Témoignage d’Elsa, intolérante au gluten (maladie coeliaque)

“Les symptômes ont commencé en 2015 : tout a commencé par une bactérie (selon moi)… j’ai été traitée par antibiotiques et probiotiques après des diarrhées et sang/glaires dans les selles. Quelques mois après que tout soit rentré dans l’ordre je me retrouve de nouveau avec de forts maux de ventre le matin au réveil suivis de diarrhées qui étaient, elles, présentes tout au long de la journée. [Ça a été une période extrêmement compliquée… je partais parfois du boulot en pleine journée en prétextant n’importe quoi pour rentrer chez moi (j’habitais à 10 min à pieds) et pouvoir me vider aux toilettes. c’était clairement impossible pour moi d’aller aux toilettes sur mon lieu de travail. Je rentrais tous les midis pour aller aux toilettes et en fin de journée je rentrais le plus tôt possible. j’avais peur de sortir de chez moi et de devoir aller aux toilettes d’un coup. je n’allais plus voir mes amis, je ne faisais plus rien. Dès que je sortais j’avais un tel stress d’être malade que ça m’en faisait mal au ventre et donc cercle vicieux j’étais jamais bien… (ça continue encore par période aujourd’hui et je ne fais d’ailleurs plus rien. Dès que je dois aller manger chez des gens j’ai mal au ventre, quand je dois aller faire des courses je m’assure d’être passée aux toilettes avant, et j’angoisse déjà à l’idée de reprendre le boulot -je suis en congé parental jusqu’en septembre- parce que j’ai changé de bâtiment et que les toilettes sont accolés à l’open space alors que dans le bâtiment précédent j’allais aux toilettes sans soucis même malade car ils étaient isolés au bout d’un couloir sans passage….) Je ne pense pas être la seule, j’ai déjà lu des témoignages de ce genre sur les groupes facebook. Je suis aujourd’hui à la recherche d’une idée de job en freelance/auto-entrepreneur pour pouvoir bosser de la maison et m’enlever ce stress. J’en viens à me dire qu’il faudrait que la MC soit reconnue comme pathologie handicapante.] Bref, donc on refait une analyse de selles mais rien de particulier. Je soumets l’idée d’une intolérance alimentaire à mon médecin traitant de l’époque qui m’engueule presque quand je lui parle du gluten, en me disant que ça n’existe pas, que c’est une mode. Bon je le crois qu’à moitié mais je ne suis pas médecin et je n’y connais rien en intolérance (je ne sais pas d’où m’est venu l’idée que ça puisse etre ça… sûrement une intuition) donc je me dis que ça va passer. Mais comme ça ne passe vraiment pas et que mon généraliste ne semble pas vouloir chercher le problème, je change de médecin. Et je trouve mon sauveur tout a fait par hasard ! Dès la première consultation et à l’évocation de mes symptômes il me fait faire des analyses : une coproculture + test sanguin pour recherche d’intolérance au gluten. Le résultat de la prise de sang tombe : mes IGA (marqueurs de la maladie cœliaque) sont à plus de 200 (la norme est à – de 10 pour un résultat négatif). Il me renvoie donc vers un gastro-entérologue qui va me faire une gastroscopie pour vérifier l’état de mon intestin grêle et du duodénum, et surtout confirmer ou non cette maladie. Le compte rendu de la gastroscopie confirme une maladie cœliaque. Donc mon gastro me donne plein de documents de l’afdiag (Association Française des Intolérants au Gluten) , des recommandations pour le régime d’exclusion du gluten et c’est parti pour une nouvelle vie. Je démarre donc le régime (mais mon gastro me dit que pour le moment je peux conserver les “traces” dans mon alimentation). Je fais le régime, je vois déjà la différence au bout d’une semaine. 1 an plus tard je refais prise de sang et  gastroscopie : très bons résultats puisque je suis passée a 15 (IGA) et que les villosités de mon intestin grêle ont repoussé. Je suis donc reconnue coeliaque depuis 2016, avec un régime d’exclusion (plus ou moins) strict (je ne fais toujours pas gaffe aux traces même si je devrais). En 2019 j’ai rencontré le Dr Bonaz, spécialiste de la maladie cœliaque au CHU de Grenoble qui va me suivre dorénavant. Il m’a prescrit une densimétrie osseuse (que je n’ai pas encore faite), une prise de sang (taux IGA a 5 en 2019) et m’a renvoyé vers une diététicienne de son service. C’est elle qui m’a dit que je devrais supprimer toute trace. Je n’y arrive pas encore… Concernant le régime, je l’ai plutôt mal vécu au début parce que je suis très très gourmande, grosse mangeuse, amoureuse de la bouffe…. Donc ça a été assez dur les premières semaines mais finalement je me suis surprise à très bien m’adapter à mon régime, à prendre du plaisir à cuisiner, à m’amuser à trouver des combinaisons de farines pour la pâtisserie… Bref ça a été plutôt naturel, et très vite les interdits ne me faisaient même plus envie. Au début la vue d’un croissant ou d’une baguette me faisait saliver et me mettait le moral dans les chaussettes. Aujourd’hui je n’y prête même plus attention, mon cerveau a fait le travail de deuil. C’est interdit donc ça ne me fait pas envie.

En ce qui concerne le démarrage, où trouver les infos etc. je suis sur plusieurs groupes fb, je me suis rapprochée de l’afdiag (j’ai été adhérente un moment puis j’ai arrêté), je suis le blog et la page fb because-gus, je suis abonnée à des pages Instagram sans gluten…. voilà, rien de particulier. Certaines personnes vont avoir besoin de se faire accompagner pour manger correctement, moi j’ai fait mon rééquilibrage seule sans diététicienne, tout va bien… Je fais régulièrement des bilans sanguins pour vérifier que je n’ai pas de carences et à part le fer qui est toujours un peu bas (anémie = un des signes de maladie cœliaque) je ne manque de rien.
Bon par contre pour les restos c’est pas toujours évident. Bien qu’ils sachent de mieux en mieux ce qu’est le gluten, il y en a souvent qui me regardent comme une extra terrestre et qui ne prennent pas la peine de se renseigner. De toute façon maintenant j’ai le régime PLV (protéines de lait de vache) qui s’est rajouté pour ma fille que j’allaite alors le resto j’ai laissé tomber.”

 

Eviction du gluten et explication sur la maladie coeliaque :  ici.

Eviction des protéines de lait de vache : ici.

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Structure du frein de langue et importance de la préparation à la frénotomie

 

 

 

Images extraites de la communication ‘What Is a Tongue Tie? Defining the Anatomy ofthe In-Situ Lingual Frenulum’ – NIKKI MILLS, SETH M. PRANSKY, DONNA T. GEDDES, AND SEYED ALI MIRJALILI disponible ici https://franklinsusanibar.com/wp-content/uploads/2019/10/2019-Mills-What-Is-a-Tongue-Tie-Defining-the-Anatomy-of.pdf

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S’occuper des tensions de bébé depuis la maison

 

Ces propositions s’adressent aux parents de bébés tendus, en attente d’une visite chez le chiropracteur, pour les bébés qui ont des freins restrictifs,  pour les bébés qui attendent une frénotomie, qui ont du mal à téter, ouvrent très peu la bouche pour téter, s’alimentent peu, voici quelques pistes détaillées, valables en période de confinement mais aussi en période ‘normale’.

Elles s’articulent autour de trois grands principes, les massages, les postures tummy time et guppy, les bains (thérapeutiques). Tout cela dans l’idée de reconstruire un cocon où le bébé se sent en sécurité, de consolider une relation basée sur l’amour et la confiance, de libérer les tensions.

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Activités à faire de manière régulière et sérieuse

Les massages, exercices, bains proposés sont des occasions de sécuriser le bébé, de créer une relation apaisante avec lui, de communiquer, de se regarder.

Ce sont parfois de nouvelles habitudes à prendre, qui peuvent être déroutantes ou inconfortables au début, et il est important de rester sensible à l’inconfort du bébé. S’il ne se sent pas bien, on peut arrêter immédiatement, essayer à un autre moment. Répéter l’exercice, le massage, l’expérience du bain à plusieurs reprises permet de créer une nouvelle habitude, de nouveaux repères. Ce qui n’était pas familier peut le devenir.

Il se peut qu’au début bébé ou vous-même ne soyez pas à l’aise mais avec la pratique cela va changer, et le bébé et vous-même allez vous détendre. Cela va devenir une habitude.

 

1.Les massages

Ils semblent simples et anodins, mais ils touchent une partie de notre corps très sensible qui enregistre même de très faibles stimuli. Instaurer une routine quotidienne en choisissant des massages qui nous parlent, pour le visage, les pieds, le corps. En profiter pour regarder bébé, lui parler, lui chanter. C’est un moment d’intimité et de connexion. Il apprend à ressentir son corps, prendre confiance dans des contacts doux, sa circulation sanguine est stimulée, les fascias se relâchent. Il se sent bien, aimé.

masser le visage (quelques exemples)

 

Masser le palais et les gencives de bébé avec l’index plusieurs fois par jour : se laver les mains soigneusement au savon au préalable.

Palais : le massage permet de le stimuler et de l’habituer au contact (normalement c’est la langue qui vient stimuler le palais). avec son index venir masser juste derrière la gencive supérieure. si on va trop loin cela déclenche un réflexe nauséeux, si on appuie trop fort c’est désagréable, si on caresse cela déclenche un réflexe nauséeux également. donc trouver le bon dosage, et appuyer légèrement. ce massage déclenche un réflexe de succion chez les petits et fait également travailler la langue/réflexes archaïques. Il est très bénéfique et vient stimuler le nerf vague. il peut être fait plusieurs fois par jour.

Gencives : masser d’une extrémité à l’autre la gencive supérieure, puis la gencive inférieure, en laissant bébé suivre la langue avec le doigt.

Sleeping tongue hold posture (merci Michelle Emanuel @tonguetiedbabies encore une fois) :

lorsque bébé dort si on appuye délicatement sous son plancher buccal et lui ferme la bouche, cela fait monter la langue au palais et elle va le stimuler. Cela favorise aussi une position physiologique, la respiration nasale.

vidéo https://www.youtube.com/watch?v=ucmK28dZ3X4

Certains bébés n’apprécient pas les massages. Ne pas désespérer, varier, en chercher d’autres, changer d’endroit ou de moment de la journée pour les faire, ré essayer plus tard. Et essayer les autres propositions. Le compte instagram de l’ergothérapeute Michelle Emanuel (@tonguetiedbabies) est plein d’idées. C’est une thérapeute qui a l’habitude de préparer les bébés aux frénotomies et de faire une rééducation complète des fonctions corporelles.

quelques idées de massages http://mamanlune.com/index.php/2019/01/30/massages-pre-et-post-frenotomie/

Massages ici concernant la bouche, la familiarisation avec celle-ci, les réflexes cardinaux (comprend des vidéos) : http://www.pecpo-t21.fr/education-precoce/aspects-pratique/prise-en-charge-enfant/prise-en-charge-oro-faciale/

Stimulations oro-faciales qui comprennent la stimulation du palais avec le doigt propre https://www.cspo.be/sites/default/files/DDI/Documents/05_Stimulation%20formation%20courte%20-%20mars%202011.pdf

 

  1. Les positions tummy time (temps sur le ventre) et guppy

Ces exercices ne sont souvent pas pris au sérieux, on pense qu’ils ne changent rien, on peine à les inclure dans nos routines, on oublie, on est pas persuadés qu’ils soient utiles.

Pourtant ce sont de précieux outils, gratuits pour soulager son bébé, l’aider avec son corps, consolider la relation avec lui.

Ces deux positions sont proposées et détaillées toujours par l’ergothérapeute Michelle Emanuel. Elles sont utilisables dès la naissance avec des précautions supplémentaires.

Ce sont des habitudes à prendre, alors quand on commence ne pas laisser bébé trop longtemps si bébé inconfortable, être toujours vigilante si jamais inconfort, soutenir la tête du bébé en guppy, ne jamais prendre le risque de faire perdre l’équilibre à bébé.

Tummy time / le temps sur le ventre :

Si l’on vous dit que ce n’est pas une position physiologique, pour rappel, la position physiologique de bébé est d’être porté, pas posé sur le dos sur le sol. Sa première posture lors du breast crawl est d’être à plat ventre sur sa maman, donc du tummy time.

si le bébé n’a pas l’habitude ou du reflux il peut rapidement manifester de l’inconfort. Parfois vous remarquerez que cela l’aide à évacuer les gaz et le soulage. Souvent bébé pleure aussi parce que le parent qui lui fait faire l’exercice ne saisit pas qu’il faut rester en contact visuel, accompagner son bébé, lui parler, jouer avec lui, se mettre à son niveau. Il n’est pas question de poser bébé à plat ventre et de le laisser se débrouiller.

Si c’est un petit bébé on peut lui faire faire cet exercice sur soi ou le ventre de l’autre parent.

Sinon, on s’assied par terre, on présente le sol à bébé, on lui explique qu’on commence une nouvelle activité, on le rassure. On peut utiliser un tapis, des jouets, balles , livre à toucher, pour stimuler les sens de bébé, son envie d’intéragir, mais on reste en contact avec lui, on crée une relation de confiance, un univers rassurant / sécurisant.

Cet exercice permet de délier le corps, travailler plusieurs tensions, de muscler le cou, de stimuler la digestion, de travailler sur l’asymétrie, le repérage dans l’espace, la conscience de son propre corps. Et de s’amuser avec ses parents.

Elle peut être pratiquée plusieurs fois par jour.

 

Guppy

C’est la même position que tummy time, mais avec la gravité dans le sens inverse.

L’attraction terrestre colle le ventre au sol en cas de tummy time, alors que c’est le dos qui est attiré par le sol cette fois-ci. C’est aussi une activité qui permet de délier le corps, étirer les muscles, ressentir les choses différemment, travaillent sur l’asymétrie, les représentations de son corps.

Le plus simple est de s’installer sur un canapé et de poser bébé le dos sur ses genoux, à l’horizontal, et de laisser dépasser sa tête à gauche ou à droite à la maintenant, pour qu’elle puisse délicatement aller en arrière.

Cet exercice suppose également un maintien du contact, parler avec son bébé, de rester vigilant face à son inconfort possible. Il peut être pratiqué plusieurs fois par jour (en tenant la tête du bébé)

 

 

  1. Bain thérapeutique

Comment aider le corps à se comporter autrement, à détendre ses muscles ? rappelez-vous la sensation après une baignade, même sans nager ou bouger, le simple fait de rester dans l’eau modifie l’état général du corps. Une nouvelle relation face à l’attraction terrestre, on n’a plus le même poids, plus les mêmes sensations.

Un bain pour un bébé est aussi un moment de soin intense, un rappel de sa vie in utéro, un moment de souvenir, apaisement, connexion, il ‘revit’ comme avant.

 

Précautions

On fait attention à la température de l’eau, on ne laisse jamais bébé seul, et on organise la sortie du bain à l’avance si on se baigne avec bébé (pour ne pas glisser en sortant avec bébé dans les bras). Par exemple sortir bébé d’abord et le poser dans un cosy ou couffin avant de sortir soi, ou faire venir quelqu’un pour prendre bébé et sortir ensuite.

Avec un bébé qui peine à prendre du poids, en économie d’énergie, on tente d’éviter les bains qui peuvent coûter des calories précieuses. Barboter c’est du sport, et le changement de température à un effet sur le corps qui doit s’adapter.

Enfin, pendant la période d’épidémie de coronavirus il faut savoir que l’au dans certaines communes contient beaucoup plus de chlore qu’habituellement et que le chlore peut être irritant, agressif pour la peau, voire est un allergène potentiel. En cas de réaction de bébé à l’eau il est donc plus sage de limiter les bains.

Difficile pour les parents
Il peut être difficile pour les parents d’être à l’aise pour faire prendre un bain, mais l’une des choses qui aide est la pratique, c’est à dire s’entraîner et la répétition pour trouver des repères, et pour ceux qui ont une baignoire, se baigner avec bébé.

 

Difficile pour le bébé
Certains bébés n’aiment pas l’eau. Pourquoi ?

– Ils ne nous sentent pas à l’aise avec la pratique du bain. Donc s’entrainer pour prendre confiance

– Ils sont tendus : continuer d’essayer des petites sessions de bain qui ne durent pas longtemps pour les mettre en confiance et se détendre progressivement. Toujours rester attentif à leur bien être

– Le contact avec l’eau leur vie in utéro qui a été stressante, insécurisante : déni de grossesse, grossesse non souhaitée, mère qui n’était pas sûre de garder le bébé, peur de fausse couche, annonces stressantes, deuil, mère peu connectée avec son bébé pendant la grossesse, qui q énormément travaillé. Le souvenir de vie intra utéro peut être donc difficile à vivre, mais justement la mise en place de bains avec câlins, prise de parole, parole rassurantes verbalisation de son amour va permettre doucement au bébé de se réconcilier avec son passé, et de se détendre.

 

Pour exemple voici deux vidéos :

Bain dans un évier : Dans la première vidéo, un bain donné par Sonia Krief à la clinique de la Muette, le bébé a été emmailloté (à éviter en dehors des bains) pour lui rappeler sa vie in utéro. Notez la douceur extrême des paroles de la soignante, comment elle parle au bébé, le sécurise (et nous aussi), le touche, le masse, lui crée un cocon avec ses mains, avec ses mots, avec son être. https://www.youtube.com/watch?v=zzgoY83pXc4

 

Bain dans la baignoire avec un parent : dans la vidéo de Marie ‘Mes cours prénataux’, est travaillé justement la liberté des membres et du corps. Pensez à contrairement ce qu’il se passe dans la vidéo à parler avec bébé, le rassurer, l’encourager. Le bain reste une manière de se connecter. Est expliqué les éléments auxquels rester vigilant. https://www.youtube.com/watch?v=_1lP42qF6eA

 

  1. Envisager les allergies

Certains aliments peuvent être irritants pour le bébé, ils sont présents non pas uniquement dans les solides ou les préparations commerciales pour nourrissons mais ils passent également dans le lait maternel.

On parle souvent des protéines de lait de vache en cause dans les allergies chez le bébé. Ces protéines sont inflammatoires et peuvent causer un inconfort digestif, du reflux, de la constipation. Réduire la consommation de produits laitiers peut être un premier geste pour aider bébé. Il faut parfois les supprimer complètement.

Mais il n’y a pas que les plv, d’autres aliments peuvent causer des allergies et donc des tensions : gluten, œuf, amandes, arachides et autre fruits à coque, maïs, soja etc….

Tenir un journal alimentaire, cuisiner plus simplement, éviter les plats préparés, réorganiser ses courses (oui en période de confinement cela peut être complexe) peut permettre de soulager énormément un bébé.

Pour les bébés non allaités, envisager une préparation aux acides aminés.

Penser aussi à vérifier si la vitamine d est irritante et si vous prenez vous même des médicaments qui peuvent irriter bébé, ou si vous fumez.

un groupe ‘Allergies : bébé, enfant, adulte’
https://www.facebook.com/groups/2406502122782691/
le journal des allergies : http://mamanlune.com/index.php/2020/02/14/le-journal-des-allergies/
allaiter un bébé allergique : http://mamanlune.com/index.php/2019/05/12/allaiter-un-bebe-allergique/

 

  1. Pallier au manque de lait

Obtenir le nécessaire pour être rassasié permet aussi de se détendre. En cas d’une succion peu efficace, de tétées peu fréquentes, il est envisageable de revoir la conduite de l’allaitement en premier lieu, d’augmenter la fréquence de téter, placer bébé en prise asymétrique, changer plusieurs fois de sein au cours de la tétée, dormir avec son bébé en cododo sécuritaire.

On peut également tirer et de donner au bébé à la tasse ou à la cuillère le lait tiré, en anticipant la faim et en proposant souvent.

En fonction de la courbe, si elle est plate, complémenter avec une préparation commerciale adaptée en cas de bébé allergique.

Des pistes et des détails ici pour compenser pour une succion inadéquate http://mamanlune.com/index.php/2020/01/05/comment-compenser-et-aider-bebe-a-obtenir-du-lait/

Des liens sur le tirage http://mamanlune.com/index.php/2019/07/17/tirer-son-lait-toutes-les-bases/

 

  1. S’occuper des douleurs de la mère allaitante

La mère qui allaite et dont le bébé est tendu peut avoir faire l’expérience de douleurs au sein. Son bébé serre, sa langue rape le mamelon, il peut frotter contre le palais. Mettre en place les exercices ci-dessous va aider le bébé a avoir une meilleure prise du sein car cela va détendre ses muscles.

Il faut également revoir la conduite de l’allaitement, s’assurer que le bébé est assez souvent au sein, que ses tétées ne sont pas trop espacées. Plus elles sont espacées, plus il va avoir des difficultés à obtenir du lait et serrer. Plus il a faim, plus sa tétée va être ‘nerveuse’ donc potentiellement douloureuse.
Dormir avec lui, lui proposer le sein la nuit lui permet aussi d’avoir plus de lait et d’être plus serein. Supprimer la tétine afin de ne pas lui donner d’autres habitudes de succion que le sein, et ne pas faire baisser la lactation.
N’hésitez à s’installer de manière confortable pour soi pour la tétée : allongée, semi- allongée, le placer en prise asymétrique.

Pour les douleurs intenables elles ne sont pas normales et relèvent d’une consultation médicale. Un médecin, gynécologue, pédiatre peut vous prescrire un traitement pour prendre le problème en charge (dans la situation du confinement, la téléconsultation est possible. Du muguet chez bébé nécessite également une consultation.

Une candidose mammaire (douleurs de brûlures, picotements, démangeaisons, mamelon irrité, rosé/rouge, contact avec les vêtements et l’eau désagréables) requiert des antifongiques et un traitement sérieux. Avec le traitement la douleur doit disparaître rapidement.

Une infection bactérienne (douleurs qui résistent au traitement de la candidose) nécessite la prise d’antibiotiques ou la pommade du docteur newman qui contient des antibiotiques)

Un vasospasme (douleur très violente, mamelon qui change de couleur) peut être aidé par de la chaleur sèche, une complémentation en magnésium et fer.

En l’attente de la consultation, ne pas utiliser de crèmes grasses, mais de l’argent colloidal et/ou de l’huile de coco, mais uniquement après les tétées et essuyer avant la tétée suivante, pour ne pas en mettre dans la bouche de bébé. Ce sont des antifongiques et antibactériens ‘naturels’ mais à utiliser avec précaution.

Ici un article complet pour les douleurs qui renvoie vers des articles détaillés pour chacune des situations. http://mamanlune.com/index.php/2017/06/24/douleurs-au-sein/

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Lorsqu’on n’arrive plus à faire les soins post frénotomie

La frénotomie est un acte chirurgical, qui suppose une préparation (massages, exercices), un suivi en chiropraxie, des soins post frénotomie : des infos ici.

L’absence de soins post frénotomie et d’une prise en charge pluridisciplinaire et complète peut conduire à un réattachement du frein, donc une restriction de la mobilité linguale, ce qui n’est évidemment pas le but escompté. Il est important de s’assurer avant de faire réaliser une frénotomie à son bébé ou un adulte d’avoir mesurer l’investissement qu’elle présente.

Lorsque les parents n’arrivent plus du tout à faire les soins post frenotomie, voici quelques idées.

– renouer un lien de confiance avec son bébé, le câliner, le porter, lui chanter, le rassurer, prendre un bain avec lui.

– retourner voir le chiropracteur pour la prise en charge des tensions.

– continuer le tummy time(temps sur le ventre) et guppy(tenir la tête du bébé)

– continuer les massages si bébé accepte.

– pratiquer des bains ‘thérapeutiques’ : ici des détails sur les bains et autres moyens de détente .

Bain de Sonia Krief, Clinique de la Muette                Mes cours prénataux de Marie Fortier

 

– utiliser cette technique quand bébé dort pour coller sa langue au palais : sleeping tongue hold posture (merci Michelle Emanuel @tonguetiedbabies encore une fois) : vidéo ici

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Le cas du pain

De fait de sa composition et des auxiliaires technologiques autorisés pour la panification du pain, c’est un aliment à éviter pour les allergiques, il contient généralement au moins du soja, et des traces d’autres allergènes majeurs potentiels.

Il est possible de le remplacer par du pain maison ou de manger autrement.

 

Le cas du pain du boulanger

Selon la législation française, les ingrédients autorisés pour faire du pain sont la farine, sel, eau, levure ou levain mais aussi cinq ‘adjuvants naturels’ (farine de fèves, de soja et de malt de blé, gluten et levure désactivée), ainsi qu’un ‘auxiliaire technologique’ (l’amylase fongique). https://reporterre.net/Qu-039-y-a-t-il-dans-la-farine-du-boulanger

Farines de fève, de soja (adjuvant) : elles augmentent le blanchiment de la pâte et de la mie, améliorent la fermentation et augmentent le volume des pains. La farine peut en contenir entre 0.5 et 2% selon qu’il s’agit de soja et de fève. (https://www.bouscas.fr/dans-le-pain.html)

Farine lécithinée E322 : cet extrait gras du soja est un émulsifiant qui sert à rendre la pâte moelleuse et augmente le volume du pain. Le pain est moins sec et la mie plus légère, l’émulsifiant tend à transformer la pâte en « mousse stable » . (https://www.bouscas.fr/dans-le-pain.html)

Plus d’info https://boulangerienet.fr/bn/bnweb/dt/additif.php

 

page extraite du livre ‘Allergies alimentaires’ du Dr Habib Chabane, 2017.

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Pourquoi les caries chez les bébés allaités (ou non)?

De plus en plus d’enfants ont les dents abimées très jeunes. Ce n’est pas qu’ils sont allaités. D’ailleurs on parle bien de caries du ‘biberon’.

 

Les dents sont la partie la plus dure et la plus minéralisée du corps. 

Des caries sont causées par plusieurs facteurs mais ne sont possible qu’en cas de fragilité de la dentine et de l’émail qui constituent la dent, envirronement buccal fragilisé.

Il s’agit donc souvent d’un microbiote fragilisé, avec souvent du reflux et une salive acide, des manques de certaines vitamines (en particulier la vit d qui aide à fixer le calcium au bon endroit avec la vit a et la vit k2), des manques de minéraux, des pathologies particulières qui empêchent justement l’assimilation de ses minéraux et vitamines (maladie coeliaque, allergies…).

Pourquoi des microbiotes autant fragilisés?

La qualité des aliments que nous consommons aujourd’hui, transformés, pauvres en vitamines et minéraux, l’usage de pesticides, polluants, métaux lourds qui aggressent le corps et abiment les organes digestifs et les fragilisent, empêchant l’assimilation de ce qui est nécessaire, l’usage systématiques de médicaments tels qu’antibiotiques, corticoides, qui modifient le fonctionnememt normal, tuent des bactéries nécessaires ou augmentent la porosité digestive, et fragilisant de ce fait la santé.

Allaitement et caries 

En fait, être allaité, est et reste un atout de taille dans un monde où les aliments sont pauvres, les produits attaquent nos défenses et où les médicaments peuvent nous fragiliser. Le lait maternel est riche, protège les enfants, les aide à développer une flore intestinale résistante, renforce le système immunitaire et la paroi digestive. Il n’y a pas d’études qui aient permis de prouver le lien entre dents abimées/caries et allaitement/ tétées nocturnes. Il y a des bébés qui n’ont jamais été allaités et qui n’ont pas de ‘mauvaises’ habitudes alimentaires qui développent des caries très jeunes.

Simplement pointer du doigt l’allaitement, ou la prise de biberon, où le sucre ingéré est ‘facile’. Cela permet de dire ‘c’est le coupable’, ‘arrêtez ça ça ira mieux’, ‘c’est de votre faute’ etc.

Une carie est toujours multifactorielle, il y a aussi des qualités d’émail différentes possibles dès la naissance, à cause de fragilités familiales liées au microbiote.

 

Voici quelques facteurs

l’intolérance au gluten / maladie coeliaque qui cause un émail dentail fragile (article)

la prise de certains médicaments qui modifient la flore digestive, l’acidité de la salive : antibiotiques pendant la grossesse et la première année de vie, les traitements pour l’asthme, bronchites par voie orale auraient aussi un effet délétère, de même que les corticoïdes.

– la respiration buccale / allergies respiratoires. La bouche reste entrouverte, les incisives ne sont pas protégées par la salive, elles sèchent, et cela contribue à leur déminéralisation et facilite l’attaque des bactéries. Les ‘caries du biberon’ sont localisées sur les deux incisives exposées à l’air et non protégées, puis les caries peuvent se propager. (article ici)

– le reflux (causé par les allergies alimentaires, infections bactériennes) qui fragilise la flore, rend la salive plus acide et fragilise l’émail. On retrouve des caries au niveau des molaires mais aussi des collets des dents. Cela peut se généraliser à toute la bouche. (article ici, et là reflux allergique)

– un déséquilibre au niveau de la flore digestive : intoxication aux métaux lourds, infections bactériennes, allergies, autres pathologies qui contribuent à la dysbiose qui occasionne elle-même des carences, donc déminéralisation des dents, et une salive acide qui ne les protège pas correctement.

l’alimentation actuelle/  consommation d’aliments qui déséquilibrent la flore et rendent la salive acide , apportent de la nourriture aux bactéries responsables des caries (sodas, jus de fruits, sucreries, sucres raffinés, aliments transformés, céréales, gluten, produits laitiers etc)

certaines carences causées par une alimentation pauvre dans certaines vitamines et minéraux ainsi que nos modes de vie qui font que les dents sont moins bien minéralisées ( par exemple la vitamine d a le rôle de participer à la minéralisation, ainsi que la vitamine k2 et la vitamine A). Un article ici.

– les freins restrictifs qui causent un mauvais nettoyage de la bouche par la langue, laissent des débris alimentaires stagner de part et d’autres, débris qui alimentent ensuite les bactéries responsables des caries. (article ici)

– le manque d’hygiène dentaire : pas de brossage, brossage inefficace, brossage trop peu régulier. Les débris alimentaires restent dans la bouche et alimentent les bactéries responsables de caries. Article ici.

ici un document scientifique édité par la cofam sur l’allaitement et les caries dentaires, qui spécifie bien l’absence de lien.  pour télécharger le pdf : ici.

que faire si mon bébé/bambin/enfant a des caries ? ici
un point sur l’hygiène dentaire : ici
un point sur les carences et l’alimentation qui contribuent à la déminéralisation : ici.

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Témoignage : bébé SEIPA (syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires)

“Je vous apporte mon témoignage concernant le SEIPA (syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires), une forme d’allergie alimentaire retardée non IgE médiée (aucun test ou prise de sang ne le révèle, souvent mal ou pas diagnostiqué car peu connu du corps médical)
Il existe différents types de SEIPA, une forme aiguë et/ou une forme chronique.
Ma fille a été diagnostiqué SEIPA aiguë à l’œuf par une allergologue à l’âge de 12 mois.
Pour situer un peu j’ai commencé à introduire l’oeuf dans son alimentation (1/4 jaune+blanc) aux alentours de 7 mois, aucun problème.
Puis de nouveau 1/4 d’œuf vers 7,5 mois, sans soucis.
La troisieme fois elle avait 8 mois, toujours un quart d’œuf, elle était gardée par ma mère qui le soir lorsque je suis rentrée m’a rapporté que ma fille avait vomi trois fois, qu’elle était patraque (elle a juste prit le sein ce soir là et avait l’air effectivement fatiguée).
Je ne sais pas pourquoi mon intuition me laissait penser que c’était l’œuf qui était en cause, j’ai donc repoussé de plusieurs semaines une nouvelle tentative. Poussée par mon conjoint, je lui ai à nouveau donné de l’oeuf, presque à contre coeur, lorsqu’elle avait 10 mois, soit deux mois apres l’épisode « patraque », et par précaution je ne lui ai donné qu’une moitié de quart d’oeuf dur, dont j’avais mangé le reste deux heures avant de lui donner, pour le tester et être sure qu’il était bon (même si je l’avais acheté en magasin bio extra frais et label rouge!)
Et là… ce fut cauchemardesque… deux heures après le repas elle s’est mise à vomir en jets et à répétition, j’ai eu très peur de la deshydratation car elle ne gardait plus rien, ni eau, ni compote, ni tétée… son état s’est très très vite dégradé…elle est devenue grise, marbrée, ses yeux se revulsaient et elle était completement hypotonique, comme une poupée de chiffon inerte… j’ai eu du mal à garder mon sang froid et ai réussi à ne pas paniquer grâce à mon conjoint, qui a prit les choses en main en prenant la décision d’aller directement aux urgences pédiatriques. J’ai vraiment cru que mon bébé était en train de mourir, c’était vraiment choquant, rien qu’en y repensant mon cœur se serre…
Arrivés aux urgences, ils lui ont fait des tests sanguins pour détecter d’éventuelles allergies, tous les IGE négatifs, donc selon eux aucun de problème de ce côté là… elle a été perfusée et ils lui ont fait une écho du ventre, car ils suspectaient une invagination de l’intestin, bref gros stress pour nous parents… après 24h d’angoisse ils nous ont renvoyé chez nous, mais sans qu’on sache ce qui s’était réellement passé, bien qu’ils nous aient quand même conseillé de prendre rdv avec un allergologue, ce qu’on a fait.
Donc après deux mois d’attente pour rencontrer cet allergo et d’éviction totale d’oeuf sous toutes ses formes pour ma fille (bien que j’en consommais encore moi-même en l’allaitant toujours, sans que ça semble poser de problème) lors de notre rdv elle nous a seulement fait raconter notre histoire et a posé le diagnostic, j’étais surprise car je m’attendais à une prise de sang ou des tests… elle nous a expliqué brièvement ce qu’était le SEIPA, dont nous n’avions jamais entendu parler et nous a apprit que ce type particulier d’allergie retardée ne serait révélée par aucun test.
Le diagnostic se pose suite aux symptômes que nous avons relaté, et le choc hypovolemique qu’a vécu ma fille ( on a apprit ce terme ce jour là) Elle a dit aussi que vers trois ans un test de provocation par voie orale d’ingestion progressive d’oeuf se ferait sous surveillance médicale en milieu hospitalier pour voir si ma fille serait guérie du SEIPA. Car beaucoup d’enfants verraient leur SEIPA disparaître aux alentours de 3 ans avec la maturité digestive.
Pour l’heure ma fille à 2 ans et je contrôle son alimentation de À à Z en préparant tout moi-même, pour que ses repas soient complètement exempt d’œuf, qu’elle qu’en soit la forme, même les traces.. un vrai parcours du combattant, où la traque aux étiquettes est de mise car l’œuf se cache partout… même là où on ne le soupçonne pas..pour exemple, ma fille à l’âge de 14 mois, à fait une réaction aiguë après avoir ingéré un tout petit bout de mimolette…. qui contenait un conservateur appelé Lysosyme… je ne connaissais pas ce terme, j’ai compris après recherches il s’agissait d’un conservateur naturel extrait de blanc d’oeuf. Ce fut vraiment violent, elle a vomi non stop de 14h à 4h du matin. Après une réaction aiguë comme celle ci, elle développe une sorte de phobie alimentaire et refuse de manger solide pendant une semaine voir 10 jours. Elle ne veut que le sein….le transit est éprouvé, ses selles sont étrangement claires et très malodorantes.
J’ai également appris à me méfier des produits à base de vin, car en allant à la pêche aux infos j’ai découvert que certains vins pouvaient être clarifiés au blanc d’oeuf, sans que cela soit soumis à l’étiquetage… (oui oui, vraiment!)
Donc biensur je ne donne pas directement du vin à ma fille de 2 ans, mais je me suis questionnée par exemple sur les cornichons, qui trempent dans du vinaigre… le vinaigre étant fait avec du vin… donc potentiellement risqué. En bref, un vrai un casse-tête pour moi qui ne connaissais rien au monde des allergies et intolérances alimentaires! C’est vrai qu’au début je me suis sentie désemparée. Mais en fait on peut très bien manger sans œufs, ça demande un peu d’adaptation, de vigilance et surtout de tout transformer soi-même. Il existe de super livres de cuisine pour faire des recettes pour allergiques qui sont loin d’être tristes ou sans saveur!”

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Témoignage d’Aline : Léon, un bébé allergique (allaitement et pcn)

Bonjour, je m’appelle Aline et je suis l’heureuse maman de Léon, 6 mois. Ca va beaucoup mieux aujourd’hui mais cela n’a pas toujours été le cas…

Pour situer le contexte, je suis la dernière de ma famille, mes amies, cousins etc n’ont pas d’enfants, je suis la première et je n’ai même jamais porté un bébé ! Je n’ai jamais vu d’autres femmes enceintes autour de moi et encore moins allaitées ! Mais avec mon mari nous avons cette envie d’agrandir la famille alors on se lance et on se dit qu’on apprendra sur le tas.

A peine le temps d’y penser que j’étais déjà enceinte. J’ai eu une grossesse parfaite ! pas de soucis particulier, bébé est resté au chaud 9 mois pile poil et a décidé de pointer le bout de son nez. Accouchement rêvé aussi, très rapide, facile, pas de complication etc. Je suis de nature assez tranquille, tout ce passe bien, c’est parfait.

Je voulais peut être allaiter donc j’avais pris un rendez avec une sage femme spécialisée en allaitement pendant ma grossesse, elle m’avait rassuré en me disant que la nature était bien faites et que cela se faisait tout seul, elle m’a donné les conseils de base (allaitement à le demande dès les premiers signes d’éveil…).

Donc en salle d’accouchement, je demande la tétée d’accueil pour essayer si cette sensation n’allait pas me mettre mal à l’aise… Et là … Révélation ! Le meilleur sentiments de ma vie… Enfin cela a durer 5 min car bébé n’arrivait pas à prendre mon sein (ça je ne le savais pas encore je pensais que c’était normal…). Nous sommes tombé pile pendant le changement d’équipe et la c’est le drame : bébé est là sur moi, je ne sais pas quoi faire pendant 2h nous avons fait un gros câlins et puis cela commençait à devenir long…

au bout d’une bonne heure quelqu’un est venu a pesé mon bébé et nous a ramenés dans la chambre… il était 21h, personne ne nous avais parler depuis 3h. Morte de fatigue je profite que mon bébé dorme et tombe dans les bras de morphée..

7h : une assistance puer rentre en trombe dans la chambre, je me réveille en sursaut, elle crie que c’est n’importe quoi, qu’il aurait fallu que je le réveille pour le faire téter (Rappel : je ne sais rien faire ! on ne nous a jamais dit qu’il fallait le réveiller pour téter, enfin je suis perdu, j’ai envie de pleurer, mon mari est aussi perdu que moi…).

Prise au dépourvu, j’essaye de le mettre au sein, je suis encore un peu gauche pour le porter, et je n’y arrive pas, il ne veut pas le prendre, il pleure, hurle, l’auxiliaire se radoucit en me voyant perdu et essaye de le mettre au sein, elle n’y arrive pas non plus.

Elle le déshabille pour faire du peau à peau, on retente… finalement elle m’amène un tire lait pour lancer ma lactation et  pour tirer et lui donner à la seringue. J’ai tirer mon lait toutes les 4h à la maternité, plus toutes les tentatives de le mettre au seins (je ne me suis pas beaucoup reposer)

Finalement cette auxiliaire a été la seule à nous aider, elle est revenu toute les heures pendant 2 jours pour le mettre au sein , et c’est elle qui a vu qu’il avait un énorme frein de langue (cela lui faisait la langue en forme de coeur quand il essayait de la tirer).

Elle a réussi à trouver un médecin dans l’hôpital qui coupe les freins de langue, à J+2 son frein est coupé (+ tard on saura qu’il n’a pas été coupé correctement, on ne nous a jamais conseillé de faire des massages, donc son frein c’est reformé…).

L’aux puer m’aide encore et encore aider a le mettre au sein et bingo on y arrive ! c’est parti, il ne prend que le sein droit mais c’est pas grave je tire mon lait a gauche.

L’équipe de nuit était vraiment horrible, elle ne voulait pas m’aider, m’ont donner un bout de sein et m’ont dit de me debrouiller, je n’osait pas les appeler, mon bébé n’arrivais plus à prendre le sein droit (il preferait les bout de seins…classique…)

Le 3eme jour, on m’a dit que je pouvais rentrer, géniale !  j’ai demander un DAL (car on n’arrivait à le faire accrocher au sein qu’avec ça) et du coup branle bas de combat elle ne voulait pas me laisser rentrer avec un DAL à la maison, je suis donc rester un jour de plus.

Arrive le changement d’équipe de la nuit, j’appelle pour qu’on m’aide à le mettre au sein, et la une auxiliaire “tornade” comme je l’appelle arrive, essaye de le mettre au sein 2 fois assez brutalement, bébé hurle, se débat, elle le balade dans tout les sens, elle le prend et commence à l’emmener, je refuse elle me dis qu’il faut bien le nourrir et qu’elle va à la pouponnière pour lui donner un biberon, je refuse, lui arrache des bras mon bébé et lui dit clairement d’aller voir ailleur si on y ai… elle n’est jamais revenu. Mon bébé à hurler toute la nuit, il était très très mal, avec mon mari on a réussi à le faire tété un peu mais il hurlait a chaque fois qu’il prenait une gorgée… une sage femme est passé et nous a dit que c’était des coliques, que ca allait passer… ça n’ai jamais passé, il est resté comme cela pendant 2 mois et demi.

La journée je ne pouvais pas le poser, il ne dormait que sur moi, se réveillait, tétait, pleurait, se rendormait un peu, très agité, il pleurait et hurlait dans son sommeil. La nuit il dormait sur mon mari et arrivait à dormir 4h de suite il bougeait aussi beaucoup mais mon mari a le sommeil très lourd : j’en profitait pour me reposer surtout les deux premières semaines car je tirait toujours mon lait pour lui donner à la seringue. Il me faisait d’énorme crevasses, je saignais beaucoup, la sage femme qui m’avais conseiller pour mon allaitement m’aidait beaucoup, il tétait  un peu sans bout de sein quand j’allais la voir, mais à la maison c’était horrible et pourtant j’avais cette force de continuer, j’avais un REF (réflexe d’éjection forte) qui s’est déclarer 2 semaines après la naissance et je n’arrivais plus à enlever les bouts de seins, il commence à téter sans bout de seins jusqu’au réflexe d’éjection.

Puis lorsque mon bébé à eu 2 mois, mon mari a eu un grave accident de moto il s’est fracturé les vertèbres, il est resté hospitalisé pendant 1 semaine. Ma mère est venu m’aider, mon fils était encore plus mal qu’avant, il devait sentir mon inquiétude je pense. Elle m’a vu allaiter avec les seins en sang etc et m’a dit d’arrêter, que le biberon c’est plus simple. J’ai tenu bon. Papa est rentré, il fallait que je m’occupe de mon fils, de mon mari (le laver, le coucher etc) + la maison, le chien, le chat, les poules… Mon mari qui me voyait très mal car je pleurait de douleur à chaque tétée, j’ai cédé au bout de beaucoup de réflexion, et puis mon bébé avec des selles noires et je pensais que c’était à cause de mon sang qu’il buvait en tétant, alors je lui ai donner un biberon, il l’a pris en entier, et à dormi “comme un bébé” de suite après.

Je me suis senti très mal, je me suis dit que je ne comprenait pas mon bébé et que je n’avais pas réussi à le nourrir, moi qui rêvait d’un allaitement long et mon bébé rêvait du biberon… la transition s’est faite très rapidement.

La dernière fois qu’il a téter je n’avais plus beaucoup de lait, donc plus de REF non plus, il a tété “normalement”, pas d’agitation, sans bout de seins, il prenait bien le sein, je n’ai pas eu mal… cela a relancé ma lactation et il n’a jamais voulu reprendre mon sein ( en y repensant, c’était vraiment le lait le soucis, mais je n’y pensais pas a ce moment là)

J’ai très vite déchantée, 1 semaine après l’introduction du premier biberon les galères se sont accentuées, bébé à eu des selles vertes, vomissait beaucoup, ne dormait toujours pas, plusieurs aller-retour aux urgences : “ce n’est rien un bébé ça pleure”… le docteur nous a dit que c’était une gastro, que chez les bébés ça pouvait durer très longtemps…On a attendu 2 semaines, on retourne voir le docteur et je lui dit qu’il y a quelque chose qui ne va vraiment pas, elle me dit de prendre le même lait mais épaissit : il hurle, il est hypertendu, des plaques rouge apparaissent sur ces joues, je demande au docteur de lui faire une prise de sang… Et par “chance” la prise de sang est positive au plv (c’est très rare, il y a souvent des faux négatifs).

Donc le docteur me croit : mon fils a une allergie retardée au lait de vache. Mais elle me dit qu’au vu des résultats (0.67 pour la bêta lacta globuline) ce n’est pas très fort donc tous ces symptômes ne sont pas forcément liés à ça (ce qui est totalement faux !)… Elle nous donne un lait avec des hydrolysat de plv (un peu moins allergène), il dort un peu mieux pendant 2 jours mais refuse très vite de manger ces biberons, vomit tout. On me donne du gaviscon, ça le constipe…

Je me renseigne donc et je dit au docteur que je veux un lait d’acide aminé, j’insiste et le docteur voit que je me suis bien informé, et accepte.

A l’introduction de ce nouveau lait, les symptômes se sont décuplés (le corps se “lavait” des plv), j’ai tenu un mois avec ce lait  j’ai pu découvrir un petit bébé très joviale, il ne pleure presque pas, il dort, il mange, il rigole, il est très patient, il régurgite un petit peu car son lait est très très liquide…

Il a bientôt 6 mois et on va attaquer la diversification (pas de lait, pas de boeuf, de veau) avant ces 9 mois, on va refaire une prise de sang et suivant les résultats peut être tenter une réintroduction.

Je me renseigne énormément là dessus.

J’ai perdu confiance au corps médicale, je dois tout revérifier : quand il est malade, cela n’est pas rare qu’on me prescrive un médicament avec du lactose dedans….

Quand je repense à mon parcours, beaucoup de signes auraient pu nous alerter (ou du moins le corps médical).

A J+3 mon bébé hurlait à la maternité ce n’était pas des coliques… il ne supportait déjà pas le lait qui devait sûrement lui brûler la bouche.

D’autres symptômes ont disparu et je ne les avait pas envisager comme des symptômes avant : la constipation, il bavait énormément (il faisait soit disant ces dents à 2 semaines de vie et il n’en a toujours pas), il avait souvent très chaud, était très très tendu (nous avons fait beaucoup d’ostéopathie sans résultats sauf pour son torticolis à la naissance), il ne supportait pas qu’on le touche (sauf moi mais je ne pouvais pas lui toucher la tête par exemple), il a eu du muguet de ses 1 mois à ces 4 mois, beaucoup de conjonctivite, rhinite, otite, laryngite…

Ma mère m’a appris il n’y a pas longtemps que je n’avais jamais voulu boire de biberon étant petite, et que j’étais moi aussi tout le temps malade (je pense que j’étais aussi aplv).

Avec le recul, on se dit que c’était assez simple à détecter et on culpabilise. Mais quand on est en plein dedans, avec la fatigue accumulée c’est très dur de penser autrement et à autre chose, on est vite en mode “survie”.

Mon plus gros regret est d’avoir arrêter l’allaitement, si j’avais su que de faire un régimes d’évictions allait régler tous les soucis je n’aurai pas hésité, je ne mange déjà pas beaucoup de laitage, j’ai du limiter les dégâts sans m’en rendre compte.

Maintenant tout va mieux, il a encore ses réflexes, quand quelque chose ne va pas (dernièrement une gastro, une vrai !) il se remet dans les mêmes états, il se referme sur lui même, se tend et pleure, mais tout va beaucoup mieux et mon bébé revit et ça c’est le plus beau des sentiments.

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La malabsorption

“Parmi les allergies alimentaires, c’est surtout la maladie coeliaque qui est connue pour donner des signes avérés de malabsorption avec des carences multiples en minéraux, en vitamines, en protéines. En général, les signes passent inaperçus si le régime est mis en place rapidement après le début de la maladie. Si le diagnostic est porté tardivement, on observe alors des signes liés aux multiples carences.

Un syndrome avancé de malabsorption est caractérisé par de la diarrhée, une perte de poids, des selles volumineuses à l’odeur nauséabonde. Les carences en vitamines et en minéraux peuvent entraîner les syndromes suivants :

– une glossite par manque de vitamine B et de fer

– une ostéomalacie par manque de vitamine D et de calcium

– des crises de tétanie par manque de calcium et de magnésium

– des ecchymoses par manque de vitamine K

– des œdèmes provoqués par une hypo protéinémie

– une anémie par manque de fer et de vitamine B12

(…)

Pour les autres allergies, les signes de malabsorption sont moins sévères encore que le lait puisse être à la source de désordre intestinaux importants. « la malabsorption intestinale dans les allergies aux protéines de lait de vache est, comme dans la maladie coeliaque, généralisée affectant tous les nutriments ». Navarro. Chez l’enfant, on retrouve une diarrhée, une anémie expliquée par des troubles de l’absorption du fer et des possibilités d’hémorragies digestives microscopiques. On a constaté aussi des carences vitaminiques dans ces allergies.

Pour les autres hypersensibilités alimentaires, la malabsorption existe mais les signes cliniques sont moins marqués. Dans les allergies retardées, il existe des carences en micro et oligoéléments. Il semblerait par exemple que les enfants porteurs d’une allergie alimentaire développent des carences en sélénium.”

Raphaël Nogier, L’Alimentation Personnalisée, 2012

 

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La barrière intestinale et le microbiote

La barrière intestinale

C’est un ensemble de systèmes dont le but est d’empêcher l’entrée d’antigènes alimentaires dans l’organisme. Si elle ne fonctionne pas, des antigènes se retrouvent dans le sang, et on peut voir apparaître des allergies alimentaires. Elle est composée d’une barrière non immunologique et d’une barrière immunologique.

Un antigène est une macromolécule qui peut être reconnue par les anticorps / cellules faisant partie du système immunitaire. Sa reconnaissance peut déclencher une réaction allergique.

1. la barrière non immunologique : elle est constituée par des composants physiques

  • L’acide gastrique qui permet une stérilisation du bol alimentaire et diminue la quantité d’antigènes bactériens
  •  les enzymes protéolytiques pancréatiques qui dégradent les protéines pour en faire des polypeptides
  • le mucus intestinal qui tapisse les villosités et microvillosités et dont le rôle est de piéger les antigènes alimentaires pour qu’ils ne pénètrent pas dans les cellules intestinales. Les personnes qui sont atteintes d’entéropathies allergiques peuvent manquer de mucus.

2. la barrière immunologique
Cette barrière est constituée de lymphocytes qui au contact de l’antigène vont produire des immunoglobulines pour s’opposer au passage des protéines (IgA) mais aussi pour amorcer une série de réactions en chaîne pour activer la tolérance alimentaire. Les mécanismes en charge de la tolérance alimentaire sont encore méconnus.

Les lymphocytes de l’intestin situés dans les plaques de Peyer ont la capacité de migrer vers d’autres muqueuses : bronches, glandes salivaires, glandes mammaires pendant la lactation, tractus urinaire et génital, et même la peau, ce qui laisse supposer l’existence d’un autre système appelé MALT (ou Mucosa Associated Lymphoid Tissue) qui interviendrait dans la tolérance orale

 

Le microbiote intestinal
C’est un éco-système comportant des dizaines de milliards de micro-organismes (bactéries, virus et champignons). Il y a plus de 500 espèces de bactéries différentes. Le microbiote a le rôle d’un véritable organe car il intervient dans de très nombreuses fonctions. Il est altéré dans le cas de certaines maladies.

Le microbiote n’est pas homogène, sa composition varie. L’estomac héberge peu de bactéries à cause de l’acide gastrique. Les premiers segments de l’intestin grêle, duodénum et jéjunum sont pauvres en bactéries. Plus on s’approche de l’iléon terminal, plus la population bactérienne augmente. Dans le cölon la quantité de bactéries est beaucoup plus importante mais ce ne sont pas les mêmes.

Ses fonctions

  • Développement physiologique : épaisseur, vascularisation des villosités intestinales, renouvellement des cellules intestinales
  • L’organisation du système immunitaire : il est moins actif sans microbiote
  • L’acquisition de la tolérance alimentaire
  • Rôle dans le métabolisme nutritionnel : il va digérer certains aliments qui vont devenir absorbables par l’intestin.

 

LE MALT (Mucosa Associated Lymphoid Tissue)

« Le MALT  (Mucosa Associated Lymphoid Tissue) est l’ensemble des tissus lymphoïdes non encapsulés dans des organes et associés aux muqueuses. Ce système permet la protection des muqueuses, qui sont des sites stratégiques pour l’entrée des pathogènes.
Les amygdales font parties du MALT, et on trouve aussi ce type de tissu dans les bronches, les intestins et le tractus uro-génital.
Les plaques de Peyer sont le MALT situé dans la partie basse de l’intestin grêle (figure 7). Au niveau de l’épithélium de ces structures, on trouve les cellules M (cellules Microfolds), capables de transférer les pathogènes et antigènes présents dans la lumière de l’intestin vers le tissu lymphoïde sous-épithélial. Cette zone contient des cellules présentatrices d’antigènes, ainsi que des lymphocytes T et des lymphocytes B organisés en follicules, comme dans la rate et les ganglions. Les cellules dendritiques ayant capturé les antigènes, et les lymphocytes sensibilisés par des antigènes au niveau des plaques de Peyer migrent alors dans les ganglions mésentériques. Les lymphocytes activés rejoignent alors les sites effecteurs que sont les villosités intestinales. »
Source : http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-vaccination/thematiques/cellules-immunes-et-organes-lymphoides/fiches-organes-et-tissus-lymphoides/les-plaques-de-peyer

 

Voici différents acteurs du MALT

Galt : Gut Associated Lymphoid Tissue – Les tissus lymphoïdes des intestins
Balt : Bronchus Associated Lymphoid Tissue– Les tissus lymphoïdes des bronches
Nalt : Nasal Associated Lymphoid Tissue – Les tissus lymphoïdes du nez
Calt : Conjonctival Associated Lymphoid Tissue – les tissus lymphoïdes de la conjonctive
O-malt : Organized (tonsils) Associated Lymphoid Tissue – les tissues lymphoïdes des amygdales
L-alt : Larynx Associated Lymphoid Tissue – Les tissus lymphoïdes du larynx
Salt : Skin Associated Lymphoid Tissue – les tissus lymphoïdes de la peau

 

Les plaques de Peyer

« Les plaques de Peyer sont l’un des sites d’induction de la réponse immunitaire dans l’intestin.
Les plaques de Peyer sont des acteurs majeurs du tissu lymphoïde associé à la muqueuse intestinale (MALT, mucosa associated lymphoid tissue). Il s’agit d’agrégats de follicules lymphoïdes principalement retrouvés dans l’iléon et le côlon. Les plaques de Peyer sont impliquées dans l’échantillonnage d’antigènes présents dans la lumière intestinale et dans leur présentation au système immunitaire sous-jacent. Cette fonction est rendue possible par la présence, au niveau de l’épithélium recouvrant les plaques de Peyer, de cellules spécialisées appelées cellules M. Les cellules M ont un fort pouvoir de transcytose, ce qui permet aux antigènes présents dans la lumière intestinale de traverser la barrière épithéliale. La présentation antigénique aboutit à l’activation de lymphocytes T et B et à la mise en place d’une réponse immunitaire adaptative. »
Source : https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2011/06/medsci2011276-7p572/medsci2011276-7p572.html

 

Le lait maternel

Il contient des oligosaccharides qui n’existent pas dans les préparations commerciales pour nourrissons. Ces oligosaccharides ont des effets sur le développement de la flore bifidogène et sur l’immunité dans les infections, inflammation et l’allergie.

 

groupe d’informations : ‘Allergies : bébé, enfant, adulte’  https://www.facebook.com/groups/2406502122782691/

Source :  L’alimentation personnalisée : allergies et intolérances alimentaires, comment adapter son alimentation grâce au système vasculaire, Dr Raphaël Nogier, 2012

 

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