maladie coeliaque : ici
allergies immédiates et retardées : là
fausses allergies : ici
intolérances : par là
tous les allergènes possibles : ici.
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allergies immédiates et retardées : là
fausses allergies : ici
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Il existe différents types d’allergies, les mieux connues, reconnues et plus ‘facilement’ diagnostiquées sont les allergies immédiates, on parle aussi d’allergie IgE médiées.
Mais il existe aussi des allergies retardées, Elles sont bien plus ardues à diagnostiquer étant donné que ce ne sont pas les antigènes IgE qui réagissent. Le diagnostic peut être tenté à l’aide de patch testsèuèki(r avec aliments natifs, un journal alimentaire, une observation fine des symptômes.
Dans le cas des allergies immédiates se sont les antigènes IgE qui sont responsables de la réaction immunitaire. Elles présentent des symptômes qui sont souvent ‘spectaculaires’ et qui apparaissent très peu de temps après l’ingestion ou le contact avec l’aliment, généralement dans les minutes ou heures qui suivent.
Les symptômes sont urticaire, œdème, crise d’asthme, chute de la tension ou augmentation, anaphylaxie. Le pronostic vital peut être engagé, et il faut prévenir les urgences. Une personne allergique doit être équipé en conséquence pour contrer une réaction en cas d’accident (seringue d’adrénaline).
Les allergies immédiates se diagnostiquent avec des prises de sang et des prick tests.
Il est possible de développer une allergie immédiate n’importe quand dans sa vie. D’après le Dr Raphaël Nogier, les allergies immédiates sont des conséquences d’allergies retardées non prises en compte à d’autres aliments.
Il existe des allergies immédiates alimentaires, respiratoires, médicamenteuses, aux vénins d’hyménoptères, de contact.
Les antigènes en cause n’ont pas encore été tous identifiés, on parle parfois d’une réaction immunitaire mettant en cause lymphocytes T, ou encore d’IgA. (attention les prises de sang pour détecter les IGG ne peuvent être utilisées pour diagnostiquer des allergies retardées ni pour des allergies immédiates).
Ces allergies-là sont moins reconnues et difficiles à diagnostiquer car les prises de sang et prick tests sont négatifs. Des patch tests avec fioles ou aliments natifs (collés dans le dos pendant 48h) peuvent permettre de les diagnostiquer. Mais le diagnostic n’est pas infaillible et il peut y avoir de faux négatif, donc des allergies malgré des patchs négatifs.
Les symptômes apparaissent après un délai de quelques heures voire quelques jours et peuvent être très variés.
Un journal alimentaire, ou d’allergies, une éviction peuvent permettre d’identifier les substances en cause. Les symptômes sont très variés.
Un point sur comment diagnostiquer une allergie ici, et les tests ici.
Attention ! le dosage des IGG ne permet pas encore de diagnostiquer les allergies retardées, car le corps produit naturellement des IGG lors de l’ingestion de tel ou tel aliment. L’étude de l’utilisation des IGG est encore au stade de la recherche. Il est important de ne pas se baser sur des prises de sang IGG pour réaliser une éviction.
Allergies alimentaires et allergies respiratoires
On peut supposer que l’allergie alimentaire causant du reflux et une irritation des muqueuses finit par entraîner des allergies respiratoires.
Il y a aussi des liens étroits entre les allergies alimentaires et respiratoires du fait des allergies croisées. Une personne ayant des allergies respiratoires peut développer des réactions allergiques à certains fruits ou légumes par exemple.
La marche allergique
Les premières allergies qui apparaissent chez le nourrisson sont les allergies alimentaires. Elles se manifestent par des réactions cutanées : plaques rouges, gonflement, eczéma, troubles digestifs : reflux, douleurs, diarrhées, constipation).
En grandissant les symptômes semblent s’atténuer mais l’enfant développe une allergie respiratoire (acariens, chat puis plus tard pollens sauf en région de fort taux de pression pollinique) qui se manifeste par des rhumes allergiques, de l’asthme, toux sèches à répétition, bronchites sifflantes, nez bouché.
Ce qui peut augmenter une réaction allergique :
Bibliographie
– Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017
– L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012
– Les allergies et intolérances alimentaires : Fiches pratiques sur 14 allergènes majeurs, Nathalie Cayot et Philippe Cayot
– L’Homme malade de son environnement, Dr Michel Aubier
– 1001 allergies et intolérances : comment les repérer et les soigner efficacement, Dr Catherine Quéquet
– Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon
– Les allergies : petit guide visuel, Pr Jocelyne Just
– Asthme et allergies : 100 questions / réponses de médecins, Antoine Magnan
– Mieux vivre avec l’asthme, Pr Pierre Duroux, Pr Michel de Bouchaud, Marie-Dominique Le Borgne
– Rhume des foins et allergies du nez, Dr Denis Vincent et Dr Lucile Bensignor-Clavel
– Les allergies le nouveau fléau ?, Dr Pierrick Hordé
– Allergie alimentaire chez l’enfant, Dr Fabienne Rancé et Dr Etienne Bidat
– Maladies chroniques et allergies aux sulfites, Bertrand Waterman
– Se libérer du gluten : le guide de la sensibilité au gluten et de la maladie coeliaque, Dr Alessio Fasano
– Ce lait qui menace les femmes, Dr Raphaël Nogier
– L’alimentation ou la troisième médecine, Dr Seignalet
– Intolérances alimentaires, sensibilités, allergies, Florence Arnaud et Véronique Chazot.
En cas de suspicion d’allergie de contact / eczéma de contact, il est possible de faire des patch tests afin de tester plusieurs substances.
Nom du composant | Type de substance | Source de contact |
Baume du pérou | Produit naturel extrait de la sève d’un arbre d’Amérique centrale | Produits cosmétiques (crèmes, baumes pour lèvres, savons, parfums, crèmes solaires…) |
benzocaïne | Anesthésique local | Certains traitements locaux (pastilles pour la gorge, traitement pour les hémorroïdes, dévitalisant dentaire, gouttes auriculaires) |
budésonide | Corticoïde local | Traitement locaux (auriculaire, nasal, pulmonaire) et généraux |
Chlorure de cobalt | Métal | Pigments bleus de maquillage, tatouage, objets en nickel |
Chrome (bichromate de potassium) | Sel de chrome | Ciment, cuir, certains fards à paupière, tatouages verts |
Clioquinol | Antiseptique, peu utilisé actuellement | Sources germicides à l’hôpital pour désinfecter les blocs opératoires |
Colophane | Résine naturelle extraite de la sève de pin aux propriétés adhésives | Sparadrap, produits dentaires (amalgames, empreintes) cires à épiler, maquillage (mascara, ombre à paupière, rouge à lèvre) |
Formaldéhyde | conservateur | Produits cosmétiques et pharmaceutiques |
Flagrance mix 1 | Mélange de 8 parfums : amyl cinnamique, alcool cinnamique, eugénol, evernia priunasti, géraniol, hydroxycitronellal, isoeugénol | Produits cosmétiques,
Produits d’entretien (aérosols, lingettes), bougies parfumées, encens |
Flagrance mix 2 | Mélange de 6 parfums : citral, citronello, coumarine, farnésol, hexyl cinnamique, hydroxyisohéxyl 3 cyclohéxène carboxakdéhyde | |
Kathon CG, isothiazolinone (méthylchloroisothiazolinone/
méthylisothiazolinone) |
conservateurs | cosmétiques |
Lactones sesquiterpéniques | Substances chimiques contenues dans certaines plantes (astracées, lauracées, frullanias) | Chrysanthème, reine marguerite, armoise, pissenlit, dahlia |
lanoline | Extrait de la graisse de laine de mouton | cosmétiques |
Lyral ou kovanol ou hydroxyisohéxyl 3-cyclohéxène | Parfum synthétique à l’odeur du muguet | Cosmétiques, détergeants, lessives, papier toilette, encens, bougies |
MBT (mercaptobenzothiazole) et mercapto mix | Composé utilisé dans la fabrication de caoutchouc | Objets en latex (cette allergie de contact aux produits en caoutchouc n’est pas une allergie aux protéines de latex) |
Méthyldibromo-glutaronitrile | conservateur | Cosmétiques, crèmes solaires, lingettes nettoyantes préimprégnées |
Néomycine (sulfate de) | Antibiotique | Traitement à usage local (pommade, collyres) |
Nickel (sulfate de) | métal | Bijoux fantaisie, accessoires vestimentaires en métal (boutons de jeans, agrafes de soutien gorge), montures de lunettes, objets de métal brillant de la vie courante, certaines aiguilles d’acupuncture, certaines prothèses dentaires |
IPPD (N-isopropyl-N’-phénylparaphénylènediamine) | Antioxydant et inhibiteur de la polymérisation | Caoutchouc noirs |
Parabène mix | conservateur | Cosmétiques, crèmes solaires, teintures capillaires |
PPD (paraphénylènediamine) | Colorant noir | Colorant capillairesn colorant des collants noirs et de certaines chaussures noires, de certains cirages |
Pivalate de tixocortol | cortisone | Voie locale (suppositoire, voie nasale ou oculaire) |
Primine | Substance contenue dans la primevère d’intérieur | Primevère d’intérieur |
Quaternium 15 | conservateur | Cosmétiques (surtout produits capillaires), produits d’entretien ménagers, produits d’entretien des lentilles |
Résine époxy | Substance utilisée dans les plastiques et les colles | Dans le cadre d’un usage professionnel : la résine est libérée avant le durcissement (fabrication de prothèses dentaires, fabrication de coques à bateau) |
Résine paratertiaire butylphénol-formaldéhyde | résine | Colles, en particulier pour le cuir |
source : Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon, 2011
Il y a 14 allergènes classés comme ‘majeurs’. Ils sont les plus fréquemment identifiés comme en cause dans les réactions allergiques :
Les fabricants sont obligés de les mentionner lorsque présents dans les aliments sur les emballages. A savoir que le codex alimentaire tolère parfois une certaine souplesse donc se méfier des plats préparés et contacter la marque en cas de doute.
Les symptômes sont très variés : nausées, vomissement, diarrhées, constipation, douleurs, eczéma, urticaire, œdème, choc anaphylactique, migraine, asthme, etc
Allergènes | Aliments |
Œuf | Œufs et produits à base d’œufs |
Lait de vache | Lait et produits à base de lait (y compris le lactose) à l’exception :
a) du lactosérum utilisé pour la fabrication de distillats ou d’alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d’autres boissons alcooliques b) du lactitol |
Gluten | Céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à la base de ces céréales à l’exception
a) des sirops de glucose à base de blé y compris le dextrose b) des maltodextrines à base de blé c) des sirops de glucose à base d’orge d) des céréales utilisées pour la fabrication de distillats ou d’alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d’autres boissons alcooliques |
Poisson | Poissons et produits à base de poissons, à l’exception de
a) la gélatine de poisson utilisée comme support pour les préparations de vitamines ou caroténoïdes b) de la gélatine de poisson ou de l’ichtyocolle utilisée comme agent de clarification dans la bière et le vin. |
Arachide | Arachides et produits à base d’arachides |
Soja | Soja et produits à base de soja, à l’exception
a) de l’huile et de la graisse de soja entièrement raffinées b) des tocophérols mixtes naturels (E306), du D-alpha-tocophérol naturel, de l’acétate de D-alpha-tocophéryl naturel et du succinate de D-alpha tocophéryl et des esters de phytostérol dérivés d’huiles végétales de soja d) de l’ester de stanol végétal produit à partir de stérols dérivés d’huiles végétales de soja |
Fruits à coque | Amandes, noisettes, noix, noix de cajou, noix de pécan, noix du brésil, pistaches, noix de macadamia et noix du Queensmand, et produits à base de ses fruits à l’exception :
Des fruits à coque utilisés pour la fabrication de distillats ou d’alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d’autres boissons alcooliques |
Crustacés | Crustacés et produits à base de crustacés |
Mollusques | Mollusques et produits à base de mollusques |
Céleri | Céleri et produits à base de céleri |
Moutarde | Moutarde et produits à base de moutarde |
Sésame | Graines de sésame et produits à base de graines de sésame |
Lupin | Lupin et autres produits à base de lupin |
Sulfites | Anhydre sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10mg/kg u 10mg/litre exprimées en SO2 |
source : Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon, 2011
Il y différents types de substances auxquels on peut réagir donc être allergique. On les appelle des allergènes. Ils ne provoquent pas de réactions chez tous les individus, sinon ils seraient considérés comme toxiques et non des allergènes.
Il existe 5 grandes familles d’allergies
1) les trophallergènes / allergies alimentaires : tout ce qui entre dans le système digestif peut causer une réaction. On peut réagir à n’importe quel aliment, la quantité n’a pas d’importance, les antigènes les identifient et réagissent même aux traces. Dans les aliments les plus fréquemment en cause se trouvent : les protéines de lait de vache, l’œuf, les fruits à coque, l’arachide.
Ils peuvent être mangés, manu portés ou aéroportés, c’est à dire entrer en contact avec le corps via le système digestif, le contact des mains avec la peau, ou transportés par l’air.
Il y a 14 allergènes classés comme ‘majeurs’. Ils sont les plus fréquemment identifiés comme en cause dans les réactions allergiques :(un article ici)
Les fabricants sont obligés de les mentionner lorsque présents dans les aliments sur les emballages. A savoir que le codex alimentaire tolère parfois une certaine souplesse donc se méfier des plats préparés et contacter la marque en cas de doute.
Les symptômes sont très variés : nausées, vomissement, diarrhées, constipation, douleurs, eczéma, urticaire, œdème, choc anaphylactique, migraine, asthme, etc.
2) Pneumallergènes ou aéro allergènes / allergies respiratoires : On peut également réagir aux molécules présentes dans l’air. Il existe différents tests (prick, prise de sang) pour les tester. Ceux-ci ne sont pas infaillibles. Voici quelques pneumo allergènes : acariens, animaux, insectes, poussières, moisissures, pollens, plumes d’oiseaux, plantes etc. Il existe aussi des réactions croisées avec des aliments. Les symptômes peuvent être nez bouché, éternuement, toux, rhinite chronique, sinusite, polypes, otites, asthme, eczéma.
3) Substances variées / allergies de contact : on peut réagir aux parfums, tissus, métaux, caoutchouc, latex, produits cosmétiques, ménagers…par exemple allergie à la pile de sa montre. Les symptômes peuvent être des démangeaisons, des dermatites, eczéma, urticaire, etc.
4) Vénins d’hyménoptères / allergie aux piqures d’insectes. Les réactions étant généralement très fortes et posant un risque de mort, il est recommandé d’avoir une dose d’adrénaline à disposition. Les symptômes peuvent être oedèmes, éruptions générales, choc anaphylactique.
5) Allergies aux médicaments : ces allergies sont dangereuses car il arrive que l’allergène soit injecté directement dans le sang donc il n’y a aucune barrière, ni filtre, et il semble évident qu’on ne prend pas un médicament juste afin de tester sa sensibilité à celui-ci. Les symptômes peuvent être irritations cutanées, arthrite, pathologies rénales (mais à ne pas confondre avec une intolérance avec un des excipients ou additifs).
Ce qui peut augmenter une réaction allergique :
La marche allergique
Les premières allergies qui apparaissent chez le nourrisson sont les allergies alimentaires. Elles se manifestent le plus souvent par des réactions cutanées (plaques rouges, gonflement, eczéma) et par des troubles digestifs (reflux, douleurs, diarrhées, constipation). En grandissant les symptômes semblent s’atténuer mais l’enfant développe une allergie respiratoire : acariens, chat puis plus tard pollens sauf en région de fort taux de pression pollinique qui se manifeste par des rhumes allergiques, de l’asthme, toux sèches à répétition, bronchites sifflantes, nez bouché.
bibliographie
– Allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives, Dr Habib Chabane, 2017
– L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012
– Les allergies et intolérances alimentaires : Fiches pratiques sur 14 allergènes majeurs, Nathalie Cayot et Philippe Cayot
– L’Homme malade de son environnement, Dr Michel Aubier
– 1001 allergies et intolérances : comment les repérer et les soigner efficacement, Dr Catherine Quéquet
– Vaincre l’asthme et les allergies, Dr Florence Trébuchon
– Les allergies : petit guide visuel, Pr Jocelyne Just
– Asthme et allergies : 100 questions / réponses de médecins, Antoine Magnan
– Mieux vivre avec l’asthme, Pr Pierre Duroux, Pr Michel de Bouchaud, Marie-Dominique Le Borgne
– Rhume des foins et allergies du nez, Dr Denis Vincent et Dr Lucile Bensignor-Clavel
– Les allergies le nouveau fléau ?, Dr Pierrick Hordé
– Allergie alimentaire chez l’enfant, Dr Fabienne Rancé et Dr Etienne Bidat
– Maladies chroniques et allergies aux sulfites, Bertrand Waterman
– Se libérer du gluten : le guide de la sensibilité au gluten et de la maladie coeliaque, Dr Alessio Fasano
– Ce lait qui menace les femmes, Dr Raphaël Nogier
– L’alimentation ou la troisième médecine, Dr Seignalet
– Intolérances alimentaires, sensibilités, allergies, Florence Arnaud et Véronique Chazot.
Traduction de passage du livre collaboratif ‘Tongue tied’ de Richard Baxter
Les passages sont écrits par une orthophoniste étatsunienne Megan Massi
Il y a 8 paires de muscles directement connectés ou présents dans la langue qui sont impliqués dans le fait de s’alimenter.
On peut donc imaginer pour un bébé qui a une déglutition compromise ou une langue restreinte comment s’alimenter peut être difficile.
Le processus d’avaler comprend 4 phases dans une déglutition mature,
Phase 1 : durant la phase préparatoire avec les lèvres closes, la langue, les joues et la mâchoire commencent à mâcher en effectuant des rotations / un mouvement circulaire pour faire un bolus avec la nourriture (une sorte de boule).Avec des liquides, le bolis est maintenu au sommet de la langue pendant qu’elle est pressée contre le palais pour que le liquide ne s’éparpille pas dans les joues.Le palais mou s’abaisse en direction de la langue pour fermer la gorge et qu’aucun liquide ne soit avalé de manière prématurée.
Phase 2 : pendant 1 à 1,5 seconde, la langue se lève en partant de l’avant jusqu’au fond avec un mouvement semblable à une vague pour envoyer les aliments au fond de la gorge. Une fois que les aliments arrivent au fond de la gorge, cela déclenche à une réfleche de déglutition.
Phase 3 : durant la phase ‘pharyngeal’ qui dure environ 1 seconde, les muscles du palais mou s’élèvent pour fermer le passage vers le nez, et la zone du pharynx/ gorge accepte le bolus de nourriture pendant que la langue se retracte et crée de la pression pour aider les aliments à descendre.
En simultané l’os hyoide dans le cou s’élève pour déplacer les cordes vocales et l’épiglotte ferme la trachée pour que des aliments ne passent pas dans les voies respiratoires.
Phase 4 : La nourriture descend dans l’oesophage pendant environ 8 à 10 secondes, pendant que les muscles se contractent et se relâchent dans un mouvement de vague (appelé peristaltisme) pour faire avancer les aliments dans l’estomac. Des valves qu’on appelle le sphincter de l’oesophage supérieure et le sphincter de l’oesophage inférieure permettent à la nourriture d’entrer dans l’oesophage et d’en sortir pour aller dans l’estomac.
Puisque le processus de se nourrir est complexe et demande une grande coordination de plusieurs muscles et réflexes pour fonctionner correctement et ne pas poser de danger, on peut imaginer l’impact d’un frein de langue restrictif, que ce soit avec des liquides ou des solides.
Purées
1. le frein de langue restreint la mobilité de la langue qui ne peut pas former de bolus, ni aider les aliments à se déplacer correctement
2. Les freins de lèvre et buccaux restreignent la mobilité et gênent l’aspiration du bolus à la cuillère. C’est la raison pour laquelle ce sont les parents qui vont coller la cuillère dans la bouche du bébé et ‘l’essuyer’ contre le palais afin de vider la cuillère car le bébé ne parvient pas à prendre le contenu. Et cette manière de faire empêche le bébé de se muscler et de développer de bons réflexes.
3. Une fois que la purée est dans la bouche, ces bébés avec des freins restrictifs ont une déglutition immature, donc vont aspirer ou pousser la langue en avant (réflexe de protusion) même si la langue ne va pas très loin afin d’essayer d’avaler le bolus. On peut imaginer ce qu’il se passe. Le bolus s’éparpille dans la bouche du bébé dès que la cuillère n’est plus là. Et les parents racontent parfois qu’ils continuent de donner des cuillères de purées sans que le bébé avale. Les bébés avec des freins restrictifs n’arrivent pas à dépasser le stade d’aspiration. Une partie du bolus est perdue systématiquement dans la partie avant de la bouche.
4. Un autre symptôme avec les freins restrictifs est beaucoup de gag, toux, et même étouffement. Quand le bolus est placé sur la langue et que la langue ne s’élève pas pour démarrer une déglutition, un gag peut avoir lieu. Et ce gag fait que la nourriture qui était dans la bouche en ressort voir un bébé qui vomit. Des expériences négatives récurrentes peuvent conduire à de l’aversion orale, de la panique, de la frustration pour le bébé (et les parents).
(Avec une gourde de compote il suffit d’aspirer).
Solides
Lors de l’introduction des solides le problèmes est souvent une mauvaise élevation de la langue et une faible amplitude de la langue pour les mouvements latéraux à cause de la restriction.
Dès qu’un aliment qui demande de la manipulation entre dans leur bouche qui ne peut pas être immédiatement avalé, ils vont aspirer ou sucer jusqu’à ce que l’aliment se dissoude ou faire un gag.
De même lorsqu’un aliment qui fond est placé sur un côté de la bouche le réflexe transverse est stimulé, mais les bébés avec des freons ne peuvent pas déplacer leur langue vers la nourriture pour initier le grignotage. Ils vont essayer d’utiliser les côtés de la langue à la place.
Melanie Potock experte en difficultés alimentaires (picky eating) parle de cette difficulté à bouger la langue comme un canöé. Des fois les bébés arrivent à compenser avec certaines textures mais par conséquent les bébés vont toujours favoriser ce type de texture, et se restreindre à un certain type d’aliments qui ont cette texture.
Ces difficultés perdurent en grandissant, les enfants n’arrivent pas à finir leur repas, mangent (très) doucement.
Pourquoi? Parce que manger est épuisant pour eux. Et on les dit ‘difficiles’ parce qu’ils évitent toujours certains aliments et en favorisent d’autres. Ils vont éviter tout ce qui est susceptible de s’éparpiller dans la bouche (exemple : chips), des aliments mélangeant du solide et du liquide (ex : raisin, ananas, yaourts avec morceaux) qui demandent de gérer deux consistances, les aliments collants qui requiert de la part de la langue de nettoyer le palais et les dents (ex : sandwich avec du beurre de cacahuète) et les aliments qui requièrent un mouvement rotatif circulaire (steak, pizza, légumes durs, pain croustillant). On voit ces enfants demander fréquemment de l’eau pour pouvoir déglutir. Elle leur permet d’avaler ce qui s’est éparpillé dans la bouche et de la nettoyer.
Au biberon comme au sein, le bébé peut développer une aversion pour se nourrir à cause des difficultés qu’il rencontre, des fausses routes, gags…
Les bébés n’ont pas de besoins intenses, Ils ont besoin qu’on leur accorde de l’attention, du contact, d’être portés, bercés, câlinés, car ce sont des clés pour leur sécurité intérieure et leur développement psychique et affectif.
Ils ont des besoins.
Un bébé qui pleure en permanence, semble inconfortable SOUFFRE
Ce n’est pas parce que la cause de sa souffrance n’a pas été identifiée qu’il ne souffre pas.
Un bébé peut MANQUER DE LAIT. On peut l’aider à en obtenir plus. (article sur la compensation)
Un bébé peut BRULER DE L’INTERIEUR, à cause d’un système digestif inflammé. Un reflux, une oesophagite, une gastrite puisent dans le quota de ressources vitales, et rendent irritable, nerveux, hypersensible et même agressif. S’occuper des allergies alimentaires peut faire une différence. Elles ne sont pas rares. (article sur les allergies / RGO / oesphagite)
Un bébé peut manquer d’oxygène et avoir des voies respiratoires irritées font qu’OBTENIR DE L’AIR EST UNE LUTTE et DOULOUREUX. La privation d’une quantité d’air suffisante cause de l’irritabilité. S’occuper des allergies respiratoires et du développement de la mâchoire peut faire une différence.(article sur respirer, comment se développe la mâchoire, la carence en oxygène)
Un bébé peut être sujet à des TENSIONS liées à sa vie in utéro, à sa NAISSANCE , à l’état de son MICROBIOTE, à des FREINS RESTRICTIFS, du stress. Ou souffrir d’autre chose encore. S’en occuper peut faire une différence. (article sur les tensions et les freins )
POURQUOI ?
Le journal des allergies est un outil qui peut permettre aux parents de faire des liens entre le comportement et les réactions de leur bébé/enfant et ce qu’il mange/ce avec quoi il est contact.
POUR QUI ?
Ce journal peut être utilisé en cours d’allaitement, et être à double entrée lorsque le bébé est diversifié. La mère allaitante peut ainsi noter les aliments qu’elle consomme, traitements etc. Il peut être poursuit pendant l’enfance en dehors de l’allaitement.
Un adulte à la recherche de ses propres allergies peut y avoir recours.
MATERIEL
Pour tenir un journal des allergies, il faut de quoi écrire et un support. Un stylo et un cahier simple suffise. On peut choisir un classeur si on est plus à l’aise, utiliser des feutres…
L’objectif du journal n’est pas d’être un poids ou de prendre du temps mais d’être pratique et de fonctionner pour nous. Si on est pas à l’aise avec, cela ne fonctionne pas.
Ce n’est pas un concours de beauté ou de réussite mais une aide pour une observation fine de ce qu’il se passe.
Dans l’objectif de montrer un exemple pour visualiser, les illustrations comprennent l’emploi de feutres, grand cahier, agrafeuse, colle etc. mais ces outils ne sont pas indispensables.
DUREE
Il est important de réussir à le faire sur plusieurs semaines.
DELAI DE REACTION
Dans le cas d’une allergie immédiate les symptômes peuvent apparaître très vite, mais dans le cas d’une allergie retardée, la réaction peut apparaître le soir même, le lendemain, le surlendemain e le jour d’après. A savoir que dans le cadre d’une éviction il faut 4 à 5 semaines d’éviction stricte pour s’assurer que ce n’est pas tel aliment en cause.
UTILITE FINALE
Un journal des allergies permet de réaliser des choses sur ses habitudes alimentaires, la quantité de produits consommés, la présence de certains allergènes additifs, mais aussi d’autres facteurs de l’environnement.
En mangeant moins de produits industriels, et de manière plus simple, les allergènes sont plus facilement identifiable. Les produits transformés peuvent contenir une trentaine d’ingrédients, dont des additifs qui sont irritants pour n’importe qui.
Il est possible de se faire plaisir et d’avoir une alimentation saine, riche et équilibrée en faisant des évictions.
LE MODELE
Le modèle de journal présenté comprend 6 grandes catégories.
Il est possible de récupérer sur les emballages la liste des ingrédients, la découper, la coller et l’agrafer sur la page du jour, ou dans le cahier, afin de garder des traces précises, ou bien de tout recopier à la main.
Le soja est un pois chinois ou haricot oléagineux. Il appartient à la famille des légumineuses.
Il est originaire d’Asie mais de nos jours le premier producteur mondial sont les Etats Unis.
Il fait partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire sur les emballages.
Les personnes allergiques au soja peuvent développer une allergie par réaction croisée à l’arachide.
Allergies croisées et associées
67% des personnes allergiques au soja le sont aussi à l’arachide
10 à 14% des enfants allergiques aux plv le seraient aussi au soja.
10% des allergiques au bouleau auraient une réactivité croisée au soja.
Des allergies croisées peuvent donc être retrouvées avec les légumineuses (arachide, pois, lentilles, fèves, lupin, haricots) voire les fruits à coque, en plus des protéines de lait de vache et l’allergie respiratoire au bouleau.
L’essentiel de la production de soja mondiale est transformée en
Il est également utilisé dans l’alimentation humaine, pour remplacer les protéines animales. Le soja peut être consommé sous sa forme naturelle, mais aussi d’additif (léthicine de soja).
La lécithine de soja contenue dans la farine est notamment mise en cause dans l’asthme professionnel des boulangers.
Il y a plusieurs types de protéines dans le soja qui peuvent déclencher des réactions allergiques :
Lors de la germination des graines, les allergènes sembleraient se dégrader complètement après trois jours.
Avertissement !
Les documents d’éviction sont basés sur des recherches et lectures, ils ne peuvent se substituer à un suivi avec un professionnel (allergologue, gastro entérologue, médecin, diététicien-ne).
Ces documents ne prétendent pas à être exhaustifs, car l’industrie alimentaire ne cesse de trouver de nouveaux noms aux produits utilisés. Il faut donc être vigilant, toujours se renseigner, décrypter les étiquettes, termes inconnus, prendre en compte les symptômes, avoir une trousse d’urgence.
Il est possible d’équilibrer son alimentation et de ne pas craindre de carences.
En cas de difficultés, ne pas hésiter à faire un suivi avec un-e diététicien-ne, micronutritionniste etc.
Le soja sous toutes ses formes
Les formes annoncées
Les autres noms du soja
Le soja caché
Attention !
Ne sont pas soumis à étiquetage obligatoire (mais peuvent-ils induire une réaction ? possible)
– l’huile et la graisse de soja entièrement raffinées,
– les tocophérols mixtes naturels (E306),
– le D-alpha-tocophérol naturel,
– lacétate de D-alpha-tocophéryl naturel
– le succinate de D-alpha-tocophéryl naturel dérivé du soja,
– les phytostérols et les esters de phytostérol érivés d’huiles végétales de soja
– l’ester de stanol végétal produit à partir de stérols dérivés d’huiles végétales de soja.
Le cas du pain du boulanger
Selon la législation française, les ingrédients autorisés pour faire du pain sont la farine, sel, eau, levure ou levain mais aussi cinq ‘adjuvants naturels’ (farine de fèves, de soja et de malt de blé, gluten et levure désactivée), ainsi qu’un ‘auxiliaire technologique’ (l’amylase fongique). https://reporterre.net/Qu-039-y-a-t-il-dans-la-farine-du-boulanger
Farines de fève, de soja (adjuvant) : elles augmentent le blanchiment de la pâte et de la mie, améliorent la fermentation et augmentent le volume des pains. La farine peut en contenir entre 0.5 et 2% selon qu’il s’agit de soja et de fève. (https://www.bouscas.fr/dans-le-pain.html)
Farine lécithinée E322 : cet extrait gras du soja est un émulsifiant qui sert à rendre la pâte moelleuse et augmente le volume du pain. Le pain est moins sec et la mie plus légère, l’émulsifiant tend à transformer la pâte en « mousse stable » . (https://www.bouscas.fr/dans-le-pain.html)
Plus d’info https://boulangerienet.fr/bn/bnweb/dt/additif.php
Différentes appellations possibles du soja (liste non exhaustive)
Soja/ soya
Albumine de soja (soya)
Edamame
Fève germée
Glycine max
Isolat de protéines de soja
Kinako
Kouridofu
Lécithine de soja
Lécithine végétale
Miso
Natto
Nimame
Okara
Protéines végétales texturées (PVT)
Sauce soja
Shoyu
Sobee
Soja hispida
Tamari
Tempeh
Tofu
Yuba (feuille de tofu)
l’huile et la graisse de soja entièrement raffinée
additifs
E306 tocophérols mixtes naturels
E322 Lécithines
E426 Hémicellulose de soja
E471 Mono et diglycérides d’acides gras
E479 Huile de soja oxydée
E479b Huile de soja oxydée
le D-alpha-tocophérol naturel
L’acétate de D-alpha-tocophéryl naturel dérivé du soja
Le succinate de D-alpha-tocophéryl naturel dérivé du soja
Les phytostérols et les esters de phytostérol dérivés d’huiles végétales de soja
L’ester de stanol végétal produit à partir de stérols dérivés d’huiles végétales de soja.
Dérivés du soja dans les cosmétiques ou produits d’hygiène
Pour remplacer le soja /astuces :
Sources
Allergies et intolérances alimentaires, Fiches pratiques sur 14 allergènes majeurs – Nathalie Cayot et Philippe Cayot, 2016
Les allergies alimentaires : diagnostic, traitements et perspectives – Dr Habib Chabane, 2017
Intolérances alimentaires, sensibilités, allergies – Florence Arnaud et Véronique Chazot, 2016