est important de ne pas se fixer là-dessus et d’avoir confiance en son propre corps. Les quelques cas où les mamelons ne ressortent pas avec la succion sont rares.
  • Fente labiale/palatine : un document ici http://dr-leca.fr/chirurgie-plastique-enfant/fentes-labio-palatines/livret-allaitement-lyon.pdf?fbclid=IwAR1HbqxVAT8UrOrgqLPaToXv4I7DG5EVg_vu2IP0NI-78TXvafLlljUjpSU

En plus des principes énoncés ci-dessous : la prise en tacos toujours, rapprocher les tétées pour que le bébé obtienne plus de lait facilement, voir un chiropracteur pour la mère et le bébé, il est possible de tirer entre les tétées pour que le bébé obtienne plus de lait plus facilement.

 

Ce qui n’aide pas

  • Les bouts de sein : si on part du principe que téter est une question d’odeur, de repères, de millimètres, de corps à corps, on comprend bien que les bouts de sein sont un obstacle. Ils bloquent l’odeur des mamelons, rajoutent une couche supplémentaire sur le sein, poussent le bébé à téter d’une manière différente en pinçant. La mère n’apprenne pas les différentes techniques pour faciliter la prise du sein du bébé (tacos, portage) et n’identifie pas les éventuelles entraves ni cherche à y remédier (tensions, freins). Le bébé s’habitue aux bouts de sein, qui sont plus rigides que le sein et il a ensuite besoin de cette sensation pour prendre le sein. Il va refuser de téter sans. De plus ils réduisent la qualité de la stimulation et font baisser la production à petit feu ou rapidement et augmentent le risque d’infection (candidose, infection bactérienne)
  • La tétine : elle modifie la manière dont le bébé place sa langue dans sa bouche. Avec une tétine le bébé pince avec ses gencives et sa langue se met en arrière alors qu’au sein la mâchoire doit être grande ouverte et la langue vient sceller le sein au palais en montant et en se plaçant à l’avant de la bouche. Cela modifie donc les réflexes du bébé, qui trompé se met à reproduire la même chose au sein et à refuser des tétées, moins réclamer.
  • Le biberon : il pose les mêmes problèmes que la tétine, et en plus de cela le débit étant plus rapide, le bébé s’habitue à fournir moins d’efforts et à obtenir du lait facilement. Il peut donc se détourner du sein définitivement.

un point sur la confusion : ici.

 

Ce qu’il se passe pendant la tétée : une belle vidéo d’une minute (chercher allaitement la succion de karine lafargue)

https://youtu.be/WJATQJXyMsk

 

Quatre vidéos pour voir si un bébé tète efficacement https://www.lllfrance.org/1253-quatre-videos-reconnaitre-assez-lait

 

 

 

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